GERALD GENTA Quantième perpétuel et répétition minutes, n° 209 Vers 1990 Montre bracelet en or jaune 18k (750) avec quantième perpétuel, phases de la lune et répétition minutes Boîtier : octogonal, poussoir pour la répétition des minutes à 9h, quatre correcteurs sur la carrure, fond vissé transparent, signé Cadran : squelette, un cadran auxiliaire à 12h pour l'indication des phases de la lune, et trois cadrans auxiliaires en nacre pour les indications du quantième perpétuel (jours de la semaine, date, mois et années bissextiles), index "point" et aiguilles luminescents, signé Mouvement : automatique, rotor évidé et platine entièrement ciselés de motifs feuillages stylisés, 40 rubis, estampillé du poinçon de Genève, sonnerie à deux marteaux sur gong, signé et numéroté 209 Boucle : déployante en or jaune, siglée Tour de poignet : approx. 19 cm Dim. : 35 x 35 mm Poids brut : 76,41 g. Provenance : Collection Henri Verneuil, Paris Par descendance à l'actuel propriétaire Aucune montre ne naît culte, elle le devient. Parce qu'elle a été conçue par un génie de l'horlogerie ou parce qu'elle a appartenu à un homme de talent, une montre peut marquer l'histoire de l'horlogerie pour toujours. Notre exemplaire est unique en son genre car il témoigne de l'amitié extraordinaire et sincère de 2 grands hommes : Gerald Genta et Henri Verneuil. Le premier, designer horloger le plus célèbre du 20ème siècle, a développé et conçu cette pièce à complication dans les années 1990. Le second, réalisateur hors pair qui a marqué à jamais le monde du cinéma, a fait l'acquisition de ce garde-temps dans les années 1990 et l'a porté toute sa vie. Ce fut sa montre fétiche, la montre qu'il portait pour les "grandes occasions", celle qui habille son poignet lorsqu'en 1996 lui est décerné un césar d'honneur, pour récompenser l'ensemble de son œuvre. Henri Verneuil, de son vrai nom Achoud Malakian, arrive en France à l'âge de 4 ans après avoir fui l'Arménie avec ses parents. C'est à Marseille que tout re-commence. D'abord pigiste pour le journal La Marseillaise, il rédige sous le pseudonyme de Henri Verneuil une tribune révélant l'horreur du génocide arménien. C'est avec ce nom qu'il choisit aussi bien de faire rire, de divertir et d'émouvoir la France et les Etats-Unis en signant chacun de ses chefs-d 'œuvre cinématographique. Parti de rien, il a conquis le monde avec sa sensibilité, son talent et son exigence. S'il est réalisateur, il est avant tout intransigeant et le "timing" est sa plus grande obsession. Il ne tolère aucun retard, aucune défaillance technique, aucun caprice de star... qu'elle s'appelle Fernandel, Gabin ou Belmondo ! Chaque tournage est un enchaînement de séquences huilées à la perfection dont il est le maître-horloger. C'est peut-être cette précision excessive qui l'amène à se passionner pour l'horlogerie et les montres à complication. Celui qui ne portait jamais aucun bijou, hormis sa gourmette offerte par Belmondo, ne pouvait pas vivre sans montre. Amateur de la première heure, il devient au fil des ans un grand connaisseur, allant jusqu'à se constituer une collection d'une vingtaine de pièces. En 1973, Henri Verneuil découvre Gérald Genta avec le modèle mythique Royal Oak créé pour Audemars Piguet. Immédiatement il se passionne pour ce designer audacieux qu'il rencontre et soutient en achetant plusieurs modèles que Genta produit en tant qu'indépendant. Parmi les "Gérald Genta " qu'il possède, Henri Verneuil a toujours considéré cet exemplaire comme étant le plus aboutit. "il nous la faisait sonner toutes les trois minutes, et il nous en parlait comme s'il l'avait fabriqué". Ses enfants se souviennent du jour où il en a fait l'acquisition à Genève, et de la manière avec laquelle il "racontait" cette montre, expliquant avec précision chaque complication, testant continuellement la répétition et s'en émerveillant à chaque fois. Si L'histoire de cette montre est avant tout celle d'une rencontre entre 2 personnalités qui ont su réinventer leur
GERALD GENTA Quantième perpétuel et répétition minutes, n° 209 Vers 1990 Montre bracelet en or jaune 18k (750) avec quantième perpétuel, phases de la lune et répétition minutes Boîtier : octogonal, poussoir pour la répétition des minutes à 9h, quatre correcteurs sur la carrure, fond vissé transparent, signé Cadran : squelette, un cadran auxiliaire à 12h pour l'indication des phases de la lune, et trois cadrans auxiliaires en nacre pour les indications du quantième perpétuel (jours de la semaine, date, mois et années bissextiles), index "point" et aiguilles luminescents, signé Mouvement : automatique, rotor évidé et platine entièrement ciselés de motifs feuillages stylisés, 40 rubis, estampillé du poinçon de Genève, sonnerie à deux marteaux sur gong, signé et numéroté 209 Boucle : déployante en or jaune, siglée Tour de poignet : approx. 19 cm Dim. : 35 x 35 mm Poids brut : 76,41 g. Provenance : Collection Henri Verneuil, Paris Par descendance à l'actuel propriétaire Aucune montre ne naît culte, elle le devient. Parce qu'elle a été conçue par un génie de l'horlogerie ou parce qu'elle a appartenu à un homme de talent, une montre peut marquer l'histoire de l'horlogerie pour toujours. Notre exemplaire est unique en son genre car il témoigne de l'amitié extraordinaire et sincère de 2 grands hommes : Gerald Genta et Henri Verneuil. Le premier, designer horloger le plus célèbre du 20ème siècle, a développé et conçu cette pièce à complication dans les années 1990. Le second, réalisateur hors pair qui a marqué à jamais le monde du cinéma, a fait l'acquisition de ce garde-temps dans les années 1990 et l'a porté toute sa vie. Ce fut sa montre fétiche, la montre qu'il portait pour les "grandes occasions", celle qui habille son poignet lorsqu'en 1996 lui est décerné un césar d'honneur, pour récompenser l'ensemble de son œuvre. Henri Verneuil, de son vrai nom Achoud Malakian, arrive en France à l'âge de 4 ans après avoir fui l'Arménie avec ses parents. C'est à Marseille que tout re-commence. D'abord pigiste pour le journal La Marseillaise, il rédige sous le pseudonyme de Henri Verneuil une tribune révélant l'horreur du génocide arménien. C'est avec ce nom qu'il choisit aussi bien de faire rire, de divertir et d'émouvoir la France et les Etats-Unis en signant chacun de ses chefs-d 'œuvre cinématographique. Parti de rien, il a conquis le monde avec sa sensibilité, son talent et son exigence. S'il est réalisateur, il est avant tout intransigeant et le "timing" est sa plus grande obsession. Il ne tolère aucun retard, aucune défaillance technique, aucun caprice de star... qu'elle s'appelle Fernandel, Gabin ou Belmondo ! Chaque tournage est un enchaînement de séquences huilées à la perfection dont il est le maître-horloger. C'est peut-être cette précision excessive qui l'amène à se passionner pour l'horlogerie et les montres à complication. Celui qui ne portait jamais aucun bijou, hormis sa gourmette offerte par Belmondo, ne pouvait pas vivre sans montre. Amateur de la première heure, il devient au fil des ans un grand connaisseur, allant jusqu'à se constituer une collection d'une vingtaine de pièces. En 1973, Henri Verneuil découvre Gérald Genta avec le modèle mythique Royal Oak créé pour Audemars Piguet. Immédiatement il se passionne pour ce designer audacieux qu'il rencontre et soutient en achetant plusieurs modèles que Genta produit en tant qu'indépendant. Parmi les "Gérald Genta " qu'il possède, Henri Verneuil a toujours considéré cet exemplaire comme étant le plus aboutit. "il nous la faisait sonner toutes les trois minutes, et il nous en parlait comme s'il l'avait fabriqué". Ses enfants se souviennent du jour où il en a fait l'acquisition à Genève, et de la manière avec laquelle il "racontait" cette montre, expliquant avec précision chaque complication, testant continuellement la répétition et s'en émerveillant à chaque fois. Si L'histoire de cette montre est avant tout celle d'une rencontre entre 2 personnalités qui ont su réinventer leur
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