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Auktionsarchiv: Los-Nr. 428

Grand poteau Bis en bois de palétuvier

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 428

Grand poteau Bis en bois de palétuvier

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Grand poteau Bis en bois de palétuvier, participant ainsi au retour à la terre et au cycle de la vie et de la mort. Ce poteau était censé, honorer la généalogie des coupeurs de têtes, et contenir les esprits. Recouvert par endroit de colorants minéraux, l'ensemble a la forme d'un grand mat stylisé. Dans le passé, les poteaux Bis étaient un signe visible d'engagement de venger les ancêtres morts. Des représentations d'ancêtres sont sculptées dans des positions différentes et émergent en relief. Ce totem symbolise la fécondité ; en fait cette œuvre n'est pas sculptée dans un tronc d'arbre en position naturelle de croissance mais dans la souche de l'arbre qui se retrouve dans la partie haute du poteau. La racine représente le sexe masculin en tant que perpétuation du clan et espoir de descendance. La racine de palétuvier sculptée est décorée d'ornements typiques de la chasse à la tête. Le processus de coupe et de transport de l'arbre qui servira à confectionner l'œuvre, est similaire à celui de la chasse à la tête en ce qui concerne la manière de tuer l'ennemi et de ramener son corps dans le village des vainqueurs. Les poteaux Bis sont sculptés par les Maîtres des sculpteurs parmi les plus renommés, à l'intérieur de la maison des hommes. Il sont par la suite érigés devant celle-ci. Traditionnellement, après la cérémonie, ils sont abandonnés dans les champs de sago, destinés ainsi au pourrissement. Alors, les âmes des ancêtres sont libérées et retournent à la terre, favorisant ainsi une future bonne récolte. On peut voir apparaître sur les personnages des scarifications, témoignages de pratiques initiatiques de la société masculine. H : 4,5 m environ. . Asmat central, Irian Jaya, Nouvelle Guinée. Collecté sur place dans le dernier quart du XXème siècle. Bibliographie : - Musée de Berlin « Asmat, Mythos und Kunst im Leben mit den Attnen ».1995. P 132 à 138. - Meyer Anthony « Océanic Art » Ed. Kanemann.1995. Pièce en rapport : Œuvres similaires dans la collection Michael C. Rockefeller au Métropolitan Museum . On en trouvera aussi deux spécimens au Musée des Arts d'Afrique et d' Océanie ( Paris) sous les numéros d'inventaire AP 91-123 et AP 91-124. 18 000/20 000 e

Auktionsarchiv: Los-Nr. 428
Auktion:
Datum:
09.03.2002
Auktionshaus:
Tessier-Sarrou & Associés
8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
Frankreich
mail@tessier-sarrou.com
+33 (0)1 40130779
+33 (0)1 42336194
Beschreibung:

Grand poteau Bis en bois de palétuvier, participant ainsi au retour à la terre et au cycle de la vie et de la mort. Ce poteau était censé, honorer la généalogie des coupeurs de têtes, et contenir les esprits. Recouvert par endroit de colorants minéraux, l'ensemble a la forme d'un grand mat stylisé. Dans le passé, les poteaux Bis étaient un signe visible d'engagement de venger les ancêtres morts. Des représentations d'ancêtres sont sculptées dans des positions différentes et émergent en relief. Ce totem symbolise la fécondité ; en fait cette œuvre n'est pas sculptée dans un tronc d'arbre en position naturelle de croissance mais dans la souche de l'arbre qui se retrouve dans la partie haute du poteau. La racine représente le sexe masculin en tant que perpétuation du clan et espoir de descendance. La racine de palétuvier sculptée est décorée d'ornements typiques de la chasse à la tête. Le processus de coupe et de transport de l'arbre qui servira à confectionner l'œuvre, est similaire à celui de la chasse à la tête en ce qui concerne la manière de tuer l'ennemi et de ramener son corps dans le village des vainqueurs. Les poteaux Bis sont sculptés par les Maîtres des sculpteurs parmi les plus renommés, à l'intérieur de la maison des hommes. Il sont par la suite érigés devant celle-ci. Traditionnellement, après la cérémonie, ils sont abandonnés dans les champs de sago, destinés ainsi au pourrissement. Alors, les âmes des ancêtres sont libérées et retournent à la terre, favorisant ainsi une future bonne récolte. On peut voir apparaître sur les personnages des scarifications, témoignages de pratiques initiatiques de la société masculine. H : 4,5 m environ. . Asmat central, Irian Jaya, Nouvelle Guinée. Collecté sur place dans le dernier quart du XXème siècle. Bibliographie : - Musée de Berlin « Asmat, Mythos und Kunst im Leben mit den Attnen ».1995. P 132 à 138. - Meyer Anthony « Océanic Art » Ed. Kanemann.1995. Pièce en rapport : Œuvres similaires dans la collection Michael C. Rockefeller au Métropolitan Museum . On en trouvera aussi deux spécimens au Musée des Arts d'Afrique et d' Océanie ( Paris) sous les numéros d'inventaire AP 91-123 et AP 91-124. 18 000/20 000 e

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09.03.2002
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