Grande tenue de cérémonie du ministre Alexandre, Florian, Joseph, comte Colonna Walewski, fils de Napoléon 1er Rare habit de grande tenue de cérémonie de ministre, selon le règlement du 22 février 1852, en drap bleu national, coupé droit sur le devant, fond de collet et parements en velours noir, à neuf boutons dorés mats à l'aigle en relief entouré de branches d'olivier, richement brodé en cannetille d'or au collet, parements, poitrine, écusson de taille, bouquets de poche, baguette et bord courant. Les broderies figurent des frises fleuries, feuillages et impériales. A l'intérieur étiquette d'appartenance, en soie, cousue au niveau du cou, portant l'écriture manuscrite: Walewski, Alex. Plaque de grand croix de l'ordre de la Légion d'honneur en argent poinçonné par Ouizille Lemoine, Lemoine fils successeur, joaillier de la Légion d'honneur, rue Duphot n° 7 Paris; sur l'agrafe, deux poinçons à tête de sanglier. diam: 91 mm T.B.E. Le 31 mars 1856, Alexandre Walewski est élevé au rang de Grand Croix de la Légion d'Honneur. Bicorne en feutre taupé noir à plumes d'autruche blanches pour les ministres, cocarde gaufrée tricolore, ganse à motif en cannetille dorée, bouton doré à l'aigle non couronné, en relief entouré d'une feuille de chêne et de laurier, marque dorée du chapelier, imprimée en fond de coiffe sous couronne impériale: Jte Pinaud et Amour, 89, rue Richelieu, Frs de S.M.l'Empereur. B.E. Epoque Second Empire. (petite réparation dans le dos). Biographie: Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski (*), homme politique français, dit «Walewski le lettré», grand commis de l'état, né le 4 mai 1810 au château de Valewice près de Varsovie en Pologne et mort à Strasbourg le 27 septembre 1868, est le fils naturel de Napoléon 1er (dont la ressemblance est frappante) et de Marie Walewska, née Laczynska, de noblesse polonaise. A quatre ans, il accompagne sa mère à l'île d'Elbe pour voir son père biologique, l'empereur exilé. Elevé à Genève, il revient en Pologne en 1824 puis s'embarque pour l'Angleterre pour arriver à Paris où, chargé en 1830 d'une mission secrète en Pologne, il se bat pour son indépendance. De retour à Paris, il se fait naturaliser français et est nommé officier d'ordonnance du maréchal Gérard puis comme capitaine, passe dans la Légion étrangère et ensuite au 2ème Chasseurs d'Afrique puis obtient le poste de directeur des aff aires arabes à Oran. De nouveau en France, il passe au 4ème Hussards et donne sa démission pour devenir écrivain et auteur dramatique. Après deux missions gouvernementales en Turquie et en Argentine, il est nommé ministre plénipotentiaire à Florence en 1849 puis ambassadeur à Naples, à Madrid et à Londres, par le premier président de la République française, Louis Napoléon Bonaparte. Il est également chargé de la restitution, auprès de l'Angleterre, du testament de Napoléon 1er.. Négociateur habile, il est élevé à la dignité de sénateur le 26 avril 1855 et succède le 7 mai à Drouyn de Lhuys comme ministre des aff aires étrangères. C'est en cette qualité qu'il préside, comme grand ordonnateur, le congrès de Paris après la guerre de Crimée, aboutissant à la signature du traité de Paris, le 30 mars 1856, remettant la France à sa place prépondérante, perdue après le désastreux congrès de Vienne en 1815. Le 23 novembre 1860, il est nommé ministre d'état (titre correspondant au premier ministre de notre époque) avec en charge la direction des Beaux-arts. Il n'a de cesse d'enrichir les musées et les bibliothèques et plaide aussi pour les pensions d'artistes et de savants. Il présente une loi sur la propriété artistique et littéraire qui sera adoptée par le Corps législatif. Par ailleurs, il se préoccupe activement du tout nouvel Opéra de Paris dont il posera la première pierre. Démissionnaire de ses postes de ministre en 1863 et sénateur en 1865, il est élu député le 29 août de la même année et remplace à la présidence le duc de Morny décédé. De nouveau démissionnaire de ce poste, il rentre au Sénat pou
Grande tenue de cérémonie du ministre Alexandre, Florian, Joseph, comte Colonna Walewski, fils de Napoléon 1er Rare habit de grande tenue de cérémonie de ministre, selon le règlement du 22 février 1852, en drap bleu national, coupé droit sur le devant, fond de collet et parements en velours noir, à neuf boutons dorés mats à l'aigle en relief entouré de branches d'olivier, richement brodé en cannetille d'or au collet, parements, poitrine, écusson de taille, bouquets de poche, baguette et bord courant. Les broderies figurent des frises fleuries, feuillages et impériales. A l'intérieur étiquette d'appartenance, en soie, cousue au niveau du cou, portant l'écriture manuscrite: Walewski, Alex. Plaque de grand croix de l'ordre de la Légion d'honneur en argent poinçonné par Ouizille Lemoine, Lemoine fils successeur, joaillier de la Légion d'honneur, rue Duphot n° 7 Paris; sur l'agrafe, deux poinçons à tête de sanglier. diam: 91 mm T.B.E. Le 31 mars 1856, Alexandre Walewski est élevé au rang de Grand Croix de la Légion d'Honneur. Bicorne en feutre taupé noir à plumes d'autruche blanches pour les ministres, cocarde gaufrée tricolore, ganse à motif en cannetille dorée, bouton doré à l'aigle non couronné, en relief entouré d'une feuille de chêne et de laurier, marque dorée du chapelier, imprimée en fond de coiffe sous couronne impériale: Jte Pinaud et Amour, 89, rue Richelieu, Frs de S.M.l'Empereur. B.E. Epoque Second Empire. (petite réparation dans le dos). Biographie: Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski (*), homme politique français, dit «Walewski le lettré», grand commis de l'état, né le 4 mai 1810 au château de Valewice près de Varsovie en Pologne et mort à Strasbourg le 27 septembre 1868, est le fils naturel de Napoléon 1er (dont la ressemblance est frappante) et de Marie Walewska, née Laczynska, de noblesse polonaise. A quatre ans, il accompagne sa mère à l'île d'Elbe pour voir son père biologique, l'empereur exilé. Elevé à Genève, il revient en Pologne en 1824 puis s'embarque pour l'Angleterre pour arriver à Paris où, chargé en 1830 d'une mission secrète en Pologne, il se bat pour son indépendance. De retour à Paris, il se fait naturaliser français et est nommé officier d'ordonnance du maréchal Gérard puis comme capitaine, passe dans la Légion étrangère et ensuite au 2ème Chasseurs d'Afrique puis obtient le poste de directeur des aff aires arabes à Oran. De nouveau en France, il passe au 4ème Hussards et donne sa démission pour devenir écrivain et auteur dramatique. Après deux missions gouvernementales en Turquie et en Argentine, il est nommé ministre plénipotentiaire à Florence en 1849 puis ambassadeur à Naples, à Madrid et à Londres, par le premier président de la République française, Louis Napoléon Bonaparte. Il est également chargé de la restitution, auprès de l'Angleterre, du testament de Napoléon 1er.. Négociateur habile, il est élevé à la dignité de sénateur le 26 avril 1855 et succède le 7 mai à Drouyn de Lhuys comme ministre des aff aires étrangères. C'est en cette qualité qu'il préside, comme grand ordonnateur, le congrès de Paris après la guerre de Crimée, aboutissant à la signature du traité de Paris, le 30 mars 1856, remettant la France à sa place prépondérante, perdue après le désastreux congrès de Vienne en 1815. Le 23 novembre 1860, il est nommé ministre d'état (titre correspondant au premier ministre de notre époque) avec en charge la direction des Beaux-arts. Il n'a de cesse d'enrichir les musées et les bibliothèques et plaide aussi pour les pensions d'artistes et de savants. Il présente une loi sur la propriété artistique et littéraire qui sera adoptée par le Corps législatif. Par ailleurs, il se préoccupe activement du tout nouvel Opéra de Paris dont il posera la première pierre. Démissionnaire de ses postes de ministre en 1863 et sénateur en 1865, il est élu député le 29 août de la même année et remplace à la présidence le duc de Morny décédé. De nouveau démissionnaire de ce poste, il rentre au Sénat pou
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