Premium-Seiten ohne Registrierung:

Auktionsarchiv: Los-Nr. 113

GRANDVILLE (J. I. I. Gérard, dit Jean-Jacques… ...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
6.200 €
ca. 8.453 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 113

GRANDVILLE (J. I. I. Gérard, dit Jean-Jacques… ...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
6.200 €
ca. 8.453 $
Beschreibung:

GRANDVILLE (J. I. I. Gérard, dit Jean-Jacques… ). Scènes de la vie privée et publique des animaux. Paris, J. Hetzel et Paulin – J. Hetzel, 1842, 2 vol. grand in-8°, chagrin vert bouteille, sur les plats, jeu de filets à froid enserrant un décor de plaques animalières, dos lisses ornés de plaques sur le même thème, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure d’éditeur). Des écrivains renommés, un éditeur inspiré… Pour des raisons de coûts, les éditeurs de livres illustrés des années 1830-1840 ne peuvent guère espérer obtenir d’écrivains célèbres autre chose que « quelques pages spirituelles et bien écrites ». Ainsi, à l’instar des Français peints par eux-mêmes, édité par Léon Curmer en 1839-1841, Les Scènes de la vie des animaux que publie Jules Hetzel en 1842 est un livre à plusieurs mains. Balzac, Nodier et sa fille, Marie Ménessier-Nodier, Jules Janin, George Sand Alfred de Musset et son frère Paul, Hetzel lui-même, sous le nom de P.-J. Stahl, participent, entre autres, à cette vaste fresque, qui sera le premier grand succès éditorial du futur éditeur de Jules Verne. … et un dessinateur de génie, pour un monument de l’édition illustrée du XIXe siècle. À la différence des Français de Curmer, auquel collaborent aussi plusieurs illustrateurs, Hetzel décide de confier toute l’illustration des Scènes à Jean-Jacques Grandville (1803-1848), dont il apprécie le talent de dessinateur animalier. En 1840, celui-ci est à l’apogée de son art. Caricaturiste hors pair, collaborateur de journaux tels que La Caricature ou Le Charivari (on lui doit le fameux portrait-charge de Louis-Philippe en poire), il est accablé par la police de Thiers qui a établi une censure préalable à la publication de caricatures. Il se tourne alors plus intensément vers l’illustration de livres et donne de nombreux dessins pour les Fables de La Fontaine (1838-1840), Gulliver de Swift (1838) et de très nombreuses autres éditions. Il compose aussi ses propres ouvrages : Un autre monde (1844) ou encore Les Fleurs animées (1847). Pour les Scènes de la vie des animaux, il parvient à unifier et à magnifier avec fantaisie, ce tableau satirique de l’époque, dont le thème n’est pas sans rappeler le principe de la fable. Alors que le XIXe siècle finissant l’avait un peu oublié (à l’exception d’un Odilon Redon (1840-1916)…), ses animaux et ses fleurs anthropomorphes, ses fantasmagories et métamorphoses empreintes d’un bizarre baudelairien… feront que Grandville, au début des années 1920, sera « redécouvert » par les surréalistes, en particulier par Max Ernst (1891-1976) qui le revendiquera comme l’un de ses maîtres. Deux frontispices, 199 figures hors-texte et de nombreuses vignettes, l’ensemble gravé sur bois d’après les dessins de Jean-Jacques Grandville. Premier tome en deuxième tirage, second tome en premier tirage. Exemplaire en reliures d’éditeur en chagrin, condition rare. Elles sont ornées de plaques spécialement réalisées d’après les couvertures dessinées par Grandville. Il existe des variantes dans les plaques. Des cartonnages et reliures décorées de scènes animées : une première accroche visuelle du texte. Recouverts le plus souvent de papier ou de percaline, les cartonnages et reliures d’éditeur décorés furent regardés par les amateurs du milieu du XIXe siècle comme des produits commerciaux de petite qualité et d’un goût clinquant. À l’origine, leurs décors, sur les plats et sur le dos, ne voulaient de fait que reproduire à moindres frais ceux des sompteuses reliures romantiques. Mais très vite, ces décors firent appel à de véritables scènes animées – lithographiées ou gravées sur plaques et frappées ensuite à l’or – qui bientôt s’inspirèrent des illustrations mêmes de l’ouvrage. Ils constituent ainsi la première tentative pour donner au livre une vêture qui annonce et préfigure son contenu. Pour Henri Béraldi, cette « idée originale », qui avait pour premier motif de concourir à une meilleure diffusion des livres, et en particulier des livres illustrés s

Auktionsarchiv: Los-Nr. 113
Auktion:
Datum:
24.10.2013
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

GRANDVILLE (J. I. I. Gérard, dit Jean-Jacques… ). Scènes de la vie privée et publique des animaux. Paris, J. Hetzel et Paulin – J. Hetzel, 1842, 2 vol. grand in-8°, chagrin vert bouteille, sur les plats, jeu de filets à froid enserrant un décor de plaques animalières, dos lisses ornés de plaques sur le même thème, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure d’éditeur). Des écrivains renommés, un éditeur inspiré… Pour des raisons de coûts, les éditeurs de livres illustrés des années 1830-1840 ne peuvent guère espérer obtenir d’écrivains célèbres autre chose que « quelques pages spirituelles et bien écrites ». Ainsi, à l’instar des Français peints par eux-mêmes, édité par Léon Curmer en 1839-1841, Les Scènes de la vie des animaux que publie Jules Hetzel en 1842 est un livre à plusieurs mains. Balzac, Nodier et sa fille, Marie Ménessier-Nodier, Jules Janin, George Sand Alfred de Musset et son frère Paul, Hetzel lui-même, sous le nom de P.-J. Stahl, participent, entre autres, à cette vaste fresque, qui sera le premier grand succès éditorial du futur éditeur de Jules Verne. … et un dessinateur de génie, pour un monument de l’édition illustrée du XIXe siècle. À la différence des Français de Curmer, auquel collaborent aussi plusieurs illustrateurs, Hetzel décide de confier toute l’illustration des Scènes à Jean-Jacques Grandville (1803-1848), dont il apprécie le talent de dessinateur animalier. En 1840, celui-ci est à l’apogée de son art. Caricaturiste hors pair, collaborateur de journaux tels que La Caricature ou Le Charivari (on lui doit le fameux portrait-charge de Louis-Philippe en poire), il est accablé par la police de Thiers qui a établi une censure préalable à la publication de caricatures. Il se tourne alors plus intensément vers l’illustration de livres et donne de nombreux dessins pour les Fables de La Fontaine (1838-1840), Gulliver de Swift (1838) et de très nombreuses autres éditions. Il compose aussi ses propres ouvrages : Un autre monde (1844) ou encore Les Fleurs animées (1847). Pour les Scènes de la vie des animaux, il parvient à unifier et à magnifier avec fantaisie, ce tableau satirique de l’époque, dont le thème n’est pas sans rappeler le principe de la fable. Alors que le XIXe siècle finissant l’avait un peu oublié (à l’exception d’un Odilon Redon (1840-1916)…), ses animaux et ses fleurs anthropomorphes, ses fantasmagories et métamorphoses empreintes d’un bizarre baudelairien… feront que Grandville, au début des années 1920, sera « redécouvert » par les surréalistes, en particulier par Max Ernst (1891-1976) qui le revendiquera comme l’un de ses maîtres. Deux frontispices, 199 figures hors-texte et de nombreuses vignettes, l’ensemble gravé sur bois d’après les dessins de Jean-Jacques Grandville. Premier tome en deuxième tirage, second tome en premier tirage. Exemplaire en reliures d’éditeur en chagrin, condition rare. Elles sont ornées de plaques spécialement réalisées d’après les couvertures dessinées par Grandville. Il existe des variantes dans les plaques. Des cartonnages et reliures décorées de scènes animées : une première accroche visuelle du texte. Recouverts le plus souvent de papier ou de percaline, les cartonnages et reliures d’éditeur décorés furent regardés par les amateurs du milieu du XIXe siècle comme des produits commerciaux de petite qualité et d’un goût clinquant. À l’origine, leurs décors, sur les plats et sur le dos, ne voulaient de fait que reproduire à moindres frais ceux des sompteuses reliures romantiques. Mais très vite, ces décors firent appel à de véritables scènes animées – lithographiées ou gravées sur plaques et frappées ensuite à l’or – qui bientôt s’inspirèrent des illustrations mêmes de l’ouvrage. Ils constituent ainsi la première tentative pour donner au livre une vêture qui annonce et préfigure son contenu. Pour Henri Béraldi, cette « idée originale », qui avait pour premier motif de concourir à une meilleure diffusion des livres, et en particulier des livres illustrés s

Auktionsarchiv: Los-Nr. 113
Auktion:
Datum:
24.10.2013
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
LotSearch ausprobieren

Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!

  • Auktionssuche und Bieten
  • Preisdatenbank und Analysen
  • Individuelle automatische Suchaufträge
Jetzt einen Suchauftrag anlegen!

Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.

Suchauftrag anlegen