Guillaume APOLLINAIRE Alcools. Poèmes (1898-1913). Avec un portrait de l'auteur par Pablo Picasso Paris: Mercure de France, 1913 In-12, 180 x 112 mm. 2 ff. bl., 204 pp., 2 ff. n. ch.; en frontispice portrait d'Apollinaire par Picasso. RELIURE SIGNÉE DE PAUL BONET, DATÉE DE 1948. Maroquin marron, grandes compositions mosaïquées transposant le portrait d'Apollinaire par Picasso. Dos lisse portant le titre en lettres dorées. Doublures bord à bord et gardes de veau vert. Tranches dorées sur témoins. Chemise, étui. Edition originale. Exemplaire numéroté sur papier d'édition comportant un envoi autographe signé de l'auteur: A Frédéric Boutet / Son ami / Guillaume Apollinaire Exceptionnel exemplaire dans lequel ont été ajoutés: - le brouillon d'un poème autographe corrigé d'Apollinaire : 8 vers dont un entièrement biffé, formant un quatrain et un tercet, à l'encre noire sur un papier d'emballage, incipit: Printemps voici le soir mais le jour se prolonge [...] - un dessin original à la mine de plomb de Louis Marcoussis : non signé, préparatoire au portrait cubiste d'Apollinaire, 155 x 87 mm, sur papier vergé. Le poète se tient assis à sa table de travail, une main tenant une feuille sur laquelle figurent les premiers mots de Zone ; derrière le poète, des livres égrènent les titres de ses oeuvres. Très belle étude, présentant des variantes, pour le fameux portrait du poète gravé en 1912. Provenance : de la bibliothèque du libraire Georges Heilbrun (ex-libris). L'écrivain et journaliste Frédéric Boutet (1874-1941) avait fait la connaissance de Guillaume Apollinaire à la Closerie des Lilas, en 1903, à une époque où le poète traversait une période de crise après ses déboires sentimentaux avec Annie Playden. Une amitié était née entre le poète et Frédéric Boutet, qui devait sa renommée à des recueils de contes fantastiques dont le premier, publié en 1898, Les Contes de la nuit d'inspiration décadente et symboliste, avait été très apprécié. De son côté, Apollinaire allait faire paraître de mars à août 1904, dans sa revue Le Festin d'Esope , la première version de L'Enchanteur pourrissant . Le personnage de Merlin l'enchanteur ne devait pas déplaire à Frédéric Boutet, devenu un maître du roman fantastique, dont beaucoup de titres figurent encore aujourd'hui parmi les classiques du genre: Histoires vraisemblables, Le reflet de Claude Mercoeur, Le Spectre de Mr Imberger, La Cité des Morts , entre autres. Peut-être par un clin d'oeil amical, la célèbre nature morte de Picasso datant de 1912-1913, "Compotier avec fruits, violon et verre", fait apparaître sous forme de papier collé un journal plié dont on ne voit qu'une partie du nom "[ Jou ] rnal ", ainsi qu'un titre d'article "[ app ] arition "; il s'agit d'un article de Frédéric Boutet publié dans Le Journal du 9 décembre 1912. En 1918, Apollinaire dédia à Frédéric Boutet un poème de Calligrammes intitulé Arbre . En 1927, Frédéric Boutet participa à la création de la célèbre collection policière Le Masque , avant d'entreprendre un Dictionnaire des sciences occultes publié en 1937. Référence: Paul Bonet, Carnets , notice descriptive n° 846: "interprétation amusante (je crois) du portrait". Paul Bonet donne les dates de mars 48 pour la reliure exécutée par Desmules, et septembre 48 pour la dorure par Arnoult. Bonet réalisa au total onze reliures pour ce titre. Celle-ci en est la quatrième.
Guillaume APOLLINAIRE Alcools. Poèmes (1898-1913). Avec un portrait de l'auteur par Pablo Picasso Paris: Mercure de France, 1913 In-12, 180 x 112 mm. 2 ff. bl., 204 pp., 2 ff. n. ch.; en frontispice portrait d'Apollinaire par Picasso. RELIURE SIGNÉE DE PAUL BONET, DATÉE DE 1948. Maroquin marron, grandes compositions mosaïquées transposant le portrait d'Apollinaire par Picasso. Dos lisse portant le titre en lettres dorées. Doublures bord à bord et gardes de veau vert. Tranches dorées sur témoins. Chemise, étui. Edition originale. Exemplaire numéroté sur papier d'édition comportant un envoi autographe signé de l'auteur: A Frédéric Boutet / Son ami / Guillaume Apollinaire Exceptionnel exemplaire dans lequel ont été ajoutés: - le brouillon d'un poème autographe corrigé d'Apollinaire : 8 vers dont un entièrement biffé, formant un quatrain et un tercet, à l'encre noire sur un papier d'emballage, incipit: Printemps voici le soir mais le jour se prolonge [...] - un dessin original à la mine de plomb de Louis Marcoussis : non signé, préparatoire au portrait cubiste d'Apollinaire, 155 x 87 mm, sur papier vergé. Le poète se tient assis à sa table de travail, une main tenant une feuille sur laquelle figurent les premiers mots de Zone ; derrière le poète, des livres égrènent les titres de ses oeuvres. Très belle étude, présentant des variantes, pour le fameux portrait du poète gravé en 1912. Provenance : de la bibliothèque du libraire Georges Heilbrun (ex-libris). L'écrivain et journaliste Frédéric Boutet (1874-1941) avait fait la connaissance de Guillaume Apollinaire à la Closerie des Lilas, en 1903, à une époque où le poète traversait une période de crise après ses déboires sentimentaux avec Annie Playden. Une amitié était née entre le poète et Frédéric Boutet, qui devait sa renommée à des recueils de contes fantastiques dont le premier, publié en 1898, Les Contes de la nuit d'inspiration décadente et symboliste, avait été très apprécié. De son côté, Apollinaire allait faire paraître de mars à août 1904, dans sa revue Le Festin d'Esope , la première version de L'Enchanteur pourrissant . Le personnage de Merlin l'enchanteur ne devait pas déplaire à Frédéric Boutet, devenu un maître du roman fantastique, dont beaucoup de titres figurent encore aujourd'hui parmi les classiques du genre: Histoires vraisemblables, Le reflet de Claude Mercoeur, Le Spectre de Mr Imberger, La Cité des Morts , entre autres. Peut-être par un clin d'oeil amical, la célèbre nature morte de Picasso datant de 1912-1913, "Compotier avec fruits, violon et verre", fait apparaître sous forme de papier collé un journal plié dont on ne voit qu'une partie du nom "[ Jou ] rnal ", ainsi qu'un titre d'article "[ app ] arition "; il s'agit d'un article de Frédéric Boutet publié dans Le Journal du 9 décembre 1912. En 1918, Apollinaire dédia à Frédéric Boutet un poème de Calligrammes intitulé Arbre . En 1927, Frédéric Boutet participa à la création de la célèbre collection policière Le Masque , avant d'entreprendre un Dictionnaire des sciences occultes publié en 1937. Référence: Paul Bonet, Carnets , notice descriptive n° 846: "interprétation amusante (je crois) du portrait". Paul Bonet donne les dates de mars 48 pour la reliure exécutée par Desmules, et septembre 48 pour la dorure par Arnoult. Bonet réalisa au total onze reliures pour ce titre. Celle-ci en est la quatrième.
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