Beschreibung:

Henri II de BOURBON-CONDÉ (1588-1646) - Premier prince de sang, il participa aux nombreuses campagnes menées par Louis XIII. En 1638, il commanda une des armées luttant contre l'Espagne sur la frontière des Pyrénées. Son fils, Louis II de Condé, dit le Grand Condé, le vainqueur de Rocroi, avait épousé la fille du maréchal de Brézé, Claire-Clémence de Maillé. 22 L.a.s. et 2 L.s. «Henry de Bourbon» adressées entre le 3 janvier 1641 et le 17 juin 1642 au maréchal de Brézé. Lettres de format in-4 et demi-folio, présentant la plupart des cachets de cire de fermeture à ses armes, sur des lacs de soie. Les premières lettres, écrites de Narbonne et de Limoux, annoncent des envois d'argent pour payer les troupes engagées à la prise de Perpignan, l'envoi de munitions et l'envoi de paille et d'avoine. Les suivantes, de Dijon, puis de Paris, contiennent des conseils de prudence concernant son attitude envers le roi et le cardinal: - Limoux, le 27 novembre 1641: «... il ne faut rien épargner et prendre Perpignan...». - Fabrezan, le 29 novembre 1641 - Relative à l'envoi de subsistances pour son armée et qu'il lui appartient de prendre Perpignan. Il lui dit aussi avoir trouvé admirables les lettres qu'il a adressées à la Cour. - Nérac le 4 septembre 1641 - Il se dit ravi des bonnes nouvelles qu'il a reçues. - Casteljaloux, le 6 novembre 1641 - Pour lui recommander le baron d'Orhès, lieutenant colonel du régiment de Béarn. - Casteljaloux, le 7 décembre 1641 - Il lui apprend qu'il peut ordonner tout ce qu'il voudra, ce sera payé. Il lui demande de prendre des mesures sévères contre ceux qui portent des vivres à Perpignan. - Aixe (en Limousin), le 12 décembre 1641 - Il a appris avec joie ses succès. - Dijon, 29 décembre 1641 - Il se réjouit de sa réussite et l'informe qu'il a donné des ordres pour que toutes ses demandes soient satisfaites. - Dijon, le 30 décembre 1841 - Il se réjouit à nouveau de ses succès entre le 21 et le 24, mais craint de voir sa personne trop exposée. - Dijon, le 3 janvier 1642 - Il lui témoigne sa joie pour le résultat du combat du 27, mais craint toujours de le voir trop s'exposer. Et l'informe partir pour Paris. - Paris, le 4 février 1642 - Pour lui recommander M. de Boessac pour son quartier d'hiver. - Paris, le 8 février 1642 - Il se dit satisfait des positions qu'il a prises et prie Dieu de le faire entrer dans Perpignan avant l'arrivée du roi. - Paris, le 19 février 1642 - Il approuve sa résolution d'attendre la venue du Roi et du Cardinal et de ne quitter le Roussillon avant d'avoir reçu leurs ordres. - Paris, le 9 mars 1642 - Il insiste pour qu'il attende le roi et le cardinal, afin de prendre leurs ordres directement et lui renouvelle son soutien. - Paris, le 16 mars 1642 - Il se réjouit de l'accueil qu'il a reçu à Barcelone, mais regrette qu'il n'ait attendu le roi et le cardinal pour recevoir leurs ordres de leur bouche. - Paris, le 28 mars 1642 - Il lui demande s'il est vrai que l'Aragon se soit révolté, et s'inquiète de le savoir malade et lui donne des nouvelles de ses enfants. - Paris, le 5 avril 1642 - Il a parlé au surintendant de ses intérêts et lui apprend que son fils (Louis de Bourbon, gendre du maréchal) allait rejoindre le cardinal. - Paris, le 8 mai 1642 - Il se dit ravi qu'il verra le roi et le cardinal et d'avoir de ses nouvelles. - Paris, le 12 mai 1642 - Il a appris avec une joie bien vive son arrivée à Narbonne et dit avoir parlé de ses intérêts au surintendant. - Paris, 13 juin 1642 - Il l'informe que le porteur de son billet lui donnera de ses nouvelles et qu'il peut le croire en tout. - Paris, le 17 juin 1642 - Il lui dit prier Dieu pour sa santé et lui renouvelle son affection. L'ensemble comporte également 2 P.s. «Henri de Bourbon» datées 27 janvier et 27 novembre 1641, relatives à des ordonnance pour faire payer au maréchal de Brézé les denier nécessaires à la subsistance des armées de Catalogne et de Roussillon et lui faire parvenir de la paille et de l'avoine par voie de mer