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Auktionsarchiv: Los-Nr. 98

HERGÉ Georges Remi dit (1907 - 1983) TINTIN

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
87.581 €
ca. 121.718 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 98

HERGÉ Georges Remi dit (1907 - 1983) TINTIN

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87.581 €
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Beschreibung:

HERGÉ Georges Remi dit (1907 - 1983) TINTIN VOL 714 POUR SYDNEY Mine de plomb pour le crayonné de la planche 38 de cet album publié en 1968 aux éditions Casterman. Crayonnés dans la marge inférieure. Dans la marge supérieure, 2 crayonnés à la mine de plomb représentant Tintin courant. Au verso, plusieurs story-boards très sommaires à la mine de plomb pour la planche 39 de cet album. Tintin y est représenté de nombreuses fois même si de manière très sommaire. 54,4 x 36,6 cm. Encadrée. Excellent état, le papier légèrement jauni. Superbe planche d'action où Tintin, Milou, Haddock, le docteur Krollspell et Carreidas fuient Allan et ses sbires et découvrent l'entrée du passage souterrain, guidés par une voix encore mystérieuse qui est celle du télépathe Mik Ezdanitoff. Exceptionnelle planche où Tintin apparaît quasiment sur chaque case ! HERGÉ – MARCEL STAL : UNE RENCONTRE LÉGENDAIRE De 1965 à 1970, l'actuel propriétaire de ces 2 planches (présentées sous les lots 98 et 99) vivait à Bruxelles, fréquentant assidûment la galerie Carrefour, alors dirigée par le grand marchand d'art Marcel Stal et située Galerie Louise à Bruxelles. Certains samedis, quelques passionnés, artistes et amateurs d'art se retrouvaient autour d'un verre de vin pour discuter de l'Art avec un grand « A » et de la création artistique. L'un de ces samedis, où Hergé était présent, il participa activement aux conversations. Ce jour-là, l'actuel propriétaire des œuvres ici présentées parla longuement avec Hergé de la place de la bande dessinée dans le monde de l'« Art ». Ce sujet passionnait Hergé qui, depuis quelques années, était également passé du statut d'artiste au statut complémentaire de collectionneur d'art contemporain. La discussion se focalisa sur l'idée que la bande dessinée était un « Art » à part entière, à élever au même rang que la peinture, le dessin ou la sculpture. Pour l'actuel propriétaire des œuvres présentées aujourd'hui, les planches de bandes dessinées n'étaient des œuvres d'art qu'à leur état de crayonné et perdaient ce statut à partir du moment où elles étaient encrées, le geste et l'expression de l'esprit s'en trouvant par là même gommés ; la mise en couleur ainsi que la publication ne faisant qu'altérer ce statut initial d'œuvre d'« Art ». À ce moment de la discussion, tous les gens de la réunion étant partis, Hergé proposa à notre vendeur de le revoir afin de lui montrer et de lui offrir un échantillon de son art « true art », et ce à la seule condition qu'il accepte d'aller le voir à son studio la semaine suivante. C'est au cours de cette seconde rencontre qu'Hergé lui offrit ces 2 planches. La galerie de Marcel Stal était située à deux pas des studios Hergé. Ce dernier la fréquentait souvent en tant qu'amateur et collectionneur. Autodidacte, Hergé est venu à l'art grâce à sa rencontre avec Marcel Stal, ancien colonel de l'armée belge et collectionneur des céramiques de Charles Catteau. « Stal était un gentleman plein d'humour et d'impertinence qui aurait pu jaillir d'un roman anglais », se rappelle Pierre Sterckx, ami de Stal et d'Hergé, professeur à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris et critique d'art. C'était un gaffeur distrait comme Hergé les affectionnait. Le « mille sabords ! » serait de lui. Marcel Stal accueille dans sa galerie-forum tout le monde de l'art, y compris son voisin Hergé. Cette galerie inspira Hergé au point de devenir la « Galerie Fourcart » dans l'album inachevé « L'Alph-Art » ! Des rumeurs ont circulé selon lesquelles, à partir du Vol 714, Hergé se serait désengagé de son œuvre, laissant à Bob de Moor et au studio le soin de les réaliser. Ces deux crayonnés d'Hergé prouvent tout le contraire. Le trait y est incisif et bouillonnant. Les repentirs, ajouts, dérives en marges sont la preuve que le père de Tintin n'était pas fatigué de sa table à dessin ! Une des deux planches insiste sur l'expressivité des visages : Rastapopoulos est à la limite de l'explosion et le papier risque d'y être transp

Auktionsarchiv: Los-Nr. 98
Auktion:
Datum:
09.10.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

HERGÉ Georges Remi dit (1907 - 1983) TINTIN VOL 714 POUR SYDNEY Mine de plomb pour le crayonné de la planche 38 de cet album publié en 1968 aux éditions Casterman. Crayonnés dans la marge inférieure. Dans la marge supérieure, 2 crayonnés à la mine de plomb représentant Tintin courant. Au verso, plusieurs story-boards très sommaires à la mine de plomb pour la planche 39 de cet album. Tintin y est représenté de nombreuses fois même si de manière très sommaire. 54,4 x 36,6 cm. Encadrée. Excellent état, le papier légèrement jauni. Superbe planche d'action où Tintin, Milou, Haddock, le docteur Krollspell et Carreidas fuient Allan et ses sbires et découvrent l'entrée du passage souterrain, guidés par une voix encore mystérieuse qui est celle du télépathe Mik Ezdanitoff. Exceptionnelle planche où Tintin apparaît quasiment sur chaque case ! HERGÉ – MARCEL STAL : UNE RENCONTRE LÉGENDAIRE De 1965 à 1970, l'actuel propriétaire de ces 2 planches (présentées sous les lots 98 et 99) vivait à Bruxelles, fréquentant assidûment la galerie Carrefour, alors dirigée par le grand marchand d'art Marcel Stal et située Galerie Louise à Bruxelles. Certains samedis, quelques passionnés, artistes et amateurs d'art se retrouvaient autour d'un verre de vin pour discuter de l'Art avec un grand « A » et de la création artistique. L'un de ces samedis, où Hergé était présent, il participa activement aux conversations. Ce jour-là, l'actuel propriétaire des œuvres ici présentées parla longuement avec Hergé de la place de la bande dessinée dans le monde de l'« Art ». Ce sujet passionnait Hergé qui, depuis quelques années, était également passé du statut d'artiste au statut complémentaire de collectionneur d'art contemporain. La discussion se focalisa sur l'idée que la bande dessinée était un « Art » à part entière, à élever au même rang que la peinture, le dessin ou la sculpture. Pour l'actuel propriétaire des œuvres présentées aujourd'hui, les planches de bandes dessinées n'étaient des œuvres d'art qu'à leur état de crayonné et perdaient ce statut à partir du moment où elles étaient encrées, le geste et l'expression de l'esprit s'en trouvant par là même gommés ; la mise en couleur ainsi que la publication ne faisant qu'altérer ce statut initial d'œuvre d'« Art ». À ce moment de la discussion, tous les gens de la réunion étant partis, Hergé proposa à notre vendeur de le revoir afin de lui montrer et de lui offrir un échantillon de son art « true art », et ce à la seule condition qu'il accepte d'aller le voir à son studio la semaine suivante. C'est au cours de cette seconde rencontre qu'Hergé lui offrit ces 2 planches. La galerie de Marcel Stal était située à deux pas des studios Hergé. Ce dernier la fréquentait souvent en tant qu'amateur et collectionneur. Autodidacte, Hergé est venu à l'art grâce à sa rencontre avec Marcel Stal, ancien colonel de l'armée belge et collectionneur des céramiques de Charles Catteau. « Stal était un gentleman plein d'humour et d'impertinence qui aurait pu jaillir d'un roman anglais », se rappelle Pierre Sterckx, ami de Stal et d'Hergé, professeur à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris et critique d'art. C'était un gaffeur distrait comme Hergé les affectionnait. Le « mille sabords ! » serait de lui. Marcel Stal accueille dans sa galerie-forum tout le monde de l'art, y compris son voisin Hergé. Cette galerie inspira Hergé au point de devenir la « Galerie Fourcart » dans l'album inachevé « L'Alph-Art » ! Des rumeurs ont circulé selon lesquelles, à partir du Vol 714, Hergé se serait désengagé de son œuvre, laissant à Bob de Moor et au studio le soin de les réaliser. Ces deux crayonnés d'Hergé prouvent tout le contraire. Le trait y est incisif et bouillonnant. Les repentirs, ajouts, dérives en marges sont la preuve que le père de Tintin n'était pas fatigué de sa table à dessin ! Une des deux planches insiste sur l'expressivité des visages : Rastapopoulos est à la limite de l'explosion et le papier risque d'y être transp

Auktionsarchiv: Los-Nr. 98
Auktion:
Datum:
09.10.2010
Auktionshaus:
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75008 Paris
Frankreich
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