Homme assis Bronze à patine verte et brune Signé sur la base Marque de fondeur: A Rudier, Paris H_54 cm Arno Breker (1900-1991) Artiste souvent controversé, Arno Breker est un sculpteur allemand ayant étudié le dessin à l'Ecole des arts décoratifs d'Elberfeld, sa ville natale, puis à Düsseldorf. D'abord fasciné par l'art abstrait; il se tourne rapidement vers des représentations plus classiques au travers de la sculpture. En 1927, il s'installe à Paris où il devient l'élève d'Aristide Maillol et partage un atelier avec Alexander Calder Là-bas, il noue de nombreuses relations, notamment avec Jean Cocteau Foujita, Maurice de Vlaminck Brancusi... dont il réalisera les portraits en bronze quelques années plus tard. Rapidement, il se fait un nom grâce au marchand d'art Flechtheim qui se charge de sa réputation. Ainsi, il reçoit le prix de Rome en 1932 qui lui permet de séjourner une année entière à la Villa Massimo, l'Académie allemande de Rome. Ce n'est qu'en 1934-35 qu'il retournera en Allemagne sur les conseils de Max Liebermann En 1937, Arno Breker est nommé professeur à l'Ecole des Arts Plastiques de Berlin. C'est ainsi qu'il est remarqué par Hitler et qu'il reçoit de nombreuses commandes à partir de 1938: vingt-quatre bas-reliefs de dix mètres de hauteur pour l'Arc de Triomphe et un ensemble de sculptures destinées à décorer le bassin d'Apollon et la Grand-Place. Pour ce faire, le régime nazi mit à sa disposition trois grands ateliers de sculptures, qui seront réquisitionnées à la fin de la guerre au titre de «butin de guerre». Après la guerre et la destruction de son propre atelier, Arno Breker et sa femme quittent Berlin et s'installent en Bavière. Là, il continue son activité de sculpteur mais les commandes se font plus rares étant donné qu'il fut condamné de «suiveur» au lendemain de la guerre. Ce n'est qu'en 1970-71 qu'il recevra du roi du Maroc l'une de ses plus grosses commandes depuis la guerre pour orner la Place des Nations-Unies de Casablanca. Toute sa vie durant, il restera fidèle à la sculpture en réalisant de nombreux portraits d'artistes et de personnalités qu'il côtoya, comme Salvador Dali, Franz Liszt, Cosima Wagner Léopold Sédar Senghor, Aristide Maillol .. ainsi que de nombreux bas-reliefs et sculptures de style classique qui feront de lui un artiste incontournable de son époque. Même s'il fut longtemps considéré comme le sculpteur d'Hitler, il semble qu'Arno Breker n'ait jamais adhéré à l'idéologie nazi. Pour lui, l'art n'avait rien à voir avec la politique et c'est pourquoi il récusa, jusqu'à sa mort, tout reproche concernant sa soi-disant adhérence au national-socialisme.
Homme assis Bronze à patine verte et brune Signé sur la base Marque de fondeur: A Rudier, Paris H_54 cm Arno Breker (1900-1991) Artiste souvent controversé, Arno Breker est un sculpteur allemand ayant étudié le dessin à l'Ecole des arts décoratifs d'Elberfeld, sa ville natale, puis à Düsseldorf. D'abord fasciné par l'art abstrait; il se tourne rapidement vers des représentations plus classiques au travers de la sculpture. En 1927, il s'installe à Paris où il devient l'élève d'Aristide Maillol et partage un atelier avec Alexander Calder Là-bas, il noue de nombreuses relations, notamment avec Jean Cocteau Foujita, Maurice de Vlaminck Brancusi... dont il réalisera les portraits en bronze quelques années plus tard. Rapidement, il se fait un nom grâce au marchand d'art Flechtheim qui se charge de sa réputation. Ainsi, il reçoit le prix de Rome en 1932 qui lui permet de séjourner une année entière à la Villa Massimo, l'Académie allemande de Rome. Ce n'est qu'en 1934-35 qu'il retournera en Allemagne sur les conseils de Max Liebermann En 1937, Arno Breker est nommé professeur à l'Ecole des Arts Plastiques de Berlin. C'est ainsi qu'il est remarqué par Hitler et qu'il reçoit de nombreuses commandes à partir de 1938: vingt-quatre bas-reliefs de dix mètres de hauteur pour l'Arc de Triomphe et un ensemble de sculptures destinées à décorer le bassin d'Apollon et la Grand-Place. Pour ce faire, le régime nazi mit à sa disposition trois grands ateliers de sculptures, qui seront réquisitionnées à la fin de la guerre au titre de «butin de guerre». Après la guerre et la destruction de son propre atelier, Arno Breker et sa femme quittent Berlin et s'installent en Bavière. Là, il continue son activité de sculpteur mais les commandes se font plus rares étant donné qu'il fut condamné de «suiveur» au lendemain de la guerre. Ce n'est qu'en 1970-71 qu'il recevra du roi du Maroc l'une de ses plus grosses commandes depuis la guerre pour orner la Place des Nations-Unies de Casablanca. Toute sa vie durant, il restera fidèle à la sculpture en réalisant de nombreux portraits d'artistes et de personnalités qu'il côtoya, comme Salvador Dali, Franz Liszt, Cosima Wagner Léopold Sédar Senghor, Aristide Maillol .. ainsi que de nombreux bas-reliefs et sculptures de style classique qui feront de lui un artiste incontournable de son époque. Même s'il fut longtemps considéré comme le sculpteur d'Hitler, il semble qu'Arno Breker n'ait jamais adhéré à l'idéologie nazi. Pour lui, l'art n'avait rien à voir avec la politique et c'est pourquoi il récusa, jusqu'à sa mort, tout reproche concernant sa soi-disant adhérence au national-socialisme.
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