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Auktionsarchiv: Los-Nr. 210

Importante commode plaquée de satiné

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 112.211 $ - 168.317 $
Zuschlagspreis:
115.000 €
ca. 129.043 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 210

Importante commode plaquée de satiné

Schätzpreis
100.000 € - 150.000 €
ca. 112.211 $ - 168.317 $
Zuschlagspreis:
115.000 €
ca. 129.043 $
Beschreibung:

Importante commode plaquée de satiné rubané dans des encadrements d'amarante soulignés de filets composés; de forme rectangulaire, la façade à ressaut ouvre par quatre tiroirs, dont trois sans traverse; le tiroir supérieur dissimulé dans une frise d'entrelacs; montants arrondis; pieds cambrés en lames de couteau; belle ornementation de bronze ciselé et doré tels que moulures amaties, cadres à feuilles d'eau, anneaux laurés, entrées de serrures, double sphère et sabots. Estampille de Martin Carlin et JME. Epoque transition Louis XV-Louis XVI. Plateau de marbre brocatelle des Pyrénées. H: 91 - L: 106 - P: 44 cm L'œuvre de Martin Carlin se distingue de celle de la plupart de ses confrères parisiens de l'époque notamment de par l'attention toute particulière qu'apportait l'artisan à l'assemblage et au montage de ses meubles qui leur permit de traverser les siècles dans un état de conservation tout à fait exceptionnel. Dans le domaine des commodes, Carlin fit preuve d'une rare inventivité aussi bien dans les compositions, que dans les matériaux raffinés avec lesquels il décorait ses bâtis, particularités qui sont révélatrices des relations commerciales fortes qu'il entretenait avec les plus grands marchands-merciers du temps, particulièrement avec Simon-Philippe-Poirier, Darnault fils et Dominique Daguerre qui lui fournissaient les plaques de porcelaine, panneaux de laque de la Chine ou du Japon...nécessaires à ses luxueuses réalisations. Parallèlement à ces créations destinées aux amateurs les plus fortunés, l'ébéniste déclina ses modèles en les plaquant de panneaux, soit en marqueterie plus ou moins élaborée telles celles dites «à chevrons», «à quartefeuilles» ou «à bâtons rompus», soit en bois de placage uni, comme cela se retrouve sur le meuble que nous proposons, qui favorise la pureté des lignes du meuble et met en valeur les feuilles de bois minutieusement sélectionnées. Relevons également un détail ornemental qui apparaît comme l'une des véritables signatures de l'artisan: les boules, ou gouttes, qui soulignent et rythment la découpe de la partie basse; ces mêmes éléments décoratifs en bronze apparaissent sur quelques rares autres meubles de l'ébéniste, citons: une commode vendue chez Sotheby's, à New York, le 13 octobre 1973, lot 153; ainsi qu'un bureau plat à panneaux de laque du Japon, provenant des collections de Mesdames au château de Bellevue, qui appartient aux collections du Musée du Louvre à Paris (reproduit dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Tome 1, XVIIe-XVIIIe siècles, Editions Faton, Dijon, 1993, p.261, catalogue n°84); enfin, mentionnons, un bureau à plaques de porcelaine de Sèvres, acquis à Paris en 1782 par la Grande Duchesse Maria Feodorovna de Russie, qui est exposé au Getty Museum de Malibu (illustré dans G. Wilson et C. Hess, Summary Catalogue of European Decorative Arts in the J. Paul Getty Museum, 2001, p.42, catalogue n°75). Martin Carlin (vers 1730-1785) est un célèbre ébéniste parisien originaire d'Allemagne. Il vient certainement s'installer à Paris vers le milieu des années 1750 et épouse en 1759 la sœur cadette de Jean-François Oeben beau-frère et confrère avec lequel il était en affaire. Après avoir fait enregistré ses lettres de maîtrise en juillet 1766, il installe son atelier dans la rue du Faubourg Saint-Antoine et devient rapidement l'un des ébénistes les plus renommés de la capitale. Cette ascension est due aussi bien au talent de l'artisan qu'aux liens commerciaux étroits qu'il avait tissés avec les plus importants merciers de l'époque Darnault, Poirier et Daguerre. Par leur intermédiaire, Carlin participe à l'ameublement des appartements et des résidences de Marie-Antoinette, de la comtesse de Provence, du comte d'Artois, de la comtesse du Barry...En l'espace d'une vingtaine d'années d'activité Carlin a laissé quelques-uns des plus grands chefs-d'œuvre de l'ébénisterie parisienne du XVIIIe siècle. De nos jours ses créations sont en bonne

Auktionsarchiv: Los-Nr. 210
Auktion:
Datum:
29.09.2015
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Importante commode plaquée de satiné rubané dans des encadrements d'amarante soulignés de filets composés; de forme rectangulaire, la façade à ressaut ouvre par quatre tiroirs, dont trois sans traverse; le tiroir supérieur dissimulé dans une frise d'entrelacs; montants arrondis; pieds cambrés en lames de couteau; belle ornementation de bronze ciselé et doré tels que moulures amaties, cadres à feuilles d'eau, anneaux laurés, entrées de serrures, double sphère et sabots. Estampille de Martin Carlin et JME. Epoque transition Louis XV-Louis XVI. Plateau de marbre brocatelle des Pyrénées. H: 91 - L: 106 - P: 44 cm L'œuvre de Martin Carlin se distingue de celle de la plupart de ses confrères parisiens de l'époque notamment de par l'attention toute particulière qu'apportait l'artisan à l'assemblage et au montage de ses meubles qui leur permit de traverser les siècles dans un état de conservation tout à fait exceptionnel. Dans le domaine des commodes, Carlin fit preuve d'une rare inventivité aussi bien dans les compositions, que dans les matériaux raffinés avec lesquels il décorait ses bâtis, particularités qui sont révélatrices des relations commerciales fortes qu'il entretenait avec les plus grands marchands-merciers du temps, particulièrement avec Simon-Philippe-Poirier, Darnault fils et Dominique Daguerre qui lui fournissaient les plaques de porcelaine, panneaux de laque de la Chine ou du Japon...nécessaires à ses luxueuses réalisations. Parallèlement à ces créations destinées aux amateurs les plus fortunés, l'ébéniste déclina ses modèles en les plaquant de panneaux, soit en marqueterie plus ou moins élaborée telles celles dites «à chevrons», «à quartefeuilles» ou «à bâtons rompus», soit en bois de placage uni, comme cela se retrouve sur le meuble que nous proposons, qui favorise la pureté des lignes du meuble et met en valeur les feuilles de bois minutieusement sélectionnées. Relevons également un détail ornemental qui apparaît comme l'une des véritables signatures de l'artisan: les boules, ou gouttes, qui soulignent et rythment la découpe de la partie basse; ces mêmes éléments décoratifs en bronze apparaissent sur quelques rares autres meubles de l'ébéniste, citons: une commode vendue chez Sotheby's, à New York, le 13 octobre 1973, lot 153; ainsi qu'un bureau plat à panneaux de laque du Japon, provenant des collections de Mesdames au château de Bellevue, qui appartient aux collections du Musée du Louvre à Paris (reproduit dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Tome 1, XVIIe-XVIIIe siècles, Editions Faton, Dijon, 1993, p.261, catalogue n°84); enfin, mentionnons, un bureau à plaques de porcelaine de Sèvres, acquis à Paris en 1782 par la Grande Duchesse Maria Feodorovna de Russie, qui est exposé au Getty Museum de Malibu (illustré dans G. Wilson et C. Hess, Summary Catalogue of European Decorative Arts in the J. Paul Getty Museum, 2001, p.42, catalogue n°75). Martin Carlin (vers 1730-1785) est un célèbre ébéniste parisien originaire d'Allemagne. Il vient certainement s'installer à Paris vers le milieu des années 1750 et épouse en 1759 la sœur cadette de Jean-François Oeben beau-frère et confrère avec lequel il était en affaire. Après avoir fait enregistré ses lettres de maîtrise en juillet 1766, il installe son atelier dans la rue du Faubourg Saint-Antoine et devient rapidement l'un des ébénistes les plus renommés de la capitale. Cette ascension est due aussi bien au talent de l'artisan qu'aux liens commerciaux étroits qu'il avait tissés avec les plus importants merciers de l'époque Darnault, Poirier et Daguerre. Par leur intermédiaire, Carlin participe à l'ameublement des appartements et des résidences de Marie-Antoinette, de la comtesse de Provence, du comte d'Artois, de la comtesse du Barry...En l'espace d'une vingtaine d'années d'activité Carlin a laissé quelques-uns des plus grands chefs-d'œuvre de l'ébénisterie parisienne du XVIIIe siècle. De nos jours ses créations sont en bonne

Auktionsarchiv: Los-Nr. 210
Auktion:
Datum:
29.09.2015
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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