Jacopo di CIONE (documenté à Florence de 1365 à 1398, mort avant 1400) La Vierge et l'enfant en trône entre saint Jean-Baptiste, saint Pierre, saint Antoine, saint Antoine abbé et saint Antoine de Padoue. Panneau cintré en partie supérieure, de peuplier, une planche, non parqueté Haut. 64,5 Larg. 44 cm. (restaurations anciennes, sans cadre). Provenance : ancienne collection montpelliéraine ; par descendance. Rare Virgin with Child enthroned between four saints. Oil on panel by Jacopo di Cione, Florentine artist of the Trecento. Devant une draperie de couleur vert-jaune semée de motifs étoilés dorés bordée d'un feston rouge, fictivement fixée aux bords du panneau, la Vierge couronnée est vue en pied vêtue d'une robe blanche et d'un manteau bleu voilant sa tête. Elle est assise sur un important trône central dont on ne voit que le piédestal au premier plan et maintient l'Enfant assis sur ses genoux. De part et d'autre, les saints cités groupés deux par deux reconnaissables à leur type physique et à leurs attributs se tiennent debout. L'Enfant vêtu d'une robe bleue et d'un manteau rose tente d'attirer l'attention de sa Mère en la fixant du regard et en s'accrochant à son voile. Bien des traits relevés dans cette touchante uvre de dévotion, dont c'est ici la première apparition, la rattachent à l'école florentine du XIVe siècle : la présence prépondérante de saint Jean-Baptiste, saint protecteur de Florence, l'imposante figure de la Madone rappelant la tradition giottesque, la draperie faisant office de dossier du trône, motif décoratif particulièrement prisé par Bernardo Daddi l'élève de Giotto, tous ces éléments seront repris dans la seconde moitié du XIVe siècle après la grande Peste de 1348 par les artistes soucieux de maintenir cette tradition. C'est à l'un de ces derniers, Jacopo di Cione que l'on doit vraisemblablement l'exécution de ce panneau. Jeune frère des peintres Andrea di Cione dit l'Orcagna (Florence vers 1308-1368) et de Nardo di Cione (Florence vers 1320-1366) Jacopo uvra au sein de leur atelier et poursuivit en 1368, selon les documents, l'important retable de saint Matthieu pour l'église Orsanmichele (Florence, Offices n°3163) commencé par Andrea en 1367. Né sans doute vers 1340, documenté en premier en 1365, Jacopo est inscrit tardivement à la guilde des peintres de Florence en 1369 dont il fut élu consul en 1384 et en 1392. Il collabora avec d'autres peintres dont Niccolo di Pietro Gerini lors de l'exécution en 1366 des fresques du palais florentin di Guidicci e Notai (perdues en partie) et en 1371 pour le retable du Couronnement de la vierge pour l'église San Pier Maggiore de Florence (Londres, National Gallery, n°569-578) uvre importante prouvant qu'il n'était pas un débutant. Une Madone et l'Enfant datée 1362 (Bruxelles, ancienne collection Stoclet, cf. Boskovits, pl.48) est considérée comme la première uvre connue de Jacopo parvenue jusqu'à nous. Prolongements sur rouillac.com.
Jacopo di CIONE (documenté à Florence de 1365 à 1398, mort avant 1400) La Vierge et l'enfant en trône entre saint Jean-Baptiste, saint Pierre, saint Antoine, saint Antoine abbé et saint Antoine de Padoue. Panneau cintré en partie supérieure, de peuplier, une planche, non parqueté Haut. 64,5 Larg. 44 cm. (restaurations anciennes, sans cadre). Provenance : ancienne collection montpelliéraine ; par descendance. Rare Virgin with Child enthroned between four saints. Oil on panel by Jacopo di Cione, Florentine artist of the Trecento. Devant une draperie de couleur vert-jaune semée de motifs étoilés dorés bordée d'un feston rouge, fictivement fixée aux bords du panneau, la Vierge couronnée est vue en pied vêtue d'une robe blanche et d'un manteau bleu voilant sa tête. Elle est assise sur un important trône central dont on ne voit que le piédestal au premier plan et maintient l'Enfant assis sur ses genoux. De part et d'autre, les saints cités groupés deux par deux reconnaissables à leur type physique et à leurs attributs se tiennent debout. L'Enfant vêtu d'une robe bleue et d'un manteau rose tente d'attirer l'attention de sa Mère en la fixant du regard et en s'accrochant à son voile. Bien des traits relevés dans cette touchante uvre de dévotion, dont c'est ici la première apparition, la rattachent à l'école florentine du XIVe siècle : la présence prépondérante de saint Jean-Baptiste, saint protecteur de Florence, l'imposante figure de la Madone rappelant la tradition giottesque, la draperie faisant office de dossier du trône, motif décoratif particulièrement prisé par Bernardo Daddi l'élève de Giotto, tous ces éléments seront repris dans la seconde moitié du XIVe siècle après la grande Peste de 1348 par les artistes soucieux de maintenir cette tradition. C'est à l'un de ces derniers, Jacopo di Cione que l'on doit vraisemblablement l'exécution de ce panneau. Jeune frère des peintres Andrea di Cione dit l'Orcagna (Florence vers 1308-1368) et de Nardo di Cione (Florence vers 1320-1366) Jacopo uvra au sein de leur atelier et poursuivit en 1368, selon les documents, l'important retable de saint Matthieu pour l'église Orsanmichele (Florence, Offices n°3163) commencé par Andrea en 1367. Né sans doute vers 1340, documenté en premier en 1365, Jacopo est inscrit tardivement à la guilde des peintres de Florence en 1369 dont il fut élu consul en 1384 et en 1392. Il collabora avec d'autres peintres dont Niccolo di Pietro Gerini lors de l'exécution en 1366 des fresques du palais florentin di Guidicci e Notai (perdues en partie) et en 1371 pour le retable du Couronnement de la vierge pour l'église San Pier Maggiore de Florence (Londres, National Gallery, n°569-578) uvre importante prouvant qu'il n'était pas un débutant. Une Madone et l'Enfant datée 1362 (Bruxelles, ancienne collection Stoclet, cf. Boskovits, pl.48) est considérée comme la première uvre connue de Jacopo parvenue jusqu'à nous. Prolongements sur rouillac.com.
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