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Auktionsarchiv: Los-Nr. 78

JEAN-BAPTISTE GREUZE TOURNUS, 1725 -1805, PARIS

MAÎTRES ANCIENS
10.12.2020
Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 18.243 $ - 24.324 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 78

JEAN-BAPTISTE GREUZE TOURNUS, 1725 -1805, PARIS

MAÎTRES ANCIENS
10.12.2020
Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 18.243 $ - 24.324 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Portrait de la comtesse de Mollien Huile sur toile, c. 1803 -1804 47 x 39,5 cm Portrait of the Comtesse de Mollien Oil on canvas, 18,5 x 15,6 in. PROVENANCE Collection du Duc de Morny, sa vente lot 106, en 1865, 950 francs Collection Morny, Haro expert, lot 18 de la vente du 12 mai 1884, 10750 francs Au dos, une étiquette : A Mlle V de Hauteclocque BIBLIOGRAPHIE Jean Martin, oeuvre de Jean-Baptiste Greuze : catalogue raisonné, suivi de la liste des gravures exécutées d'après ses ouvrages, G. Rapilly, 1908, n°1210 sous Mollien (la comtesse). H. 0,46 L. 0,39; ovale. «De profil, un ruban bleu retient les cheveux, un fichu de gaze couvre les épaules. Etude pour : La Comtesse tendant les bras à son jeune enfant.». La jeune et belle comtesse est représentée de profil, se détachant sur un fond verdoyant, coiffée à la grecque avec un ruban bleu retenant ses cheveux; elle porte de manière élé­gante une fine écharpe blanche sur ses épaules. Les catalogues raisonnés du musée Tournus de 1906 et 1908 indiquent que ce tableau serait une étude pour le tableau La comtesse Mollien tendant les bras à son jeune enfant. Dans le catalogue de la vente du 12 mai 1884, le tableau porte la même légende, mais il est cependant présenté comme un fragment et non plus seulement comme une étude. La restauration de la toile dont le fond avait été repeint de manière malheureuse, confirme l'idée que le tableau a fait partie d'une composition plus vaste qui resta inachevé; on aurait conservé le sujet central à savoir le portrait de la comtesse Mollien. Adèle-Rosalie Collart-Dutilleul (1785 -1878) était la petite-fille du premier Commis de Police de la ville de Paris sous Louis XV. Son père, Etienne- Louis-Gabriel fut un temps dans les bureaux du lieutenant général de la Police de Paris, avant d'être nommé Directeur de la Liquidation en 1791 et de se rapprocher du monde de la finance. À 18 ans, Adèle-Rosalie épousa le 9 Fructidor an X (1er août 1802), Nicolas-François Mollien (1758 -1850), homme de confiance du Premier Consul Bonaparte en matière de finances. Sous l'Empire, tandis que son mari était nommé Ministre du Trésor (1806 -1814 puis 1815), la comtesse Mollien entra dans la Maison de la famille impériale comme Dame d'accompagnement de la Reine Hortense, épouse de Louis Bonaparte Roi de Hollande (ce qui expliquerait la provenance du Duc de Morny pour notre tableau). En 1810, Napoléon la nomma Dame d'Honneur de l'Impératrice Marie-Louise. Jolie femme, cultivée, douée pour la peinture, elle tint sous la Restauration un salon discret et élégant, où Talleyrand, la duchesse de Dino, la comtesse de Boigne et Guizot furent assidus. Par ce cercle d'amis, elle fut introduite au Palais- Royal et elle entra dans l'intimité de la Maison d'Orléans. Dès l'instauration de la monarchie de Juillet, Louis-Philippe la nomma Dame d'Honneur de la Reine Marie-Amélie, à laquelle elle se dévoua longtemps. Après la Révolution de 1848, elle se rendit tous les ans en Angleterre visiter à Claremont la reine déchue. La comtesse Mollien n'ayant eu pas d'enfant, associa son mari à ses affections qui s'expri­mèrent par un grand attachement à sa famille, en particulier auprès de son neveu Francisque Petit de Jeurre de Bantel (1803 -1853) et de sa nièce Claire Collart Dutilleul (1813 -1836). Le comte Mollien écrira dans ses mémoires à propos de son épouse : «Je devais au Ciel un bien supérieur à tous ceux qu'on peut obtenir de la puissance et de la faveur des hommes, une compagne, l'honneur et le charme de ma vie qui n'a été occupée que de mes sollicitudes au milieu de mes apparentes prospérités».

Auktionsarchiv: Los-Nr. 78
Auktion:
Datum:
10.12.2020
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

Portrait de la comtesse de Mollien Huile sur toile, c. 1803 -1804 47 x 39,5 cm Portrait of the Comtesse de Mollien Oil on canvas, 18,5 x 15,6 in. PROVENANCE Collection du Duc de Morny, sa vente lot 106, en 1865, 950 francs Collection Morny, Haro expert, lot 18 de la vente du 12 mai 1884, 10750 francs Au dos, une étiquette : A Mlle V de Hauteclocque BIBLIOGRAPHIE Jean Martin, oeuvre de Jean-Baptiste Greuze : catalogue raisonné, suivi de la liste des gravures exécutées d'après ses ouvrages, G. Rapilly, 1908, n°1210 sous Mollien (la comtesse). H. 0,46 L. 0,39; ovale. «De profil, un ruban bleu retient les cheveux, un fichu de gaze couvre les épaules. Etude pour : La Comtesse tendant les bras à son jeune enfant.». La jeune et belle comtesse est représentée de profil, se détachant sur un fond verdoyant, coiffée à la grecque avec un ruban bleu retenant ses cheveux; elle porte de manière élé­gante une fine écharpe blanche sur ses épaules. Les catalogues raisonnés du musée Tournus de 1906 et 1908 indiquent que ce tableau serait une étude pour le tableau La comtesse Mollien tendant les bras à son jeune enfant. Dans le catalogue de la vente du 12 mai 1884, le tableau porte la même légende, mais il est cependant présenté comme un fragment et non plus seulement comme une étude. La restauration de la toile dont le fond avait été repeint de manière malheureuse, confirme l'idée que le tableau a fait partie d'une composition plus vaste qui resta inachevé; on aurait conservé le sujet central à savoir le portrait de la comtesse Mollien. Adèle-Rosalie Collart-Dutilleul (1785 -1878) était la petite-fille du premier Commis de Police de la ville de Paris sous Louis XV. Son père, Etienne- Louis-Gabriel fut un temps dans les bureaux du lieutenant général de la Police de Paris, avant d'être nommé Directeur de la Liquidation en 1791 et de se rapprocher du monde de la finance. À 18 ans, Adèle-Rosalie épousa le 9 Fructidor an X (1er août 1802), Nicolas-François Mollien (1758 -1850), homme de confiance du Premier Consul Bonaparte en matière de finances. Sous l'Empire, tandis que son mari était nommé Ministre du Trésor (1806 -1814 puis 1815), la comtesse Mollien entra dans la Maison de la famille impériale comme Dame d'accompagnement de la Reine Hortense, épouse de Louis Bonaparte Roi de Hollande (ce qui expliquerait la provenance du Duc de Morny pour notre tableau). En 1810, Napoléon la nomma Dame d'Honneur de l'Impératrice Marie-Louise. Jolie femme, cultivée, douée pour la peinture, elle tint sous la Restauration un salon discret et élégant, où Talleyrand, la duchesse de Dino, la comtesse de Boigne et Guizot furent assidus. Par ce cercle d'amis, elle fut introduite au Palais- Royal et elle entra dans l'intimité de la Maison d'Orléans. Dès l'instauration de la monarchie de Juillet, Louis-Philippe la nomma Dame d'Honneur de la Reine Marie-Amélie, à laquelle elle se dévoua longtemps. Après la Révolution de 1848, elle se rendit tous les ans en Angleterre visiter à Claremont la reine déchue. La comtesse Mollien n'ayant eu pas d'enfant, associa son mari à ses affections qui s'expri­mèrent par un grand attachement à sa famille, en particulier auprès de son neveu Francisque Petit de Jeurre de Bantel (1803 -1853) et de sa nièce Claire Collart Dutilleul (1813 -1836). Le comte Mollien écrira dans ses mémoires à propos de son épouse : «Je devais au Ciel un bien supérieur à tous ceux qu'on peut obtenir de la puissance et de la faveur des hommes, une compagne, l'honneur et le charme de ma vie qui n'a été occupée que de mes sollicitudes au milieu de mes apparentes prospérités».

Auktionsarchiv: Los-Nr. 78
Auktion:
Datum:
10.12.2020
Auktionshaus:
Aguttes
Aguttes Neuilly
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