Jean-Michel-MOREAU le Jeune (1741-1814) dessinateur et graveur. L.S., Paris [1805 ?], à « Sa Majesté l’Empereur » Napoléon ; 3 pages in-fol. Moreau, « ci-devant Dessinateur du Cabinet du Roi et membre de l’Académie de Peinture, depuis Professeur de Dessin aux Ecoles Centrales du Département de Paris », expose ses titres à devenir Dessinateur du Cabinet de l’Empereur, si S.M. souhaitait rétablir cette place supprimée en 1792. « En 1775, il a été chargé de faire le Dessin du Sacre ; et c’est après l’avoir gravé lui-même qu’il a obtenu le Brevet et l’exercice de la place de Dessinateur du Cabinet ». Il a dessiné et gravé « tous les ouvrages destinés à transmettre à la postérité quelque Cérémonie importante », comme « les quatre grands dessins des fêtes pour la naissance de M. le Dauphin ; ceux des réceptions d’ambassadeurs extraordinaires, ceux de l’ouverture des Notables, des Etats-Généraux, de la Constitution de l’Assemblée Nationale, &a. [...] Plus de deux mille dessins composés par lui, et destinés en grande partie aux meilleures éditions des plus grands Ecrivains, ont exercé les talens des principaux Graveurs de la Capitale, et ont contribué à maintenir, chez l’étranger, la supériorité de la France dans un genre d’industrie aussi profitable pour le Commerce qu’utile pour l’Art »...
Jean-Michel-MOREAU le Jeune (1741-1814) dessinateur et graveur. L.S., Paris [1805 ?], à « Sa Majesté l’Empereur » Napoléon ; 3 pages in-fol. Moreau, « ci-devant Dessinateur du Cabinet du Roi et membre de l’Académie de Peinture, depuis Professeur de Dessin aux Ecoles Centrales du Département de Paris », expose ses titres à devenir Dessinateur du Cabinet de l’Empereur, si S.M. souhaitait rétablir cette place supprimée en 1792. « En 1775, il a été chargé de faire le Dessin du Sacre ; et c’est après l’avoir gravé lui-même qu’il a obtenu le Brevet et l’exercice de la place de Dessinateur du Cabinet ». Il a dessiné et gravé « tous les ouvrages destinés à transmettre à la postérité quelque Cérémonie importante », comme « les quatre grands dessins des fêtes pour la naissance de M. le Dauphin ; ceux des réceptions d’ambassadeurs extraordinaires, ceux de l’ouverture des Notables, des Etats-Généraux, de la Constitution de l’Assemblée Nationale, &a. [...] Plus de deux mille dessins composés par lui, et destinés en grande partie aux meilleures éditions des plus grands Ecrivains, ont exercé les talens des principaux Graveurs de la Capitale, et ont contribué à maintenir, chez l’étranger, la supériorité de la France dans un genre d’industrie aussi profitable pour le Commerce qu’utile pour l’Art »...
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