Portrait du docteur Joseph - Ignace Guillotin Pierre noire, sanguine et rehauts de blanc Diamètre: 9,2 cm Signé et daté en bas à droite M Moreau/le jeune 1785? Porte en bas à gauche le cachet de la collection Dormeuil (Lugt n° 1146a) Porte au dos une ancienne étiquette n° 49 PROVENANCE Collection Georges Dormeuil. EXPOSITION Salon de 1785, Paris, n° 305; Exposition rétrospective de la Ville de Paris Exposition Universelle de 1900, Paris, 1900, n° 105. BIBLIOGRAPHIE E. Boscher, Catalogue de l'oeuvre de Jean- Michel Moreau le Jeune, Paris, 1882, pp. 7, 44 et 697; E. et J. de Goncourt, L'Art du XVIIIème siècle, 11ème fascicule, Paris, 1883, p. 235. Moreau le Jeune fit deux portraits du docteur Guillotin, considéré comme le père de la guillotine. Le premier en 1785, fut exposé au Salon de la même année, et gravé par Prévost. Guillotin y figure comme docteur en médecine de la Faculté de Paris. Un deuxième portrait fut dessiné en 1789, alors que Guillotin est élu député à la Constituante. Il fut gravé par Voyez. Moreau expose dans ce même Salon de 1785 sous le n° 307, le Portrait de Marie Louise Saugrain, dite Elise Saugrain (1755-1832), son ancienne élève et cousine par alliance, graveur elle-même et qui épousera le docteur Guillotin en 1787. Joseph Ignace Guillotin (1738-1814) est originaire de Saintes. Docteur en médecine, il exerça à la fois dans son cabinet et comme professeur à la Faculté de médecine de Paris. Bien introduit, il fut notamment médecin du comte de Provence pendant un an. Acquis aux idées nouvelles, il fut élu député du Tiers - état à l'Assemblée constituante en 1789. Il porta un intérêt particulier aux questions relatives à la salubrité, la médecine et la mendicité, ainsi que les réflexions sur la peine de mort. Il appartint au groupe de députés prônant l'égalité devant le bourreau, c'est-à-dire un supplice unique sans distinction de classe, ainsi qu'une humanisation de l'exécution visant à abréger les souffrances du condamné. Le docteur Louis proposa l'utilisation d'une ancienne machine qui au grand regret du docteur Guillotin prit son nom. De même, il fut effaré par l'usage qui en fut fait sous la Terreur de 1794, et dont il faillit d'ailleurs être lui-même victime. Après la Révolution, Guillotin se consacra à la recherche sur les vaccinations, notamment le vaccin contre la variole qui fut diffusé dans toute l'Europe. Il fonda en 1804, la 1ère Académie de médecine avec quelques confrères, rapidement concurrencée par d'autres institutions.
Portrait du docteur Joseph - Ignace Guillotin Pierre noire, sanguine et rehauts de blanc Diamètre: 9,2 cm Signé et daté en bas à droite M Moreau/le jeune 1785? Porte en bas à gauche le cachet de la collection Dormeuil (Lugt n° 1146a) Porte au dos une ancienne étiquette n° 49 PROVENANCE Collection Georges Dormeuil. EXPOSITION Salon de 1785, Paris, n° 305; Exposition rétrospective de la Ville de Paris Exposition Universelle de 1900, Paris, 1900, n° 105. BIBLIOGRAPHIE E. Boscher, Catalogue de l'oeuvre de Jean- Michel Moreau le Jeune, Paris, 1882, pp. 7, 44 et 697; E. et J. de Goncourt, L'Art du XVIIIème siècle, 11ème fascicule, Paris, 1883, p. 235. Moreau le Jeune fit deux portraits du docteur Guillotin, considéré comme le père de la guillotine. Le premier en 1785, fut exposé au Salon de la même année, et gravé par Prévost. Guillotin y figure comme docteur en médecine de la Faculté de Paris. Un deuxième portrait fut dessiné en 1789, alors que Guillotin est élu député à la Constituante. Il fut gravé par Voyez. Moreau expose dans ce même Salon de 1785 sous le n° 307, le Portrait de Marie Louise Saugrain, dite Elise Saugrain (1755-1832), son ancienne élève et cousine par alliance, graveur elle-même et qui épousera le docteur Guillotin en 1787. Joseph Ignace Guillotin (1738-1814) est originaire de Saintes. Docteur en médecine, il exerça à la fois dans son cabinet et comme professeur à la Faculté de médecine de Paris. Bien introduit, il fut notamment médecin du comte de Provence pendant un an. Acquis aux idées nouvelles, il fut élu député du Tiers - état à l'Assemblée constituante en 1789. Il porta un intérêt particulier aux questions relatives à la salubrité, la médecine et la mendicité, ainsi que les réflexions sur la peine de mort. Il appartint au groupe de députés prônant l'égalité devant le bourreau, c'est-à-dire un supplice unique sans distinction de classe, ainsi qu'une humanisation de l'exécution visant à abréger les souffrances du condamné. Le docteur Louis proposa l'utilisation d'une ancienne machine qui au grand regret du docteur Guillotin prit son nom. De même, il fut effaré par l'usage qui en fut fait sous la Terreur de 1794, et dont il faillit d'ailleurs être lui-même victime. Après la Révolution, Guillotin se consacra à la recherche sur les vaccinations, notamment le vaccin contre la variole qui fut diffusé dans toute l'Europe. Il fonda en 1804, la 1ère Académie de médecine avec quelques confrères, rapidement concurrencée par d'autres institutions.
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