Le Christ au tombeau entre deux anges. La Vierge et saint Jean l'Evangéliste. Trois panneaux de retable rectangulaire, sans cadre. Peinture à l'oeuf et fonds d'or sur panneaux de bois résineux. Le Christ au tombeau Haut. : 55,5cm- Larg. : 37,8 cm. (Panneau central.) La Vierge et saint Jean Haut. : 56 - Larg. : 35,6 cm. (Chaque panneau.) Provenance : 1-Toulouse, Chapelle du couvent des Carmes jusqu'à la démolition de cette chapelle au XIXe siècle ; 2 - Collection particulière, Toulouse ; 3-Vente Toulouse, Hôtel Saint - Georges, 9 novembre 1991. (Comme Jean Verrhoein.) Bibliographie : R.Mesuret, "Les Primitifs du Languedoc, essai de catalogue, Gazette des Beaux-Arts, janvier 1965, pp.12-13, n°38. (Repr. le Christ seulement.) (Comme oeuvre germanique vers 1450.) Etat : Les trois panneaux autrefois joints ont été détachés les uns des autres ; ils ont perdu la moulure de leur cadre dont il ne reste que la trace repeinte en bleu plus tardivement, badigeon actuellement lacunaire. Les panneaux ont été amincis au revers et coupés dans les parties supérieures et inférieures, ainsi que sur les côtés effaçant toute trace éventuelle d'articulation. Surface picturale: accidents, manques et restaurations visibles (repeints principaux dans les bords du tombeau, le manteau de la Vierge et les revers des manteaux des anges). Fonds d'or et poinçons des auréoles d'origine. Les personnages debout sont vus de trois - quarts, la Vierge et saint Jean les mains jointes adorant le Christ central. Celui-ci, la tête couronnée d'épines et auréolée du nimbe crucifère est représenté mort, les yeux clos, mais soutenu dans le tombeau par deux anges dont celui de gauche regarde couler le sang s'échappant de la plaie du Sauveur dans un calice placé au premier plan. A l'arrière plan se détachent les " Arma Christi " symboles de la Passion. Bien que toute trace de fixation des panneaux ait disparu, la similitude des mesures, de l'ornementation et du dessin des arcades surbaissées en accolade attestent l'appartenance de ces trois panneaux à un même ensemble ; il est vraisemblable qu'il s'agit ici d'éléments d'une prédelle de retable formant peut-être tabernacle dont les autres panneaux ont disparu tel l'exemple attribué à l'entourage de Miguel Jimenez (Musée National de Stockholm NM.2559- 2563 ; cf. J. Knörle et J.Rothlind, "Examination of a Spanish work of art in course of restauration and its results " National Museum Bulletin Stockholm 1999, p. 81 - 86). Il faut rendre ces trois panneaux à Juan Jimenez, l'un des fils de Miguel Jimenez (1462 - 1505) associé de son père dans le retable de la collégiale de Tamarite de Litera (Huesca) documenté par un contrat daté du 11 août 1500 ; l'oeuvre devait être terminée en mars 1503. Des nombreux panneaux constituant cette oeuvre disparue R.C.Post (History of Spanish Painting, Cambridge 1941, VolVIII, 1, p. 80 et sq.) a attribué à Juan Jimenez la Flagellation (fig. 30) et le Saint Michel (aujourd'hui à Philadelphie, Jonhson Collection) (op.cit., fig.31). A ces deux uniques oeuvres de ce peintre actuellement connues par des photographies, l'historien américain ajoute un Christ au tombeau (Saragosse, collection De pano (op. cit, fig.32) réplique quasi exacte de notre panneau central ; on notera également les similitudes de ce dernier avec le Saint Michel cité. Le style de Juan Jimenez se démarque de celui de son père Miguel-par exemple la Piéta signée et daté de 1470 de la collection Lanckoronski (cf.Post, op. cit, fig. 27) par une impression plus grande de calme et de douceur tant dans les expressions que dans le traitement de la ligne. C'est ce que nous constatons dans les trois panneaux en question ici. Madame Claudie Ressort que nous remercions, confirme cette attribution (communication orale). Sur le retable de Tamarite de Litera, cf. J.Camon Aznar in Summa Artis, Vol. XXII, p. 513 - 515) ; J.Gudiol, Pintura medieval en Aragon, Saragosse 1971, p. 63 ; F.Balaguer, "El antiguo retablo mayor de la Colegiata de Tamarite y el
Le Christ au tombeau entre deux anges. La Vierge et saint Jean l'Evangéliste. Trois panneaux de retable rectangulaire, sans cadre. Peinture à l'oeuf et fonds d'or sur panneaux de bois résineux. Le Christ au tombeau Haut. : 55,5cm- Larg. : 37,8 cm. (Panneau central.) La Vierge et saint Jean Haut. : 56 - Larg. : 35,6 cm. (Chaque panneau.) Provenance : 1-Toulouse, Chapelle du couvent des Carmes jusqu'à la démolition de cette chapelle au XIXe siècle ; 2 - Collection particulière, Toulouse ; 3-Vente Toulouse, Hôtel Saint - Georges, 9 novembre 1991. (Comme Jean Verrhoein.) Bibliographie : R.Mesuret, "Les Primitifs du Languedoc, essai de catalogue, Gazette des Beaux-Arts, janvier 1965, pp.12-13, n°38. (Repr. le Christ seulement.) (Comme oeuvre germanique vers 1450.) Etat : Les trois panneaux autrefois joints ont été détachés les uns des autres ; ils ont perdu la moulure de leur cadre dont il ne reste que la trace repeinte en bleu plus tardivement, badigeon actuellement lacunaire. Les panneaux ont été amincis au revers et coupés dans les parties supérieures et inférieures, ainsi que sur les côtés effaçant toute trace éventuelle d'articulation. Surface picturale: accidents, manques et restaurations visibles (repeints principaux dans les bords du tombeau, le manteau de la Vierge et les revers des manteaux des anges). Fonds d'or et poinçons des auréoles d'origine. Les personnages debout sont vus de trois - quarts, la Vierge et saint Jean les mains jointes adorant le Christ central. Celui-ci, la tête couronnée d'épines et auréolée du nimbe crucifère est représenté mort, les yeux clos, mais soutenu dans le tombeau par deux anges dont celui de gauche regarde couler le sang s'échappant de la plaie du Sauveur dans un calice placé au premier plan. A l'arrière plan se détachent les " Arma Christi " symboles de la Passion. Bien que toute trace de fixation des panneaux ait disparu, la similitude des mesures, de l'ornementation et du dessin des arcades surbaissées en accolade attestent l'appartenance de ces trois panneaux à un même ensemble ; il est vraisemblable qu'il s'agit ici d'éléments d'une prédelle de retable formant peut-être tabernacle dont les autres panneaux ont disparu tel l'exemple attribué à l'entourage de Miguel Jimenez (Musée National de Stockholm NM.2559- 2563 ; cf. J. Knörle et J.Rothlind, "Examination of a Spanish work of art in course of restauration and its results " National Museum Bulletin Stockholm 1999, p. 81 - 86). Il faut rendre ces trois panneaux à Juan Jimenez, l'un des fils de Miguel Jimenez (1462 - 1505) associé de son père dans le retable de la collégiale de Tamarite de Litera (Huesca) documenté par un contrat daté du 11 août 1500 ; l'oeuvre devait être terminée en mars 1503. Des nombreux panneaux constituant cette oeuvre disparue R.C.Post (History of Spanish Painting, Cambridge 1941, VolVIII, 1, p. 80 et sq.) a attribué à Juan Jimenez la Flagellation (fig. 30) et le Saint Michel (aujourd'hui à Philadelphie, Jonhson Collection) (op.cit., fig.31). A ces deux uniques oeuvres de ce peintre actuellement connues par des photographies, l'historien américain ajoute un Christ au tombeau (Saragosse, collection De pano (op. cit, fig.32) réplique quasi exacte de notre panneau central ; on notera également les similitudes de ce dernier avec le Saint Michel cité. Le style de Juan Jimenez se démarque de celui de son père Miguel-par exemple la Piéta signée et daté de 1470 de la collection Lanckoronski (cf.Post, op. cit, fig. 27) par une impression plus grande de calme et de douceur tant dans les expressions que dans le traitement de la ligne. C'est ce que nous constatons dans les trois panneaux en question ici. Madame Claudie Ressort que nous remercions, confirme cette attribution (communication orale). Sur le retable de Tamarite de Litera, cf. J.Camon Aznar in Summa Artis, Vol. XXII, p. 513 - 515) ; J.Gudiol, Pintura medieval en Aragon, Saragosse 1971, p. 63 ; F.Balaguer, "El antiguo retablo mayor de la Colegiata de Tamarite y el
Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!
Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.
Suchauftrag anlegen