LAVAL Père et fils (Maîtres de Ballets de Sa Majesté). Le Feu (de Destouches). Les Incas du Pérou (de Rameau). Ballet(s) représenté(s) devant Leurs Majestés à Versailles les 12 et 30 janvier 1765. —2 ouvrages in-8 brochés en un volume, couverture de papier doré gaufré, « glissé » dans une reliure de maroquin olive, dos lisse entièrement orné d'un décor doré, large dentelle dorée sur les plats, armes au centre, gardes de papier doré (Reliure de l'époque). Livrets (imprimés « par exprès commandement de S. M. » et tirés à très petit nombre) de deux ballets reliés pour être remis au Roi (ou à un membre de la famille royale) le soir de la représentation (les autres spectateurs ne recevaient qu'un livret broché, en papier doré ou marbré, selon leur rang). TRÈS RARE SPÉCIMEN DE RELIURE « MOBILE » INTERCHANGEABLE. La technique employée ici par Vente lui permettait d'avoir des reliures « vides » toutes prêtes et d'y monter, en un clin d'oeil, le texte du divertissement d'actualité. Le catalogue Rahir, Livres dans de Riches Reliures (1910, n° 258), reproduit une reliure semblable, exécutée selon le même procédé, sur le livret d'une comédie jouée à Choisy, en 1769. Ces deux reliures ont été exécutées par Vente, relieur des Menus Plaisirs du Roi, qui suivait la Cour dans tous ses déplacements. Le fer qui a servi à frapper les armes est connu pour lui avoir appartenu. Olivier (2496 fer 9) l'a relevé sur un exemplaire du Sacre de Louis XVI, sans voir qu'il avait déjà été employé pour Louis XV. Ces reliures « protège-cahier » permettaient à Vente de monter en un clin d'oeil quelques exemplaires pour la famille royale. Il semble qu'une même reliure pouvait être utilisée plusieurs fois de suite - c'est probablement la raison pour laquelle on en rencontre très peu de nos jours. Les armes du Roi ont été en partie effacées sous la révolution ; mais ce volume n'en reste pas moins un précieux spécimen.
LAVAL Père et fils (Maîtres de Ballets de Sa Majesté). Le Feu (de Destouches). Les Incas du Pérou (de Rameau). Ballet(s) représenté(s) devant Leurs Majestés à Versailles les 12 et 30 janvier 1765. —2 ouvrages in-8 brochés en un volume, couverture de papier doré gaufré, « glissé » dans une reliure de maroquin olive, dos lisse entièrement orné d'un décor doré, large dentelle dorée sur les plats, armes au centre, gardes de papier doré (Reliure de l'époque). Livrets (imprimés « par exprès commandement de S. M. » et tirés à très petit nombre) de deux ballets reliés pour être remis au Roi (ou à un membre de la famille royale) le soir de la représentation (les autres spectateurs ne recevaient qu'un livret broché, en papier doré ou marbré, selon leur rang). TRÈS RARE SPÉCIMEN DE RELIURE « MOBILE » INTERCHANGEABLE. La technique employée ici par Vente lui permettait d'avoir des reliures « vides » toutes prêtes et d'y monter, en un clin d'oeil, le texte du divertissement d'actualité. Le catalogue Rahir, Livres dans de Riches Reliures (1910, n° 258), reproduit une reliure semblable, exécutée selon le même procédé, sur le livret d'une comédie jouée à Choisy, en 1769. Ces deux reliures ont été exécutées par Vente, relieur des Menus Plaisirs du Roi, qui suivait la Cour dans tous ses déplacements. Le fer qui a servi à frapper les armes est connu pour lui avoir appartenu. Olivier (2496 fer 9) l'a relevé sur un exemplaire du Sacre de Louis XVI, sans voir qu'il avait déjà été employé pour Louis XV. Ces reliures « protège-cahier » permettaient à Vente de monter en un clin d'oeil quelques exemplaires pour la famille royale. Il semble qu'une même reliure pouvait être utilisée plusieurs fois de suite - c'est probablement la raison pour laquelle on en rencontre très peu de nos jours. Les armes du Roi ont été en partie effacées sous la révolution ; mais ce volume n'en reste pas moins un précieux spécimen.
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