LAVEDAN (Henri). Le Marquis de Priola. Pièce en trois actes, en prose. Paris, Ernest Flammarion, s.d. [1902]. In-12 (185 x 115 mm), maroquin brun, riche décor doré composé d'une fine chaînette faite d'un filet perlé s'entrelaçant avec une autre chaînette plus large formée de petits triangles accolés, le tout sur fond semé de petits tirets verticaux, dos orné de même, filets sur les coupes, encadrement intérieur orné de filets perlés et petits fers dorés, doublures et gardes de tabis noir, doubles gardes, couverture et dos, tranches dorées sur témoins, emboîtage de toile moderne (J. Chadel del., Joly rel., 1916). Première édition en librairie, ornée de portraits de l'auteur et des interprètes de la pièce reproduits hors texte. L'édition originale de cette pièce créée à la Comédie-Française le 7 février 1902 avait d'abord paru en supplément de L'Illustration, avec la livraison du 15 février 1902. Un des 20 exemplaires de tête sur chine, numéroté et paraphé au crayon (n°11), avant 20 exemplaires sur japon. Somptueuse reliure au décor « de bijoutier » conçu par Jules Chadel pour le joaillier Henri Vever (ex-libris doré). Henri Vever (1854-1942), joaillier, hommes de lettres, bibliophile et collectionneur, fut président de la Société des Cent Bibliophiles et membre actif des Amis des Livres, du Livre Contemporain et du Livre Moderne. Séduit par l’élégance et la pureté des dessins conçus par Jules Chadel (1870-1941), peintre, dessinateur et décorateur, pour les modèles de bijoux réalisés dans l’importante maison de joaillerie qu’il dirigeait avec son frère, Henri Vever va bientôt lui demander de dessiner les habits de ses ouvrages de littérature contemporaine dont la reliure sera confiée aux meilleurs praticiens, tels Joly fils, Noulhac et Kieffer. La parfaite maîtrise du dessin va aussitôt inspirer à Chadel de magnifiques décors « qui suggèrent la courbe et ses volutes, ou qui sont puissamment architecturés à partir de la ligne droite » (Yves Peyré). Les reliures exécutées par Robert Joly pour Henri Vever « d'une richesse splendide et d'une perfection d'exécution remarquable, figurent parmi les plus belles de l'importante bibliothèque de ce grand amateur », estime Crauzat, qui cite et reproduit cette reliure-ci. Elle a en outre figuré à deux expositions internationales : D'or et d'argent (Paris, 2004, n°171) et Une vie, une collection (Bruxelles, 2008, n°110). Talvart & Place, XI, 364, n°30 B – S. de Ricci, Quelques bibliophiles, VII. Henri Vever 1928, pp. 77-86 (exemplaire cité). Crauzat, I, 174 et pl. XCII (exemplaire cité et reproduit) – Devauchelle, III, 143-144 – Fléty, 40 et 96-97 – Peyré, 158.
LAVEDAN (Henri). Le Marquis de Priola. Pièce en trois actes, en prose. Paris, Ernest Flammarion, s.d. [1902]. In-12 (185 x 115 mm), maroquin brun, riche décor doré composé d'une fine chaînette faite d'un filet perlé s'entrelaçant avec une autre chaînette plus large formée de petits triangles accolés, le tout sur fond semé de petits tirets verticaux, dos orné de même, filets sur les coupes, encadrement intérieur orné de filets perlés et petits fers dorés, doublures et gardes de tabis noir, doubles gardes, couverture et dos, tranches dorées sur témoins, emboîtage de toile moderne (J. Chadel del., Joly rel., 1916). Première édition en librairie, ornée de portraits de l'auteur et des interprètes de la pièce reproduits hors texte. L'édition originale de cette pièce créée à la Comédie-Française le 7 février 1902 avait d'abord paru en supplément de L'Illustration, avec la livraison du 15 février 1902. Un des 20 exemplaires de tête sur chine, numéroté et paraphé au crayon (n°11), avant 20 exemplaires sur japon. Somptueuse reliure au décor « de bijoutier » conçu par Jules Chadel pour le joaillier Henri Vever (ex-libris doré). Henri Vever (1854-1942), joaillier, hommes de lettres, bibliophile et collectionneur, fut président de la Société des Cent Bibliophiles et membre actif des Amis des Livres, du Livre Contemporain et du Livre Moderne. Séduit par l’élégance et la pureté des dessins conçus par Jules Chadel (1870-1941), peintre, dessinateur et décorateur, pour les modèles de bijoux réalisés dans l’importante maison de joaillerie qu’il dirigeait avec son frère, Henri Vever va bientôt lui demander de dessiner les habits de ses ouvrages de littérature contemporaine dont la reliure sera confiée aux meilleurs praticiens, tels Joly fils, Noulhac et Kieffer. La parfaite maîtrise du dessin va aussitôt inspirer à Chadel de magnifiques décors « qui suggèrent la courbe et ses volutes, ou qui sont puissamment architecturés à partir de la ligne droite » (Yves Peyré). Les reliures exécutées par Robert Joly pour Henri Vever « d'une richesse splendide et d'une perfection d'exécution remarquable, figurent parmi les plus belles de l'importante bibliothèque de ce grand amateur », estime Crauzat, qui cite et reproduit cette reliure-ci. Elle a en outre figuré à deux expositions internationales : D'or et d'argent (Paris, 2004, n°171) et Une vie, une collection (Bruxelles, 2008, n°110). Talvart & Place, XI, 364, n°30 B – S. de Ricci, Quelques bibliophiles, VII. Henri Vever 1928, pp. 77-86 (exemplaire cité). Crauzat, I, 174 et pl. XCII (exemplaire cité et reproduit) – Devauchelle, III, 143-144 – Fléty, 40 et 96-97 – Peyré, 158.
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