Le Capitaine Fracasse. Paris, Charpentier, 1863. 2 volumes in-12, (4)-iv- 373-(3 dont la première et la dernière blanches) + (4)-382-(2 dont la dernière blanche) pp., bradel de percaline vert sombre, dos lisse orné de filets dorés, plats encadrés de filets à froid, tranches dorées, reliures très usagées dont une avec plat inférieur détaché, deux cahiers se déchaussant, taches aux premiers et derniers ff. du premier volume (reliure de l'époque). ÉDITION ORIGINALE, dont il ne fut pas tiré de grand papier. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ «À MON CHER EUDORE...» (au crayon). C'est à l'Arsenal, où son père était bibliothécaire et où Nodier tenait son célèbre salon littéraire, qu'Eudore Soulié (1817-1876) rencontra Théophile Gautier parmi d'autres personnalités célèbres de la littérature, de l'art et de la musique. C'est également grâce à son père qu'il entama une carrière dans l'administration des Beaux-Arts: il entra comme commis au Louvre en 1838 puis fut nommé conservateur du château de Versailles en 1850. Il fréquenta alors le sculpteur Nieuwerkerke, directeur général des musées nationaux et amant de la princesse Mathilde dont il devint le familier à Saint-Gratien, tout comme Gautier. EXEMPLAIRE ENRICHI DE DEUX PIÈCES: - UNE LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE DE THÉOPHILE GAUTIER à l'épouse d'Eudore Soulié, Marie-Catherine Joséphine Vila: «Chère Cymodocé, ton Eudore restera à St-Gratien avec son Astèque jusqu'à jeudi inclusivement. Tâche de combiner ta venue de façon à ce [que] nous puissions nous rencontrer. Mille choses aimables aux tiens et tiennes. Ex imo corde...» (Saint-Gratien, s.d.). Théophile Gautier joue sur le nom de son ami Eudore Soulié en faisant référence aux personnages principaux des Martyrs de Chateaubriand, les fiancés Eudore et Cymodocée. - LE FAIRE-PART DE DÉCÈS DE THÉOPHILE GAUTIER PROVENANCE: L'AUTEUR DRAMATIQUE VICTORIEN SARDOU (vignette ex-libris). Victorien Sardou avait épousé la fille d'Eudore Soulié et de Marie-Catherine Joséphine Vila
Le Capitaine Fracasse. Paris, Charpentier, 1863. 2 volumes in-12, (4)-iv- 373-(3 dont la première et la dernière blanches) + (4)-382-(2 dont la dernière blanche) pp., bradel de percaline vert sombre, dos lisse orné de filets dorés, plats encadrés de filets à froid, tranches dorées, reliures très usagées dont une avec plat inférieur détaché, deux cahiers se déchaussant, taches aux premiers et derniers ff. du premier volume (reliure de l'époque). ÉDITION ORIGINALE, dont il ne fut pas tiré de grand papier. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ «À MON CHER EUDORE...» (au crayon). C'est à l'Arsenal, où son père était bibliothécaire et où Nodier tenait son célèbre salon littéraire, qu'Eudore Soulié (1817-1876) rencontra Théophile Gautier parmi d'autres personnalités célèbres de la littérature, de l'art et de la musique. C'est également grâce à son père qu'il entama une carrière dans l'administration des Beaux-Arts: il entra comme commis au Louvre en 1838 puis fut nommé conservateur du château de Versailles en 1850. Il fréquenta alors le sculpteur Nieuwerkerke, directeur général des musées nationaux et amant de la princesse Mathilde dont il devint le familier à Saint-Gratien, tout comme Gautier. EXEMPLAIRE ENRICHI DE DEUX PIÈCES: - UNE LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE DE THÉOPHILE GAUTIER à l'épouse d'Eudore Soulié, Marie-Catherine Joséphine Vila: «Chère Cymodocé, ton Eudore restera à St-Gratien avec son Astèque jusqu'à jeudi inclusivement. Tâche de combiner ta venue de façon à ce [que] nous puissions nous rencontrer. Mille choses aimables aux tiens et tiennes. Ex imo corde...» (Saint-Gratien, s.d.). Théophile Gautier joue sur le nom de son ami Eudore Soulié en faisant référence aux personnages principaux des Martyrs de Chateaubriand, les fiancés Eudore et Cymodocée. - LE FAIRE-PART DE DÉCÈS DE THÉOPHILE GAUTIER PROVENANCE: L'AUTEUR DRAMATIQUE VICTORIEN SARDOU (vignette ex-libris). Victorien Sardou avait épousé la fille d'Eudore Soulié et de Marie-Catherine Joséphine Vila
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