Le martyre de Saint Liévin Toile (usures). H_112 cm L_90 cm Provenance : collection privée. Notre tableau reprend la composition peinte pour l'église jésuite de Saint Liévin à Gand vers 1635 (voir H. Vlieghe, Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, Part VIII, Saints, II, Londres et New-York, 1973, n° 12, reproduit). Ce sujet est tiré de Victa Sancti Livini, la biographie du saint, probablement écrite au XIème siècle par un moine de l'Abbaye de Saint Bavon à Gand, retranscrite dans l'ouvrage de J. Mabillon, Acta Sanctorum ordinis S. Benedicti, II, (ed. princ. Paris, 1669) Mâcon, 1836, pp. 453-461. Liévin, missionnaire originaire d'Ecosse, prêchait les Evangiles dans les Flandres. D'après une légende sans fondement, il fut attaqué par des païens qui lui coupèrent la langue pour nourrir leurs chiens. Ils furent tués par des éclairs comme châtiment divin. Dieu rendit au saint martyr sa langue afin qu'il continue son évangélisation. La composition repose probablement sur celle du Martyre de Saint Pierre de Titien (composition aujourd'hui perdue mais connues par la gravure de Rota). En revanche le motif du cheval ruant est souvent utilisé par l'artiste : notamment dans le Chasse au Léopard à la Gemäldegalerie de Dresde ou la Mort de Decius Mus dans la collection du Liechtenstein à Vaduz. Enfin, L'homme nu courant en arrière plan rappelle le Gladiateur Borghèse du Louvre.
Le martyre de Saint Liévin Toile (usures). H_112 cm L_90 cm Provenance : collection privée. Notre tableau reprend la composition peinte pour l'église jésuite de Saint Liévin à Gand vers 1635 (voir H. Vlieghe, Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, Part VIII, Saints, II, Londres et New-York, 1973, n° 12, reproduit). Ce sujet est tiré de Victa Sancti Livini, la biographie du saint, probablement écrite au XIème siècle par un moine de l'Abbaye de Saint Bavon à Gand, retranscrite dans l'ouvrage de J. Mabillon, Acta Sanctorum ordinis S. Benedicti, II, (ed. princ. Paris, 1669) Mâcon, 1836, pp. 453-461. Liévin, missionnaire originaire d'Ecosse, prêchait les Evangiles dans les Flandres. D'après une légende sans fondement, il fut attaqué par des païens qui lui coupèrent la langue pour nourrir leurs chiens. Ils furent tués par des éclairs comme châtiment divin. Dieu rendit au saint martyr sa langue afin qu'il continue son évangélisation. La composition repose probablement sur celle du Martyre de Saint Pierre de Titien (composition aujourd'hui perdue mais connues par la gravure de Rota). En revanche le motif du cheval ruant est souvent utilisé par l'artiste : notamment dans le Chasse au Léopard à la Gemäldegalerie de Dresde ou la Mort de Decius Mus dans la collection du Liechtenstein à Vaduz. Enfin, L'homme nu courant en arrière plan rappelle le Gladiateur Borghèse du Louvre.
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