Beschreibung:

Le repos du chasseur ou Adonis se reposant de la chasse Statuette en bronze patiné (manque le haut de la houe) d'après le marbre de Nicolas Coustou (Louvre, MR 1796). Signée. Hauteur : 35,5 cm Socle en marbre brèche jaune et bronze patiné. Provenance : Collection du Comte du Luc, sa vente après décès les 22 et 23 décembre 1777 : « N ° 18 Deux figures, en pendants .../... l'autre est un Berger, d'après celui en marbre de l'entrée de la terrasse des Tuileries, que feu M. le Comte a fait exécuter par Duplessis, excellent Artiste .../... hauteur 13 pouces ». Le modèle en marbre, réalisé par Coustou pour Marly en 1710, fut en effet transféré aux Tuileries et placé sur la Terrasse vers 1717 Bibliographie : C .F. Julliot et F.C. Joullain fils, Catalogue des Tableaux, Figures de bronze etc. composant le cabinet de feu M. le Comte du Luc, Paris, 22 et 23 décembre 1777 Knoedler, The french bronze, New York, 1968, n° 45 A & B. François Souchal, French Sculptors, the reign of Louis XIV, Faber, London, 1977 Tome 1, page 168 Geneviève Bresc-Bauthier, Sculptures des jardins du Louvre, RMN, 1986, pages 115 et suivantes. Ouvrage collectif, Sculptures Françaises, Musée du Louvre, RMN, 1998, page 166 Guilhem Sadde in L'objet d'art, Juin 2004, pages 42 et suivantes. Jean Claude Duplessis naît à Turin en 1699 et travaille d'abord, en tant qu'orfèvre, pour le prince de Carignan, duc de Savoie et Roi de Sardaigne. Quand, dans les années 1730, il vient s'installer à Paris, c'est Carignan, devenu lieutenant général des armées du Roi de France, qui le loge dans son Hôtel de Soissons. A la mort de ce dernier, il devient le protégé du Comte d'Argenson qui lui obtient un logement au Louvre. En 1758, il reçoit le titre d'Orfèvre du Roi. Puis, à partir de 1764, il s'installe dans un « enclos privilégié » rue Sainte Marthe. Ces différentes résidences protégées lui permirent d'exercer une activité d'orfèvre, de bronzier et de marchand, sans jamais avoir obtenu de maîtrise. L'inventaire après décès de son atelier montre qu'il y pratiquait la fonte, la ciselure et la dorure de l'orfèvrerie et du bronze. Sa production est indissociable du style rocaille et son activité principale semble avoir été la fourniture de modèles, à la fois pour les marchands-merciers et surtout pour la manufacture de Vincennes-Sèvres pour laquelle il travaille quatre jours par semaine dès 1748 Il crée de nombreuses montures en bronze doré destinées à garnir la porcelaine comme l'atteste le « L ivre Journal » de Lazare Duvaux avec lequel il a collaboré. Il comptait aussi, parmi sa clientèle privée, d'Argenson déjà cité, Blondel de Gagny et le duc de Chaulnes. Mais son nom reste attaché à l'une de ses plus fameuses réalisations, les braseros de Topkapi commandés par le Ministère des Affaires Etrangères pour être offerts par le Roi à l'Ambassade de Turquie. Celui qui est encore conservé à Istanbul porte sa signature gravée que l'on ne rencontre qu'exceptionnellement. Jean-Baptiste-Félix-Hubert de Vintimille, marquis des Arcs, comte du Luc (1720 - 1777) fut lieutenantgénéral des armées du roi et gouverneur de la citadelle de Marseille. Louis XV lui avait fait épouser en 1739 sa maîtresse Pauline de Mailly de Nesle. Ce mariage blanc fut contracté moyennant une indemnité de deux cent mille livres. Son fils, appelé « Demi-Louis » était probablement un bâtard de Louis XV. Vintimille amassa une fortune importante. Après son décès, ses biens furent vendus aux enchères en 1777