Beschreibung:

Le Roi Assuérus, son Vizir Haman et la Reine Esther Extrêmement rare panneau de tapisserie de boiseries, des Manufactures de la cité Flamande de Delft, et tissé entre 1620 et 1630 dans l'atelier de François Spierincx (1550-1630). Cette tapisserie baroque à pour sujet deux scènes bibliques de l'Ancien Testament, et plus précisément du Livre d'Esther. Les panneaux à double compositions superposées sont, semble-t-il, une particularité propre aux productions de la ville de Delft. Ainsi un autre panneau du même genre mais relatant des scènes bibliques avec Rebecca avec Eliezer en haut et Isaac avec Rebecca en bas, est visible au Fitzwilliam Museum de l'Université de Cambridge. Laine et soie H: 251 - L: 193 cm. Expert: Frank Kassapian 06 58 68 52 26 - frank.kassapian@yahoo.fr Dans la partie supérieure on peut voir le Vizir Haman à cheval usant des pouvoirs que le roi Perse Assuérus (Xerxès I°) lui à confié, allant même jusqu'à usurper les fonctions de son monarque. Ici, Haman est entouré de sujets dans un paysage d'été. Cette scène pastorale typique de l'art flamand de l'époque est trahie par la présence du mur à pignon de la maison situé à gauche, ainsi que de l'église plus en arrière sur la droite. Ici, on peut voir Haman sillonnait les états de son souverain afin de les faire prospérer et d'y faire d'administrer la justice à sa manière. Dans la seconde scène en bas, sous un arc schématique, Assuérus trônant dans sa capital de Suse écoute avec attention sa nouvelle épouse, la reine juive Esther qui sollicite le roi, afin qu'il épargner les Juifs, révélant ainsi la trahison du Vizir Haman qui s'apprêtait à faire assassiner tout les juifs du royaume. L'arc est centré par un masque de lion, peut-être une référence au lion de la mythologie perse ou bien à celle oblique au roi: Le lion est le roi des bêtes et Assuérus est le roi des hommes ou celle encore du Lion de Juda. Ici, Esther est entourée des ses dames de compagnie. L'épilogue de ce livre biblique nous raconte que le Vizir fut désavoué par Assuérus et même condamné à mort pour haute trahison puis pendu, et que le roi ne délégua plus ses pouvoir qu'il fini par exercer lui-même