Léonard Tsuguharu FOUJITA (1886-1968)
Nu dans l’atelier, 1925
Huile sur toile.
Signée et datée en bas à gauche « Tsuguharu » en japonais et « Foujita 1925 ».
Signée au dos « Tsuguharu » en japonais et « Foujita », monogrammée « F » en haut sur la barre horizontale du châssis, titrée et datée « Model 1925 » sur la barre centrale, située « à Paris » et signée « Tsuguharu » en japonais sur la barre verticale de droite.
126 x 60 cm
Provenance :
Collection Edmée Lamiral, Paris. Par descendance.
Bibliographie :
Musée des Beaux-arts de Reims, La Collection Foujita - Catalogue des œuvres, Éditions Snoeck, 2018, tirage positif de notre tableau au gélatino-bromure d’argent sur papier à développement monochrome de notre tableau, 30,4 x 24 cm, Inv.2014.3.637, reproduit p. 239 ; J. Roseman, Plaque de verre négative orthomatique au gélatino-bromure d’argent de notre tableau, 29,8 x 23,8 cm, Inv. 2014.3.630, reproduit p. 237.
Nous remercions Madame Sylvie Buisson pour les informations qu’elle nous a transmises.
Un certificat de Madame Sylvie Buisson sera remis à l’acquéreur.
Le modèle du tableau est Edmée Lamiral, fille d’un sculpteur de Boulogne Charles Paul Lamiral. Par l’intermédiaire de son père, elle fréquenta tout le milieu artistique de l’entre-deux-guerres et posa pour plusieurs artistes. Sa présence à côté d’une femme nue sur l’une des planches de l’Album « Les Femmes » en 1930, montre qu’elle aurait posé pendant plusieurs années pour l’artiste japonais.
Ici, le modèle nous renvoie immédiatement à la sculpture. Le halo sur le côté gauche du corps accentue le modelé, à la limite du maniérisme. Lors de son voyage en Italie en 1921, Foujita découvre la chapelle Sixtine et l’œuvre peint de Michel-Ange. La puissance des corps représentés dans des postures très expressives le marque durablement. Sa manière rappelle la grisaille où la peinture traitée en monochromie, imite un bas-relief sculpté à l’aide d’une dégradation entre le noir et le blanc et camaïeu de gris. Comme nous le souligne l’experte Sylvie Buisson : « Sa prouesse est bien de tracer directement à main levée le contour des formes à l’encre de Chine, ou à la peinture à l’huile noire, avec son pinceau japonais extra fin, sans repentir, directement sur la préparation blanche du fond qu’il a réalisé quelques jours auparavant à partir d’un mélange de poudre de coquilles d’huitres pilées, de colle animale, de blanc d’argent et de liants divers afin d’obtenir cette surface lisse et plane comme la porcelaine qui lui permet de réaliser les nuances de gris et les tracés de son travail ».
Le regard de cette femme nous déstabilise, telle La Belle ferronnière de Leonard de Vinci. Un dessin de chat qui s’étire en haut à gauche accroché par une punaise contre le mur contraste avec le visage du modèle. Le châssis d’un tableau posé dans le coin inférieur droit n’a jamais été vu dans l’œuvre de Foujita. De quelle toile s’agit-il ? On rêverait de la retourner.
Léonard Tsuguharu FOUJITA (1886-1968)
Nu dans l’atelier, 1925
Huile sur toile.
Signée et datée en bas à gauche « Tsuguharu » en japonais et « Foujita 1925 ».
Signée au dos « Tsuguharu » en japonais et « Foujita », monogrammée « F » en haut sur la barre horizontale du châssis, titrée et datée « Model 1925 » sur la barre centrale, située « à Paris » et signée « Tsuguharu » en japonais sur la barre verticale de droite.
126 x 60 cm
Provenance :
Collection Edmée Lamiral, Paris. Par descendance.
Bibliographie :
Musée des Beaux-arts de Reims, La Collection Foujita - Catalogue des œuvres, Éditions Snoeck, 2018, tirage positif de notre tableau au gélatino-bromure d’argent sur papier à développement monochrome de notre tableau, 30,4 x 24 cm, Inv.2014.3.637, reproduit p. 239 ; J. Roseman, Plaque de verre négative orthomatique au gélatino-bromure d’argent de notre tableau, 29,8 x 23,8 cm, Inv. 2014.3.630, reproduit p. 237.
Nous remercions Madame Sylvie Buisson pour les informations qu’elle nous a transmises.
Un certificat de Madame Sylvie Buisson sera remis à l’acquéreur.
Le modèle du tableau est Edmée Lamiral, fille d’un sculpteur de Boulogne Charles Paul Lamiral. Par l’intermédiaire de son père, elle fréquenta tout le milieu artistique de l’entre-deux-guerres et posa pour plusieurs artistes. Sa présence à côté d’une femme nue sur l’une des planches de l’Album « Les Femmes » en 1930, montre qu’elle aurait posé pendant plusieurs années pour l’artiste japonais.
Ici, le modèle nous renvoie immédiatement à la sculpture. Le halo sur le côté gauche du corps accentue le modelé, à la limite du maniérisme. Lors de son voyage en Italie en 1921, Foujita découvre la chapelle Sixtine et l’œuvre peint de Michel-Ange. La puissance des corps représentés dans des postures très expressives le marque durablement. Sa manière rappelle la grisaille où la peinture traitée en monochromie, imite un bas-relief sculpté à l’aide d’une dégradation entre le noir et le blanc et camaïeu de gris. Comme nous le souligne l’experte Sylvie Buisson : « Sa prouesse est bien de tracer directement à main levée le contour des formes à l’encre de Chine, ou à la peinture à l’huile noire, avec son pinceau japonais extra fin, sans repentir, directement sur la préparation blanche du fond qu’il a réalisé quelques jours auparavant à partir d’un mélange de poudre de coquilles d’huitres pilées, de colle animale, de blanc d’argent et de liants divers afin d’obtenir cette surface lisse et plane comme la porcelaine qui lui permet de réaliser les nuances de gris et les tracés de son travail ».
Le regard de cette femme nous déstabilise, telle La Belle ferronnière de Leonard de Vinci. Un dessin de chat qui s’étire en haut à gauche accroché par une punaise contre le mur contraste avec le visage du modèle. Le châssis d’un tableau posé dans le coin inférieur droit n’a jamais été vu dans l’œuvre de Foujita. De quelle toile s’agit-il ? On rêverait de la retourner.
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