Beschreibung:

LES JEUX DE LA PRÉFECTURE. Paris, Mercure de France, 1902. In-12, bradel demi-maroquin vert avec coins, filets dorés, dos orné et mosaïqué de sujets floraux de maroquin violet, parme et chaudron, tranches dorées, non rogné, couverture et dos (Ch. Meunier). Édition originale. UN DES 7 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE HOLLANDE, seul grand papier. À propos de ce délicieux roman, on peut lire l'excellente chronique de Chaffiol Debillemont dans son ouvrage : Bibliothèque tournante, publié chez Messein. On joint : Une lettre autographe signée de Coulangheon à Rachilde [mai 1904]. 6 pages in-8. Une lettre autographe signée de Rachilde à Mlle Mollard. 3 pages in-12. Une lettre autographe [Dr Honnert ?] 21 février 1908. 8 pages in-12. Une lettre autographe signée d'Edmond Fabre. 22 février 1908. Une page in-12. Une lettre autographe signée de G. Reboul. 20 février 1908. à Edmond Fabre. 3 pages in-12. TRÈS INTÉRESSANT DOSSIER sur cet auteur peu connu, mort jeune de tuberculose (1875-1904). La longue et très spirituelle lettre à Rachilde est une réplique, pleine de finesse, à la critique parfois réservée que celle-ci avait publiée (Mercure de France, mai 1904) sur son roman Les Jeux de la Préfecture : ... Je sais que vous n'avez pas accoutumé de faire patte de velours. Mais vous avez griffé. Et çà saigne. Peu ! J'ai si peu de sang à la surface... Il va donc répliquer et justifier son héros : Ce qui me froisse, c'est que Baridel ne vous soit pas apparu. Il n'est pas l'élève de M. Bergeret, ni de Nietzsche, non plus que de Joseph Prud'homme... Et il termine non sans ironie : Comme nous jouons tous à cache-cache ! Les Goncourt ont dit : « On n'écrit pas les livres qu'on veut. » J'imagine après eux : « qu'on ne lit pas les livres qu'on veut » ou « qu'on ne lit pas les livres qu'on lit ». Rachilde demande à l'amie de Coulangheon des renseignements et des souvenirs... sur le Coulangheon de jadis, homme ou écrivain... - La lettre de G. Reboul contient une amusante anecdote sur Coulangheon, et on détachera la très remarquable lettre du Dr Honnert ( ?), qui rapporte une foule de détails biographiques souvent curieux sur son ami l'écrivain disparu. Tous ces documents sont à mettre en relation avec la publication posthume, en 1908, au Mercure de France, de Lettres à deux femmes de Coulangheon [à Rachilde et Mlle Mollard