Beschreibung:

Lettre autographe à André-Marie-Constant Duméril. Marseille, 23 nivose an 11 - 13 janvier 1803. 3 pages in-4, adresse du destinataire au verso. SUPERBE LETTRE AMICALE, PLEINE D'INCERTITUDE, D'IMPATIENCE ET D'INTRIGUES AU SUJET DE LA NOMINATION DE CUVIER AU POSTE DE SECRÉTAIRE PERPETUEL DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES EN JANVIER 1803. Cuvier se plaint à Duméril de ne pas l'informer de la décision de l'Institut sur «l'affaire du secrétariat»: pense donc je te prie à l'état d'un pauvre homme ainsi balancé entre la crainte et l'espérance, et mets dorénavant un peu plus de détail dans tes récits. Suivent d'autres plaintes au sujet de Fourcroy qui ne l'informe pas non plus sur cette «affaire» et que Cuvier soupçonne d'avoir lui-même envie de la place. Il se plaint aussi de son frère resté silencieux, de Biot qui ne lui a écrit que deux lettres, ou encore de Candolle et Brongniart que ne lui ont écrit que chacun une. Cuvier s'étonne aussi que Duméril ne parle point du sénateur consul, dont on a déjà les détails ici. Enfin, il termine sa lettre en se plaignant qu'il n'a rien fait d'important ces derniers jours, l'espèce d'inquiétude où je suis, m'empêche peut être aussi un peu de travailler. Je cherche à me distraire en me promenant à cheval, car à présent 12 ou 13 janvier, nous avons un soleil aussi beau, que vous au mois de mai. Peu courante lettre personnelle et amicale sur la carrière institutionnelle du fondateur de l'anatomie comparée qui restera Secrétaire perpétuel pendant vingt-neuf ans. Déchirure avec pertes de mots sur la troisième page. On joint du même: Lettre autographe signée à Monsieur Hammer. [Paris], Au jardin du Roi, le 27 décembre 1814. 2 pages in-4. Curieuse lettre adressée à Monsieur Hammer, professeur d'histoire naturelle à Strasbourg, sur un sujet gastronomique: M. Banks m'a fait prier de lui procurer des notions positives sur la manière dont on se procure les foyes gras d'oyes, dont on fait des patés à Strasbourg. J'ai pensé que vous pourriez me donner des renseignements éclairés et que vous voudriez bien avoir cette complaisance pour un savant aussi célèbre que M. Banks.