(Lettre en partie codée) Nous ne sommes pas assez forts pour écraser nos ennemis. Il faut se borner en ce moment à détruire tout ce qui se révolte, si leur mort peut faire un mauvais effet, enlevez les et envoyez les à bord. L'Intrépide n'est dans votre partie que pour recevoir les hommes dangereux et les déporter jusqu'à de nouvelles instructions de ma part. Il faut un peu de souplesse. (...) nous ne sommes pas assez forts pour résister aux insurrections. Faites détruire tout ce qui est pris, les armes à la main. Ne parlez jamais en public contre Dessalines, ni les siens. Je suis forcé à les ménager en ce moment Au Q.G. d'Estaing 19 fructidor (6 septembre) ( ) je sais combien votre position est difficile. Les troupes n'arrivant pas, je n'ai pas même de nouvelles de France depuis messidor. ( ) Les insurgés avaient osé venir jusqu'au pied des mornes. Ils en ont été chassés vigoureusement et avec une grande perte.. J'ai donné ordre de ne faire aucun quartier aux rebelles. Le général Charles Belair n'a pas voulu se rendre. S'il est pris, faites assembler une commission militaire et faites le pendre. Si sa femme est prise, tenez-la en prison et vous la ferez pendre sans jugement le lendemain de la mort de son mari Au Q.G. d'Estaing 1er complémentaire (18 septembre)Vous trouverez ci joint citoyen général un arrêté pour l'établissement de la garde nationale au Port au Prince. Vous verrez que mon intention est de ne point mécontenter les noirs et les mulâtres dans cette formation. Vous ne mettrez pas néanmoins plus d'un quart de noirs ou mulâtres dans la garde nationale et plus d'nu quart d'officiers de cette couleur ( ) Au Q.G. du Cap 20 vendémiaire XI (12 octobre). Ma position est pénible dans le nord citoyen général. Les maladies ont ici détruit toute ma troupe au point que la 7e de ligne arrivée à St Domingue à 1 500 hommes ne me donne que 31 convalescents pour le service et 103 hommes aux hôpitaux. Cette maladie continue ses ravages. J'ai été obligé d'évacuer successivement les différentes positions que j'occupais dans la plaine du nord et aujourd'hui j'ai beaucoup de peine à couvrir le Cap. Je n'ai que 600 hommes au plus en état de marche. C'est le reste de 14 bataillons ( ) Je suis toujours en attendant des renforts d'Europe. (...) J'ai donné ordre au général Brunet d'arrêter Morgan, Vernet et Dessalines. C'est ici une guerre à mort entre les 2 couleurs et il est bien malheureux que le gouvernement ne m'ait jamais envoyé ici assez de forces pour frapper de grands coups. Mais nous n'en aurons pas moins St Domingue. ( ) Il était dit citoyen général que la dernière campagne de l'armée française serait la plus pénible. Tâchons qu'elle soit aussi la plus glorieuse et la plus utile. A la mi-octobre, Leclerc se trouve dans une situation désespérée, assiégé dans la ville du Cap par les troupes rebelles commandées par Clervaux et Pétion. Le 16 octobre, l'arrivée miraculeuse de renforts de France conduite par le général Watrin poussera les rebelles à lever le siège. La ville du Cap est sauvée. Au Q.G. du Cap 24 vendémiaire (16 octobre). je vous ai prévenu ( ) des désertions de mes troupes noires qui s'étaient réunies en armes contre moi. Hier 23 un corps de 1300 hommes environ ( ) m'a attaqué au haut du Cap. Je n'avais pas plus de 350 européens pour défendre le Cap. Aussi le haut du Cap, et le morne Jean Pierre Michel fut enlevé de suite et notre artillerie prise. ( ) Je fis marcher une partie de la garde nationale du Cap pour aller renforcer la position de Charrier où nous tenons. La cavalerie hongroise exécuta une charge qui réussit bien. L'ennemi fut repoussé au-delà des lignes du haut du Cap mais il continuait à tenir la position Jean Pierre Michel...
(Lettre en partie codée) Nous ne sommes pas assez forts pour écraser nos ennemis. Il faut se borner en ce moment à détruire tout ce qui se révolte, si leur mort peut faire un mauvais effet, enlevez les et envoyez les à bord. L'Intrépide n'est dans votre partie que pour recevoir les hommes dangereux et les déporter jusqu'à de nouvelles instructions de ma part. Il faut un peu de souplesse. (...) nous ne sommes pas assez forts pour résister aux insurrections. Faites détruire tout ce qui est pris, les armes à la main. Ne parlez jamais en public contre Dessalines, ni les siens. Je suis forcé à les ménager en ce moment Au Q.G. d'Estaing 19 fructidor (6 septembre) ( ) je sais combien votre position est difficile. Les troupes n'arrivant pas, je n'ai pas même de nouvelles de France depuis messidor. ( ) Les insurgés avaient osé venir jusqu'au pied des mornes. Ils en ont été chassés vigoureusement et avec une grande perte.. J'ai donné ordre de ne faire aucun quartier aux rebelles. Le général Charles Belair n'a pas voulu se rendre. S'il est pris, faites assembler une commission militaire et faites le pendre. Si sa femme est prise, tenez-la en prison et vous la ferez pendre sans jugement le lendemain de la mort de son mari Au Q.G. d'Estaing 1er complémentaire (18 septembre)Vous trouverez ci joint citoyen général un arrêté pour l'établissement de la garde nationale au Port au Prince. Vous verrez que mon intention est de ne point mécontenter les noirs et les mulâtres dans cette formation. Vous ne mettrez pas néanmoins plus d'un quart de noirs ou mulâtres dans la garde nationale et plus d'nu quart d'officiers de cette couleur ( ) Au Q.G. du Cap 20 vendémiaire XI (12 octobre). Ma position est pénible dans le nord citoyen général. Les maladies ont ici détruit toute ma troupe au point que la 7e de ligne arrivée à St Domingue à 1 500 hommes ne me donne que 31 convalescents pour le service et 103 hommes aux hôpitaux. Cette maladie continue ses ravages. J'ai été obligé d'évacuer successivement les différentes positions que j'occupais dans la plaine du nord et aujourd'hui j'ai beaucoup de peine à couvrir le Cap. Je n'ai que 600 hommes au plus en état de marche. C'est le reste de 14 bataillons ( ) Je suis toujours en attendant des renforts d'Europe. (...) J'ai donné ordre au général Brunet d'arrêter Morgan, Vernet et Dessalines. C'est ici une guerre à mort entre les 2 couleurs et il est bien malheureux que le gouvernement ne m'ait jamais envoyé ici assez de forces pour frapper de grands coups. Mais nous n'en aurons pas moins St Domingue. ( ) Il était dit citoyen général que la dernière campagne de l'armée française serait la plus pénible. Tâchons qu'elle soit aussi la plus glorieuse et la plus utile. A la mi-octobre, Leclerc se trouve dans une situation désespérée, assiégé dans la ville du Cap par les troupes rebelles commandées par Clervaux et Pétion. Le 16 octobre, l'arrivée miraculeuse de renforts de France conduite par le général Watrin poussera les rebelles à lever le siège. La ville du Cap est sauvée. Au Q.G. du Cap 24 vendémiaire (16 octobre). je vous ai prévenu ( ) des désertions de mes troupes noires qui s'étaient réunies en armes contre moi. Hier 23 un corps de 1300 hommes environ ( ) m'a attaqué au haut du Cap. Je n'avais pas plus de 350 européens pour défendre le Cap. Aussi le haut du Cap, et le morne Jean Pierre Michel fut enlevé de suite et notre artillerie prise. ( ) Je fis marcher une partie de la garde nationale du Cap pour aller renforcer la position de Charrier où nous tenons. La cavalerie hongroise exécuta une charge qui réussit bien. L'ennemi fut repoussé au-delà des lignes du haut du Cap mais il continuait à tenir la position Jean Pierre Michel...
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