Liszt an Hector Berlioz Liszt, Franz. Eigenhändiger Brief mit Unterschrift "F. Liszt". In französischer Sprache. 71/2 S. 2 Doppelbl. Gr.-8°. Weimar 18.X.1854. Sehr umfang- und inhaltsreicher Brief an seinen Freund Hector Berlioz in Paris, der eine handschriftliche Partitur an Liszt geschickt hatte, bei der offenbar Liszt die Klavierbearbeitung und Peter Cornelius die deutsche Übersetzung anfertigen sollte. Es war jedoch keine Empfangsbestätigung erfolgt, so dass Berlioz voller Besorgnis bei Liszt angefragt und wohl Zweifel an Cornelius' Zuverlässigkeit geäußert hatte. Liszt beruhigt Berlioz mit der Mitteilung, dass das Manuskript inzwischen wieder verschickt sei und wohl gleichzeitig mit dem vorliegenden Brief in Paris eintreffen werde. Versichert, dass weder Cornelius noch er an der Verspätung schuld sei, und klärt ausführlich den Vorgang auf: Die Sendung sei von der Post nicht bei ihm, sondern an der Adresse von Cornelius abgeliefert worden, die sich gegenüber der Post befinde. Cornelius hatte sich für einige Wochen auf eine Tour durch den Thüringer Wald begeben, so dass nur sein Dienstpersonal das Manuskript entgegennehmen konnte und der Meinung war, damit könne sich Cornelius nach seiner Rückkehr beschäftigen. Liszt sei darüber nicht informiert worden und wußte bis zu Cornelius' Rückkehr nicht, dass sich die erwartete Partitur bereits in Weimar befand. Liszt bemüht sich, Cornelius vollständig zu rehabilitieren, lobt seinen Charakter und seine Zuverlässigkeit: "... Cornelius t'est sincerement reconnaissant par tes bons procédés personnels à son égard , et tout dévoué d'admiration - par conséquence toujours empressé d'écrire, de traduire, et quand il le faut, même de copier pour toi. - Tu peux ... entièrement compter sur lui et sa parfaite exactitude en toute occasion. Il espère que les nouvelles traductions qu'il compte à humeur d'avoir fait pour ton oeuvre, te satisferent ...". Kommt dann auf Berlioz' Reisepläne, seine Wirkung und sein Wirken in Deutschland zu sprechen. "Les journaux allemans ayant plusieurs fois annoncé ton arrivée, en ces entrées je ... attendais de tes nouvelles - et te dois des montagnes de remercimens pour la Dedicace et l'envoi de ton Faust. Quand tu reviendras ici je te montrerai quelle forme et façon j'ai donné à ces montagnes. Pour maintenant parlons un peu de tes arrangemens de voyage. Je n'ai appris que de vague sur les projets de Dresde. [Richard] Pohl qui est depuis 3 semaines établi à Weymar où sa femme est engagé comme Harpiste à notre chapelle me dit que M. de Lüttichau [der Generaldirektor der Dresdener Hoftheater] compte toujours sur toi pour cet automne, mais que probablement ce ne sera qu'après ton arrivée à Dresde qu'on je mettra serieusement à l'Octobre pour les repetitions et la mise en scène du Cellini. - Je suppose que tu es en correspondence directe avec Lüttichau et te saurai bien que de me communiquer dans ta prochaine lettre les informations que tu en as reçu. À propos d’information, le Roi de Hannovre t’a enfin envoyé sa croix de Guelphe? Les journeaux d’Allemagne l’ont positivement annoncé. [Joseph] Joachim a passé plusieurs mois à Berlin, et se trouve depuis quelques semaines à Pesth (chez son père) - Le but de ce dernier voyage n’est nullement artistique, car c’est pour echapper à la loi du recrutement et fournier un remplaçant qu’il a été obligé de l’entreprendre. Il est très possible qu’il n’ait pas reçu ta dernière lettre - et en tout cas il te reponda sans retard ...". Der Herzog von Sachsen-Coburg-Gotha habe ihm, Liszt, mitgeteilt, dass er mit Berlioz' Besuch in diesem Winter rechne und sich wünsche, dass er mehrere seiner Werke auf dem dortigen Hoftheater dirigiere. "... As tu vu Oppelt (chargé par le Duc de mettre son opéra ‘Santa Chiara’ en scène à Paris) - tu peux te servir de son intermediaire pour fixer le moment de tes concerts à Gotha - et s’il te convient de m’employer à quelque chose, relative à Gotha, je suis complètement à tes ordres ...". Auch auf Berlioz'
Liszt an Hector Berlioz Liszt, Franz. Eigenhändiger Brief mit Unterschrift "F. Liszt". In französischer Sprache. 71/2 S. 2 Doppelbl. Gr.-8°. Weimar 18.X.1854. Sehr umfang- und inhaltsreicher Brief an seinen Freund Hector Berlioz in Paris, der eine handschriftliche Partitur an Liszt geschickt hatte, bei der offenbar Liszt die Klavierbearbeitung und Peter Cornelius die deutsche Übersetzung anfertigen sollte. Es war jedoch keine Empfangsbestätigung erfolgt, so dass Berlioz voller Besorgnis bei Liszt angefragt und wohl Zweifel an Cornelius' Zuverlässigkeit geäußert hatte. Liszt beruhigt Berlioz mit der Mitteilung, dass das Manuskript inzwischen wieder verschickt sei und wohl gleichzeitig mit dem vorliegenden Brief in Paris eintreffen werde. Versichert, dass weder Cornelius noch er an der Verspätung schuld sei, und klärt ausführlich den Vorgang auf: Die Sendung sei von der Post nicht bei ihm, sondern an der Adresse von Cornelius abgeliefert worden, die sich gegenüber der Post befinde. Cornelius hatte sich für einige Wochen auf eine Tour durch den Thüringer Wald begeben, so dass nur sein Dienstpersonal das Manuskript entgegennehmen konnte und der Meinung war, damit könne sich Cornelius nach seiner Rückkehr beschäftigen. Liszt sei darüber nicht informiert worden und wußte bis zu Cornelius' Rückkehr nicht, dass sich die erwartete Partitur bereits in Weimar befand. Liszt bemüht sich, Cornelius vollständig zu rehabilitieren, lobt seinen Charakter und seine Zuverlässigkeit: "... Cornelius t'est sincerement reconnaissant par tes bons procédés personnels à son égard , et tout dévoué d'admiration - par conséquence toujours empressé d'écrire, de traduire, et quand il le faut, même de copier pour toi. - Tu peux ... entièrement compter sur lui et sa parfaite exactitude en toute occasion. Il espère que les nouvelles traductions qu'il compte à humeur d'avoir fait pour ton oeuvre, te satisferent ...". Kommt dann auf Berlioz' Reisepläne, seine Wirkung und sein Wirken in Deutschland zu sprechen. "Les journaux allemans ayant plusieurs fois annoncé ton arrivée, en ces entrées je ... attendais de tes nouvelles - et te dois des montagnes de remercimens pour la Dedicace et l'envoi de ton Faust. Quand tu reviendras ici je te montrerai quelle forme et façon j'ai donné à ces montagnes. Pour maintenant parlons un peu de tes arrangemens de voyage. Je n'ai appris que de vague sur les projets de Dresde. [Richard] Pohl qui est depuis 3 semaines établi à Weymar où sa femme est engagé comme Harpiste à notre chapelle me dit que M. de Lüttichau [der Generaldirektor der Dresdener Hoftheater] compte toujours sur toi pour cet automne, mais que probablement ce ne sera qu'après ton arrivée à Dresde qu'on je mettra serieusement à l'Octobre pour les repetitions et la mise en scène du Cellini. - Je suppose que tu es en correspondence directe avec Lüttichau et te saurai bien que de me communiquer dans ta prochaine lettre les informations que tu en as reçu. À propos d’information, le Roi de Hannovre t’a enfin envoyé sa croix de Guelphe? Les journeaux d’Allemagne l’ont positivement annoncé. [Joseph] Joachim a passé plusieurs mois à Berlin, et se trouve depuis quelques semaines à Pesth (chez son père) - Le but de ce dernier voyage n’est nullement artistique, car c’est pour echapper à la loi du recrutement et fournier un remplaçant qu’il a été obligé de l’entreprendre. Il est très possible qu’il n’ait pas reçu ta dernière lettre - et en tout cas il te reponda sans retard ...". Der Herzog von Sachsen-Coburg-Gotha habe ihm, Liszt, mitgeteilt, dass er mit Berlioz' Besuch in diesem Winter rechne und sich wünsche, dass er mehrere seiner Werke auf dem dortigen Hoftheater dirigiere. "... As tu vu Oppelt (chargé par le Duc de mettre son opéra ‘Santa Chiara’ en scène à Paris) - tu peux te servir de son intermediaire pour fixer le moment de tes concerts à Gotha - et s’il te convient de m’employer à quelque chose, relative à Gotha, je suis complètement à tes ordres ...". Auch auf Berlioz'
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