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Auktionsarchiv: Los-Nr. 230

Louis DAVOUT. 88 L.A.S. (une incomplète),…

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 26.377 $ - 32.971 $
Zuschlagspreis:
20.000 €
ca. 26.377 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 230

Louis DAVOUT. 88 L.A.S. (une incomplète),…

Schätzpreis
20.000 € - 25.000 €
ca. 26.377 $ - 32.971 $
Zuschlagspreis:
20.000 €
ca. 26.377 $
Beschreibung:

Louis DAVOUT. 88 L.A.S. (une incomplète), janvier 1807-mars 1808, à sa femme Aimée Davout ; 208 pages la plupart in-4 (qqs in-fol.), qqs adresses avec marques postales Postes près le Gouvernement ou Grande Armée et cachets cire rouge à son nom.Importante correspondance sur la campagne de Pologne de 1807, la conférence et le traité de Tilsit, et le gouvernorat du Grand-Duché de Varsovie. Nous ne pouvons en donner ici qu’un aperçu. Pultusk 4 janvier1807. Dès que possible, il ira à Varsovie pour entretenir l’Empereur de leur « mauvaise et inhabitable maison » de Savigny : « je te dois cette preuve d’attachement. Il ne faut rien moins que ce motif pour me faire surmonter la timidité que j’ai à lui aller parler de mes interests quoique par expérience, il m’ait appris à compter sur sa bienveillance ». Mais il doit attendre d’avoir fait prendre aux troupes leur cantonnement pour aller à Varsovie. Nouvelles familiales… 6 janvier, sur les mauvaises routes et les postes. « Ma santé est toujours excellente et on ne se douteroit pas à me voir que nous venons de faire une campagne assez fatiguante »… 13 janvier. Il évoque leur séparation. « Il est a présumer que ce sera la dernière guerre et par conséquent notre dernière séparation »… Il charge son beau-frère, le général Beaumont, de lui ramener une excellente jument et une traite de 20 000 francs sur la Trésorerie… 20 janvier. Il veut donner à sa femme une habitation à Paris, mais n’a pu encore aller à Varsovie, « quoique tout soit tranquille et que l’ennemi qui est d’ailleurs très loin n’ait nulle envie de nous inquiéter il a trop souffert »… Ostrolinka 30 janvier : il ne faut pas qu’elle s’inquiète de sa santé : « elle est excellente et peut bien supportre les froids qui d’ailleurs ne sont pas excessifs »… Au bivouac 9 février. Hier a eu lieu [à Eylau] « une de ces batailles qui decide du sort des peuples celle-ci doit rassurer l’Europe civilisée sur l’invasion des barbares du nord, ces russes. Ils ont perdu une bataille qui jettera parmi eux plus de terrain que celle même d’Austerlitz. Cette victoire nous a coûté du sang mais il y a 4 russes sur un français le reste de cette armée fuit dans le plus grand désordre »… Il fait l’éloge de la bravoure du général Friant, qui a reçu une balle morte. « Quant à moi la fortune m’a été plus propice encore que jamais. Deux chevaux blessés mon porte étrillier emporté d’un boulet sans contusion et une balle dans les fesses qui n’y a pas pénétré plus d’une ligne ce qui prouve en faveur de leur dureté. On peut donner cette réflexion à sa femme elle est une preuve de fidélité et de santé. Je ne me sens plus de cette blessure qui ne m’empêche pas de monter à cheval ». Augereau est blessé plus grièvement, mais Soult et Ney « s’en sont tirés sans blessures mais non sans gloire. Bessières a eu un cheval tué. Notre empereur s’est beaucoup et beaucoup trop exposé. Heureusement que le Génie de la France la préserve. Il jouit de la meilleure santé »… Domnau 11 février : « la victoire que nous avons remportée sur les Russes ne peut avoir que de grands résultats et suivant toute apparence une paix définitive »… Hohenstein 24 février : l’eau de Seltz lui a rétabli l’estomac, il est très confiant dans sa chance ; les Russes songent à la paix, et il espère revoir bientôt son Aimée et sa petite Joséphine… Liebstadt 7 mars. Son oncle Beaupré a été récompensé par l’Empereur, qui l’a nommé général de brigade ; Leclerc des Essarts [son beau-frère] et Beaupré jouissent d’une excellente santé… Osterode 9 mars : « Nous sommes en marche pour prendre des cantonnements »… Detterswald 16 mars. Il se réjouit que la princesse Caroline ait comblé la maréchale de bienveillance ; il regrette qu’elle n’accepte pas les offres obligeantes des maréchales Soult et Ney pour l’époque de ses couches… 28 mars, longue lettre évoquant leur petite Joséphine, la gêne financière d’Aimée à qui il va faire passer tous ses appointements… 31 mars, sur le choix d’une nourrice pour l’enfant à venir, e

Auktionsarchiv: Los-Nr. 230
Auktion:
Datum:
27.06.2013
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Louis DAVOUT. 88 L.A.S. (une incomplète), janvier 1807-mars 1808, à sa femme Aimée Davout ; 208 pages la plupart in-4 (qqs in-fol.), qqs adresses avec marques postales Postes près le Gouvernement ou Grande Armée et cachets cire rouge à son nom.Importante correspondance sur la campagne de Pologne de 1807, la conférence et le traité de Tilsit, et le gouvernorat du Grand-Duché de Varsovie. Nous ne pouvons en donner ici qu’un aperçu. Pultusk 4 janvier1807. Dès que possible, il ira à Varsovie pour entretenir l’Empereur de leur « mauvaise et inhabitable maison » de Savigny : « je te dois cette preuve d’attachement. Il ne faut rien moins que ce motif pour me faire surmonter la timidité que j’ai à lui aller parler de mes interests quoique par expérience, il m’ait appris à compter sur sa bienveillance ». Mais il doit attendre d’avoir fait prendre aux troupes leur cantonnement pour aller à Varsovie. Nouvelles familiales… 6 janvier, sur les mauvaises routes et les postes. « Ma santé est toujours excellente et on ne se douteroit pas à me voir que nous venons de faire une campagne assez fatiguante »… 13 janvier. Il évoque leur séparation. « Il est a présumer que ce sera la dernière guerre et par conséquent notre dernière séparation »… Il charge son beau-frère, le général Beaumont, de lui ramener une excellente jument et une traite de 20 000 francs sur la Trésorerie… 20 janvier. Il veut donner à sa femme une habitation à Paris, mais n’a pu encore aller à Varsovie, « quoique tout soit tranquille et que l’ennemi qui est d’ailleurs très loin n’ait nulle envie de nous inquiéter il a trop souffert »… Ostrolinka 30 janvier : il ne faut pas qu’elle s’inquiète de sa santé : « elle est excellente et peut bien supportre les froids qui d’ailleurs ne sont pas excessifs »… Au bivouac 9 février. Hier a eu lieu [à Eylau] « une de ces batailles qui decide du sort des peuples celle-ci doit rassurer l’Europe civilisée sur l’invasion des barbares du nord, ces russes. Ils ont perdu une bataille qui jettera parmi eux plus de terrain que celle même d’Austerlitz. Cette victoire nous a coûté du sang mais il y a 4 russes sur un français le reste de cette armée fuit dans le plus grand désordre »… Il fait l’éloge de la bravoure du général Friant, qui a reçu une balle morte. « Quant à moi la fortune m’a été plus propice encore que jamais. Deux chevaux blessés mon porte étrillier emporté d’un boulet sans contusion et une balle dans les fesses qui n’y a pas pénétré plus d’une ligne ce qui prouve en faveur de leur dureté. On peut donner cette réflexion à sa femme elle est une preuve de fidélité et de santé. Je ne me sens plus de cette blessure qui ne m’empêche pas de monter à cheval ». Augereau est blessé plus grièvement, mais Soult et Ney « s’en sont tirés sans blessures mais non sans gloire. Bessières a eu un cheval tué. Notre empereur s’est beaucoup et beaucoup trop exposé. Heureusement que le Génie de la France la préserve. Il jouit de la meilleure santé »… Domnau 11 février : « la victoire que nous avons remportée sur les Russes ne peut avoir que de grands résultats et suivant toute apparence une paix définitive »… Hohenstein 24 février : l’eau de Seltz lui a rétabli l’estomac, il est très confiant dans sa chance ; les Russes songent à la paix, et il espère revoir bientôt son Aimée et sa petite Joséphine… Liebstadt 7 mars. Son oncle Beaupré a été récompensé par l’Empereur, qui l’a nommé général de brigade ; Leclerc des Essarts [son beau-frère] et Beaupré jouissent d’une excellente santé… Osterode 9 mars : « Nous sommes en marche pour prendre des cantonnements »… Detterswald 16 mars. Il se réjouit que la princesse Caroline ait comblé la maréchale de bienveillance ; il regrette qu’elle n’accepte pas les offres obligeantes des maréchales Soult et Ney pour l’époque de ses couches… 28 mars, longue lettre évoquant leur petite Joséphine, la gêne financière d’Aimée à qui il va faire passer tous ses appointements… 31 mars, sur le choix d’une nourrice pour l’enfant à venir, e

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Datum:
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