Louise d’Osmond, comtesse de BOIGNE (1781-1866) mémorialiste. L.A.S. et 5 lettres dictées, la plupart s.d. ; 3 pages in-8 à son chiffre couronné, adresse, et 22 pages in-8, la plupart à son chiffre. Dimanche [17 décembre 1843], à Sylvain Dumon, [nouveau ministre des Travaux publics]. Elle fait son compliment au ministère, de pareille recrue : « depuis tantôt trente ans j’entends crier à tous les ministères à la fin de toutes les sessions, “il faudra nous fortifier ou nous épurer avant la prochaine session” : et puis n’y plus penser. Cette fois on a fait l’un et l’autre en votre personne : cette pauvre personne en sera-t-elle plus heureuse ? Hélas je ne suis pas assez spartiate pour désirer à mes amis le fardeau et les ennuis du portefeuille ! »… Les lettres dictées semblent s’adresser à un Anglais. Mme de Boigne parle du dernier chapitre de son « barbouillage », où est peint « une classe d’hommes qui n’existe plus, que vous n’avez jamais connue », représentée par deux notaires, hommes d’esprit et de mérite, MM. Colin et Baron, le père de la comtesse de Castries… Elle évoque les affaires politiques anglaises, Paul Demidoff, la princesse Obolensky, le baron de Budberg, les Duchâtel, Rouher et Drouyn de Lhuys, parle des effets d’une grève de cochers de fiacres à Paris, exprime des condoléances et des vœux, etc. On joint une l.a.s. de la duchesse de Galliera sur les derniers moments de la comtesse (11 mai 1866).
Louise d’Osmond, comtesse de BOIGNE (1781-1866) mémorialiste. L.A.S. et 5 lettres dictées, la plupart s.d. ; 3 pages in-8 à son chiffre couronné, adresse, et 22 pages in-8, la plupart à son chiffre. Dimanche [17 décembre 1843], à Sylvain Dumon, [nouveau ministre des Travaux publics]. Elle fait son compliment au ministère, de pareille recrue : « depuis tantôt trente ans j’entends crier à tous les ministères à la fin de toutes les sessions, “il faudra nous fortifier ou nous épurer avant la prochaine session” : et puis n’y plus penser. Cette fois on a fait l’un et l’autre en votre personne : cette pauvre personne en sera-t-elle plus heureuse ? Hélas je ne suis pas assez spartiate pour désirer à mes amis le fardeau et les ennuis du portefeuille ! »… Les lettres dictées semblent s’adresser à un Anglais. Mme de Boigne parle du dernier chapitre de son « barbouillage », où est peint « une classe d’hommes qui n’existe plus, que vous n’avez jamais connue », représentée par deux notaires, hommes d’esprit et de mérite, MM. Colin et Baron, le père de la comtesse de Castries… Elle évoque les affaires politiques anglaises, Paul Demidoff, la princesse Obolensky, le baron de Budberg, les Duchâtel, Rouher et Drouyn de Lhuys, parle des effets d’une grève de cochers de fiacres à Paris, exprime des condoléances et des vœux, etc. On joint une l.a.s. de la duchesse de Galliera sur les derniers moments de la comtesse (11 mai 1866).
Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!
Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.
Suchauftrag anlegen