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Auktionsarchiv: Los-Nr. 31

LOUYS, Pierre (1870-1925) Mon Journal Tome II Commencé le 20...

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 51.896 $ - 77.845 $
Zuschlagspreis:
39.400 €
ca. 51.118 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 31

LOUYS, Pierre (1870-1925) Mon Journal Tome II Commencé le 20...

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 51.896 $ - 77.845 $
Zuschlagspreis:
39.400 €
ca. 51.118 $
Beschreibung:

LOUYS, Pierre (1870-1925). Mon Journal. Tome II. Commencé le 20 mai 1888 terminé le 14 mars 1890 . Manuscrit autographe complet, signé, de 190 feuillets recto verso, encre violette ou noire (un feuillet dérelié, annotations marginales postérieures de Louÿs, quelques soulignements et ratures au crayon bleu ou vert, 4 feuillets découpés sans manque apparent).
LOUYS, Pierre (1870-1925). Mon Journal. Tome II. Commencé le 20 mai 1888 terminé le 14 mars 1890 . Manuscrit autographe complet, signé, de 190 feuillets recto verso, encre violette ou noire (un feuillet dérelié, annotations marginales postérieures de Louÿs, quelques soulignements et ratures au crayon bleu ou vert, 4 feuillets découpés sans manque apparent). Cahier petit in-4 (213 x 174 mm) avec l'étiquette de la "Papeterie des Etudiants et de l'Odéon" (10, galerie de l'Odéon 16, rue de Vaugirard). Demi-percaline rouge (coupes frottées). Pierre Louÿs entreprend de tenir son journal dès janvier 1882. Le premier tome (du 7 janvier 1882 au 16 mai 1888) ainsi que le troisième (du 14 avril 1890 au 1 e r mars 1891) furent publiés en 1929 dans le tome IX des Oeuvres complètes . Seule une partie du premier volume, couvrant la période du 24 juin 1887 au 16 mai 1888, avait été publiée peu de temps après sa mort en 1926. Ce deuxième cahier, longtemps resté inédit, ne fut publié qu'en 2001 chez Gallimard ( Pierre Louÿs. Mon journal 20 mai 1888-14 mars 1890. Texte établi et présenté par Alban Cerisier). Ces deux années sont celles de sa rencontre avec Gide, de ses deux baccalauréats et de la mort de son père. Pierre Louÿs a alors entre dix-sept et dix-neuf ans. Dans ce journal, d'une grande richesse, se mêlent aspirations et émotions littéraires, passion pour Hugo et Wagner, comptes-rendus de pièces de théâtre et de nombreux concerts, amitié grandissante avec Gide, épreuves du baccalauréat et du Concours général, son frère Georges, ses émois devant les femmes, les cours inoubliables de Renan et de Dietz, ses opinions, etc. Certaines de ses oeuvres se dessinent déjà dans ces pages, comme Les Chansons de Bilitis ("Je publierai [...] une supercherie littéraire..."). Pierre Louÿs ne se contente pas d'énumérer ses activités au jour le jour. Il s'emploie déjà à manier la langue et à travailler son style. Il relate les longues causeries avec Gide, leurs confidences, leur commune émulation: "Je veux dire que je nage dans la joie depuis que je le connais, que c'est la crême des vrais amis, et que j'ai le bonheur incroyable d'avoir un ami intime, moi que tout le monde fuit, moi qu'on trouve bête et qu'on n'aime pas." Louÿs brosse enfin, sur 17 pages, un portrait saisissant de Verlaine à l'hôpital Broussais. Venu avec Gide lui demander des conseils pour leur revue La Conque , les deux amis trouvent ce dernier dans la misère: "Un visage socratique à un point inouï, des yeux de faune très obliques, un front énorme, une barbe inculte longue, poussant jusque sous les yeux, mais très rare sur le menton [...] Oh! quelle misère! Sur un lit de fer, des draps grossiers et sales, et au fond adossé sur un oreiller presque vide et lisant l' Intransigeant , il avait sur la tête un bonnet de coton pâle d'où tombaient sur un gros cou des mèches droites de cheveux gris, et sur le corps une chemise sordide en grosse toile marquée de majuscules noires HÔPITAL BROUSSAIS." [ On joint du même :] -- Carnet de notes. Année scolaire 1883-1884. Classe de cinquième. École Alsacienne. Section classique. In-12. Demi-toile grise à coins, étiquette verte manuscrite (coupes frottées, les deux premiers feuillets détachés). 49 feuillets, dont 29 ont été complétés du 19 octobre 1883 au 12 juillet 1884. Depuis un an à l'école Alsacienne, Pierre Louÿs est alors en classe de cinquième. Son carnet est signé chaque semaine par M. Rieder, le directeur (surnommé "le père Cul" par les élèves, cf. J.-P. Goujon Pierre Louÿs , p. 42), et Georges Louis son frère aîné. Les notes révèlent un très bon élève en français et en latin, matières dans lesquelles il est toujours dans les cinq premiers. Seules les notes de conduite sont médiocres ce qui lui vaut, en janvier 1884, l'avertissement "note de conduite trois fois de suite la note médiocre". [ Et :] --Rédaction de promenade. "Peintres indépendants vivant à l'époque de David". 10 mars 1885. 9 pages in-4. Encre noire sur papier ligné. Note et

Auktionsarchiv: Los-Nr. 31
Auktion:
Datum:
29.10.2012
Auktionshaus:
Christie's
29 October 2012, Paris
Beschreibung:

LOUYS, Pierre (1870-1925). Mon Journal. Tome II. Commencé le 20 mai 1888 terminé le 14 mars 1890 . Manuscrit autographe complet, signé, de 190 feuillets recto verso, encre violette ou noire (un feuillet dérelié, annotations marginales postérieures de Louÿs, quelques soulignements et ratures au crayon bleu ou vert, 4 feuillets découpés sans manque apparent).
LOUYS, Pierre (1870-1925). Mon Journal. Tome II. Commencé le 20 mai 1888 terminé le 14 mars 1890 . Manuscrit autographe complet, signé, de 190 feuillets recto verso, encre violette ou noire (un feuillet dérelié, annotations marginales postérieures de Louÿs, quelques soulignements et ratures au crayon bleu ou vert, 4 feuillets découpés sans manque apparent). Cahier petit in-4 (213 x 174 mm) avec l'étiquette de la "Papeterie des Etudiants et de l'Odéon" (10, galerie de l'Odéon 16, rue de Vaugirard). Demi-percaline rouge (coupes frottées). Pierre Louÿs entreprend de tenir son journal dès janvier 1882. Le premier tome (du 7 janvier 1882 au 16 mai 1888) ainsi que le troisième (du 14 avril 1890 au 1 e r mars 1891) furent publiés en 1929 dans le tome IX des Oeuvres complètes . Seule une partie du premier volume, couvrant la période du 24 juin 1887 au 16 mai 1888, avait été publiée peu de temps après sa mort en 1926. Ce deuxième cahier, longtemps resté inédit, ne fut publié qu'en 2001 chez Gallimard ( Pierre Louÿs. Mon journal 20 mai 1888-14 mars 1890. Texte établi et présenté par Alban Cerisier). Ces deux années sont celles de sa rencontre avec Gide, de ses deux baccalauréats et de la mort de son père. Pierre Louÿs a alors entre dix-sept et dix-neuf ans. Dans ce journal, d'une grande richesse, se mêlent aspirations et émotions littéraires, passion pour Hugo et Wagner, comptes-rendus de pièces de théâtre et de nombreux concerts, amitié grandissante avec Gide, épreuves du baccalauréat et du Concours général, son frère Georges, ses émois devant les femmes, les cours inoubliables de Renan et de Dietz, ses opinions, etc. Certaines de ses oeuvres se dessinent déjà dans ces pages, comme Les Chansons de Bilitis ("Je publierai [...] une supercherie littéraire..."). Pierre Louÿs ne se contente pas d'énumérer ses activités au jour le jour. Il s'emploie déjà à manier la langue et à travailler son style. Il relate les longues causeries avec Gide, leurs confidences, leur commune émulation: "Je veux dire que je nage dans la joie depuis que je le connais, que c'est la crême des vrais amis, et que j'ai le bonheur incroyable d'avoir un ami intime, moi que tout le monde fuit, moi qu'on trouve bête et qu'on n'aime pas." Louÿs brosse enfin, sur 17 pages, un portrait saisissant de Verlaine à l'hôpital Broussais. Venu avec Gide lui demander des conseils pour leur revue La Conque , les deux amis trouvent ce dernier dans la misère: "Un visage socratique à un point inouï, des yeux de faune très obliques, un front énorme, une barbe inculte longue, poussant jusque sous les yeux, mais très rare sur le menton [...] Oh! quelle misère! Sur un lit de fer, des draps grossiers et sales, et au fond adossé sur un oreiller presque vide et lisant l' Intransigeant , il avait sur la tête un bonnet de coton pâle d'où tombaient sur un gros cou des mèches droites de cheveux gris, et sur le corps une chemise sordide en grosse toile marquée de majuscules noires HÔPITAL BROUSSAIS." [ On joint du même :] -- Carnet de notes. Année scolaire 1883-1884. Classe de cinquième. École Alsacienne. Section classique. In-12. Demi-toile grise à coins, étiquette verte manuscrite (coupes frottées, les deux premiers feuillets détachés). 49 feuillets, dont 29 ont été complétés du 19 octobre 1883 au 12 juillet 1884. Depuis un an à l'école Alsacienne, Pierre Louÿs est alors en classe de cinquième. Son carnet est signé chaque semaine par M. Rieder, le directeur (surnommé "le père Cul" par les élèves, cf. J.-P. Goujon Pierre Louÿs , p. 42), et Georges Louis son frère aîné. Les notes révèlent un très bon élève en français et en latin, matières dans lesquelles il est toujours dans les cinq premiers. Seules les notes de conduite sont médiocres ce qui lui vaut, en janvier 1884, l'avertissement "note de conduite trois fois de suite la note médiocre". [ Et :] --Rédaction de promenade. "Peintres indépendants vivant à l'époque de David". 10 mars 1885. 9 pages in-4. Encre noire sur papier ligné. Note et

Auktionsarchiv: Los-Nr. 31
Auktion:
Datum:
29.10.2012
Auktionshaus:
Christie's
29 October 2012, Paris
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