Mélodie, 1950 Encre et couleurs sur soie, signée et datée en bas à gauche, titrée et datée au dos. Dans le cadre original réalisé par l’artiste 49,8 x 61 cm - 19 5/8 x 24 in. Une attestation d’inclusion au catalogue raisonné de l’artiste actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l’association des Artistes d’Asie à Paris sera remise à l’acheteur. PROVENANCE Collection privée, Paris (acquis à la fin des années 1950) Collection privée, région parisienne (transmis familialement du précédent vers 1990) Mai Thu est un artiste accompli. Il joue du độc huyền, un instrument de musique monocorde typique du Vietnam, qu’il a régulièrement intégré dans ses compositions. Il est alors assez compréhensible de retrouver une grande variété d’œuvres illustrant des musiciennes parmi celles de l’artiste. Dans la composition que nous présentons, Mai Trung Thứ dépeint deux personnages assis, dans un fond brun, presque uni. La jeune fille joue du đàn nguyệt (lunoline), cithare vietnamienne à deux cordes. Les tonalités habilement choisies, se font discrètement écho et forment une joyeuse composition. Si la lecture de cette œuvre repose sur la culture natale de l’artiste, il parvient également à y insuffler de multiples références occidentales. En effet, fort de son apprentissage à l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, mais aussi imprégné des techniques européennes Mai Trung Thứ reprend le savoir-faire de son continent d’adoption. La délicatesse du tissu laisse percevoir par transparence, le vêtement du personnage. Moment de partage et de sérénité, le thé tient une place importante dans la culture asiatique, illustré ici par la présence du petit service de porcelaine et du bateau à thé. en bois. Structurée autour de la mélodie, l’œuvre ici peinte est la symbiose de la peinture occidentale avec les origines de Mai Trung Thứ, démontrant une nouvelle fois la virtuosité de l’artiste. Soucieux d’offrir une œuvre d’art dans sa globalité, Mai Trung Thứ attache une part importante à la réalisation de l’encadrement qu’il effectue souvent lui-même. Artisan et artiste, Mai Trung Thứ maîtrise pleinement les préceptes de son enseignement qu’il a su dépasser et mettre au service de ses convictions. MAI TRUNG THỨ Né en 1906 près de Haïphong, Mai Trung Thứ suit sa scolarité au lycée français d’Hanoï. Tout comme Lê Phổ, Vũ Cao Đàm ou Lê Văn Đệ, il fait partie de la première promotion de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, fondée et dirigée par le peintre Victor Tardieu. Invité à participer à l’Exposition coloniale de 1931, Mai Thu découvre la France. Tombé sous son charme, il s’y installe en 1937 et y demeure jusqu’à la fin de sa vie. Bien que fortement marqué par l’enseignement artistique qu’il reçoit de la part de Tardieu et de Joseph Inguimberty, il est celui de ses camarades qui garde l’identité vietnamienne la plus profonde. Mai Thu se consacre à la gouache ou à l’encre sur soie, procédés typiquement asiatiques qui lui permettent de développer un art riche en réminiscence des arts chinois et vietnamiens traditionnels. Artiste indépendant, il n’en reste pas moins engagé et soucieux du devenir de son pays.
Mélodie, 1950 Encre et couleurs sur soie, signée et datée en bas à gauche, titrée et datée au dos. Dans le cadre original réalisé par l’artiste 49,8 x 61 cm - 19 5/8 x 24 in. Une attestation d’inclusion au catalogue raisonné de l’artiste actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l’association des Artistes d’Asie à Paris sera remise à l’acheteur. PROVENANCE Collection privée, Paris (acquis à la fin des années 1950) Collection privée, région parisienne (transmis familialement du précédent vers 1990) Mai Thu est un artiste accompli. Il joue du độc huyền, un instrument de musique monocorde typique du Vietnam, qu’il a régulièrement intégré dans ses compositions. Il est alors assez compréhensible de retrouver une grande variété d’œuvres illustrant des musiciennes parmi celles de l’artiste. Dans la composition que nous présentons, Mai Trung Thứ dépeint deux personnages assis, dans un fond brun, presque uni. La jeune fille joue du đàn nguyệt (lunoline), cithare vietnamienne à deux cordes. Les tonalités habilement choisies, se font discrètement écho et forment une joyeuse composition. Si la lecture de cette œuvre repose sur la culture natale de l’artiste, il parvient également à y insuffler de multiples références occidentales. En effet, fort de son apprentissage à l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, mais aussi imprégné des techniques européennes Mai Trung Thứ reprend le savoir-faire de son continent d’adoption. La délicatesse du tissu laisse percevoir par transparence, le vêtement du personnage. Moment de partage et de sérénité, le thé tient une place importante dans la culture asiatique, illustré ici par la présence du petit service de porcelaine et du bateau à thé. en bois. Structurée autour de la mélodie, l’œuvre ici peinte est la symbiose de la peinture occidentale avec les origines de Mai Trung Thứ, démontrant une nouvelle fois la virtuosité de l’artiste. Soucieux d’offrir une œuvre d’art dans sa globalité, Mai Trung Thứ attache une part importante à la réalisation de l’encadrement qu’il effectue souvent lui-même. Artisan et artiste, Mai Trung Thứ maîtrise pleinement les préceptes de son enseignement qu’il a su dépasser et mettre au service de ses convictions. MAI TRUNG THỨ Né en 1906 près de Haïphong, Mai Trung Thứ suit sa scolarité au lycée français d’Hanoï. Tout comme Lê Phổ, Vũ Cao Đàm ou Lê Văn Đệ, il fait partie de la première promotion de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, fondée et dirigée par le peintre Victor Tardieu. Invité à participer à l’Exposition coloniale de 1931, Mai Thu découvre la France. Tombé sous son charme, il s’y installe en 1937 et y demeure jusqu’à la fin de sa vie. Bien que fortement marqué par l’enseignement artistique qu’il reçoit de la part de Tardieu et de Joseph Inguimberty, il est celui de ses camarades qui garde l’identité vietnamienne la plus profonde. Mai Thu se consacre à la gouache ou à l’encre sur soie, procédés typiquement asiatiques qui lui permettent de développer un art riche en réminiscence des arts chinois et vietnamiens traditionnels. Artiste indépendant, il n’en reste pas moins engagé et soucieux du devenir de son pays.
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