Marie-Joseph de LAFAYETTE (1757-1834) général et homme politique. 2 L.S., 18 et 25 juillet 1789 ; 3 et 2 pages in-4 (portrait gravé joint).Sur son élection à la tête de la Garde Nationale. 18 juillet. Il dit tout d’abord sa reconnaissance et son dévouement… « Quels que soient les témoignages si precieux et votre confiance, je dois observer que le Général des milices Parisiennes a été nommé par une acclamation bien flatteuse, sans doute, mais qui n’a pas le caractere légal de la volonté des citoyens, d’où doit émaner tout pouvoir. […] aujourd’huy je désire que mes concitoyens se choisissent regulierement un chef, en me reservant dans tous les cas l’honneur de les servir comme le plus fidelle de leurs soldats ; & ce n’est que provisoirement que je puis exercer les fonctions dont je suis chargé ». Il souhaite « mettre de l’uniformité dans le reglement du service », et ordonne « d’envoyer tous les jours à onze heures à l’hotel de ville recevoir l’ordre & le mot », et de « prendre toutes les précautions pour empecher les desordres qui ont eu lieu autour de quelques barrieres & dans les environs de Paris ». Il faudra aussi lui envoyer un député pour causer « sur quelques arrangements provisoires, […] en attendant que vous entrepreniez l’ouvrage bien instant d’un projet d’organisation qui reponde au commencement, à jamais célèbre, de votre institution »… 25 juillet. Il apprend que plusieurs districts ne sont pas assez bien fournis « dans la circonstance actuelle du moment. Les Patrouilles ont besoin d’être actives, mais il est nécessaire aussi pour la tranquilité publique que les Corps de Gardes soient assés nombreux nuit & jour, pour qu’on puisse au besoin, compter sur un secours, jusqu’à ce que l’organisation de notre Garde Nationale soit établie ». Il faut redoubler de zèle et d’efforts pour « éviter des evenements que les ennemis du bien et de la tranquillité publique pourroient occasionner ». Il demande « un état exact de la quantité d’hommes qui se trouvent habituellement dans votre district jour & nuit, & me designer aussi la quantité de soldats des differents regiments qui y sont attachés, et les armes que vous avez, afin que je puisse m’occuper utilement d’un travail que j’ai sous les yeux dans ce moment »...
Marie-Joseph de LAFAYETTE (1757-1834) général et homme politique. 2 L.S., 18 et 25 juillet 1789 ; 3 et 2 pages in-4 (portrait gravé joint).Sur son élection à la tête de la Garde Nationale. 18 juillet. Il dit tout d’abord sa reconnaissance et son dévouement… « Quels que soient les témoignages si precieux et votre confiance, je dois observer que le Général des milices Parisiennes a été nommé par une acclamation bien flatteuse, sans doute, mais qui n’a pas le caractere légal de la volonté des citoyens, d’où doit émaner tout pouvoir. […] aujourd’huy je désire que mes concitoyens se choisissent regulierement un chef, en me reservant dans tous les cas l’honneur de les servir comme le plus fidelle de leurs soldats ; & ce n’est que provisoirement que je puis exercer les fonctions dont je suis chargé ». Il souhaite « mettre de l’uniformité dans le reglement du service », et ordonne « d’envoyer tous les jours à onze heures à l’hotel de ville recevoir l’ordre & le mot », et de « prendre toutes les précautions pour empecher les desordres qui ont eu lieu autour de quelques barrieres & dans les environs de Paris ». Il faudra aussi lui envoyer un député pour causer « sur quelques arrangements provisoires, […] en attendant que vous entrepreniez l’ouvrage bien instant d’un projet d’organisation qui reponde au commencement, à jamais célèbre, de votre institution »… 25 juillet. Il apprend que plusieurs districts ne sont pas assez bien fournis « dans la circonstance actuelle du moment. Les Patrouilles ont besoin d’être actives, mais il est nécessaire aussi pour la tranquilité publique que les Corps de Gardes soient assés nombreux nuit & jour, pour qu’on puisse au besoin, compter sur un secours, jusqu’à ce que l’organisation de notre Garde Nationale soit établie ». Il faut redoubler de zèle et d’efforts pour « éviter des evenements que les ennemis du bien et de la tranquillité publique pourroient occasionner ». Il demande « un état exact de la quantité d’hommes qui se trouvent habituellement dans votre district jour & nuit, & me designer aussi la quantité de soldats des differents regiments qui y sont attachés, et les armes que vous avez, afin que je puisse m’occuper utilement d’un travail que j’ai sous les yeux dans ce moment »...
Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!
Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.
Suchauftrag anlegen