Maserati Bora 4, 7 litres Le moteur central, depuis longtemps adopté en compétition avait mis quelques années à apparaître sur les sportives de série. Après les marginales René Bonnet Djet et ATS 2500 du début des années 1960, Lamborghini avait donné le ton avec éclat en dévoilant sa sublime Miura à Genève, en mars 1966. De Tomaso présentait la Mangusta en novembre de la même année à Turin, mais Ferrari et Maserati furent plus longs à réagir. La Bora fut dévoilée à Genève en mars 1971 et la Ferrari 365 GT4 BB à Turin en novembre 1971, mais ne fut mis en vente que deux ans plus tard. La Bora fit sensation à Genève. Sa ligne due à Giorgetto Giugiaro et à son tout jeune bureau de style Italdesign faisait preuve d’un modernisme très chic, loin des extravagances d’une Lamborghini Countach, de la brutalité d’une De Tomaso Pantera ou du classicisme trop retenu de la Ferrari BB. Elle affichait une personnalité propre, sans référence à la Mangusta - en dehors de son architecture générale - qu’avait déjà dessinée Giugiaro pour Ghia trois ans auparavant. Techniquement elle affichait un raffinement inconnu de ses concurrentes les plus directes, citées plus haut. La Maserati Tipo 117 commercialisée sous le nom de Bora pouvait en effet se prévaloir techniquement de deux philosophies bien différentes. D’abord celle de Maserati, longtemps spécialiste exclusif des voitures de compétition qui valait son pedigree sportif à la Bora et celle de son nouveau propriétaire, Citroën, qui avait repris la marque modénaise en 1968 et avait transféré une partie de sa technique hydraulique sur la nouvelle gamme Maserati. Moderne, la Bora abandonnait le châssis tubulaire pour une structure monocoque offrant une bien meilleure rigidité que le châssis tubulaire et faisait appel à un pont autobloquant. Pour la première fois, une Maserati était dotée d’une suspension indépendante aux quatre roues. Le V8 de la Bora remontait au moteur des 450 S de 1956, via la 5000 GT, la Ghibli et la Mexico. Ses antécédents en compétition étaient certes lointains mais ils valaient au V8 Maserati un prestige et une filiation directe dont ne pouvaient se targuer la Lamborghini Countach ou la De Tomaso Pantera, ni même la Ferrari BB. Les 4 719 cm3 (93, 9 x 85 mm) du V8, monté longitudinalement au centre et alimenté par 4 carburateurs Weber 42 DCNF, donnaient 310 ch à 6 000 tr/min et emmenaient les 1 620 kg de la Bora à 280 km/h via une boîte ZF à cinq rapports. La Bora était bien plus civilisée que ses rivales Lamborghini Countach ou Ferrari BB. Le système hydraulique Citroën contrôlait le freinage, les phares rétractables et le pédalier hydraulique mobile, grâce à un simple bouton au tableau de bord. Elle était aussi dotée d’un volant réglable en inclinaison et en longueur qui facilitait grandement l’accès à bord et d’un double vitrage entre la cabine et le compartiment moteur qui offrait une bonne insonorisation. Elle proposait également un vrai coffre à bagages à l’avant, au volume plus important que ceux de ses concurrentes. En 1976, le V8 passait à 4, 9 litres avec un couple plus généreux. Lorsque la production prit fin en 1978, 495 exemplaires avaient été construits en sept années. La voiture proposée (numéro de châssis AM117362) affiche 80 355 km au compteur. La voiture, en très bon état général, a été restaurée en 1994 dans le respect de l’origine. Elle fonctionne parfaitement sans fumée anormale au démarrage ou à l’accélération, sa boîte à 5 rapports en parfait état de marche fonctionne avec douceur. Elle a fait l’objet de travaux hydrauliques récents (sphères). Elle est équipée d’une alarme, d’un coupe-circuit, d’un traqueur GPS et de glaces gravées. Ses pneus en bon état présentent une usure de seulement 25%. Elle ne montre pas de corrosion apparente, sa peinture excellente offre un brillant uniforme et l’intérieur est en bon état également. Elle est accompagnée de factures d’entretien, de son contrôle technique, de ses livrets et carnets d’origine. 250 000 - 280 000
Maserati Bora 4, 7 litres Le moteur central, depuis longtemps adopté en compétition avait mis quelques années à apparaître sur les sportives de série. Après les marginales René Bonnet Djet et ATS 2500 du début des années 1960, Lamborghini avait donné le ton avec éclat en dévoilant sa sublime Miura à Genève, en mars 1966. De Tomaso présentait la Mangusta en novembre de la même année à Turin, mais Ferrari et Maserati furent plus longs à réagir. La Bora fut dévoilée à Genève en mars 1971 et la Ferrari 365 GT4 BB à Turin en novembre 1971, mais ne fut mis en vente que deux ans plus tard. La Bora fit sensation à Genève. Sa ligne due à Giorgetto Giugiaro et à son tout jeune bureau de style Italdesign faisait preuve d’un modernisme très chic, loin des extravagances d’une Lamborghini Countach, de la brutalité d’une De Tomaso Pantera ou du classicisme trop retenu de la Ferrari BB. Elle affichait une personnalité propre, sans référence à la Mangusta - en dehors de son architecture générale - qu’avait déjà dessinée Giugiaro pour Ghia trois ans auparavant. Techniquement elle affichait un raffinement inconnu de ses concurrentes les plus directes, citées plus haut. La Maserati Tipo 117 commercialisée sous le nom de Bora pouvait en effet se prévaloir techniquement de deux philosophies bien différentes. D’abord celle de Maserati, longtemps spécialiste exclusif des voitures de compétition qui valait son pedigree sportif à la Bora et celle de son nouveau propriétaire, Citroën, qui avait repris la marque modénaise en 1968 et avait transféré une partie de sa technique hydraulique sur la nouvelle gamme Maserati. Moderne, la Bora abandonnait le châssis tubulaire pour une structure monocoque offrant une bien meilleure rigidité que le châssis tubulaire et faisait appel à un pont autobloquant. Pour la première fois, une Maserati était dotée d’une suspension indépendante aux quatre roues. Le V8 de la Bora remontait au moteur des 450 S de 1956, via la 5000 GT, la Ghibli et la Mexico. Ses antécédents en compétition étaient certes lointains mais ils valaient au V8 Maserati un prestige et une filiation directe dont ne pouvaient se targuer la Lamborghini Countach ou la De Tomaso Pantera, ni même la Ferrari BB. Les 4 719 cm3 (93, 9 x 85 mm) du V8, monté longitudinalement au centre et alimenté par 4 carburateurs Weber 42 DCNF, donnaient 310 ch à 6 000 tr/min et emmenaient les 1 620 kg de la Bora à 280 km/h via une boîte ZF à cinq rapports. La Bora était bien plus civilisée que ses rivales Lamborghini Countach ou Ferrari BB. Le système hydraulique Citroën contrôlait le freinage, les phares rétractables et le pédalier hydraulique mobile, grâce à un simple bouton au tableau de bord. Elle était aussi dotée d’un volant réglable en inclinaison et en longueur qui facilitait grandement l’accès à bord et d’un double vitrage entre la cabine et le compartiment moteur qui offrait une bonne insonorisation. Elle proposait également un vrai coffre à bagages à l’avant, au volume plus important que ceux de ses concurrentes. En 1976, le V8 passait à 4, 9 litres avec un couple plus généreux. Lorsque la production prit fin en 1978, 495 exemplaires avaient été construits en sept années. La voiture proposée (numéro de châssis AM117362) affiche 80 355 km au compteur. La voiture, en très bon état général, a été restaurée en 1994 dans le respect de l’origine. Elle fonctionne parfaitement sans fumée anormale au démarrage ou à l’accélération, sa boîte à 5 rapports en parfait état de marche fonctionne avec douceur. Elle a fait l’objet de travaux hydrauliques récents (sphères). Elle est équipée d’une alarme, d’un coupe-circuit, d’un traqueur GPS et de glaces gravées. Ses pneus en bon état présentent une usure de seulement 25%. Elle ne montre pas de corrosion apparente, sa peinture excellente offre un brillant uniforme et l’intérieur est en bon état également. Elle est accompagnée de factures d’entretien, de son contrôle technique, de ses livrets et carnets d’origine. 250 000 - 280 000
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