Maurice BLOND (Lodz 1899 - Clamart 1974) Chaise et théière Réalisé en 1970 Gouache sur papier 62 x 48 cm Signé en bas à droite "M. Blond" " Les objets les plus familiers, les choses les plus banales lui suffisent pour exprimer ses sentiments. Un fauteuil, un simple fauteuil devient matière à peinture, objet pictural. Il en peint toute une série de variations, comme un musicien brode autour d’un motif. Et l’on s’aperçoit alors de l’étonnante économie des moyens mis en œuvre par le peintre. Il faut une grande science, une expérience longue, bien des essais pour parvenir avec une telle sûreté à des simplifications, des ellipses aussi grandes. Une arabesque devient un signe. Cela paraît fait avec rien et pourtant l’homme qui l’a peint y est tout entier ; et vous qui regardez, aussi. Son art est un art de bonheur et de délectation, de sérénité ; son œuvre, une œuvre de poète, mais un poète dont le langage est celui d’un peintre, exclusivement. Aussi libre que soit l’interprétation, elle est toujours juste et nécessaire. Ses toiles ne sont jamais fermées, closes sur elles-mêmes, figées dans une sorte de perfection immuable. Leur perfection est ailleurs, plus profonde et secrète. Ce qui pourrait sembler hâtif à quelqu’un d’inattentif est précisément voulu, ce qui fait la toile accueillante, préserve sa fraicheur et sa spontanéité, nous la rend plus directement accessible. Et puis il y a la palette de Blond, retenue, parlant à mi-voix, subtile, faite pour la délectation. La peinture de Blond est une peinture avec laquelle il fait bon de vivre, jamais épuisée, porteuse d’amitié, donneuse de bonheur." Jean Dalevèze, Hommage à Maurice Blond dans Galerie Kregel, Paris, 1973. Provenance : Provenance : Famille de l'artiste
Maurice BLOND (Lodz 1899 - Clamart 1974) Chaise et théière Réalisé en 1970 Gouache sur papier 62 x 48 cm Signé en bas à droite "M. Blond" " Les objets les plus familiers, les choses les plus banales lui suffisent pour exprimer ses sentiments. Un fauteuil, un simple fauteuil devient matière à peinture, objet pictural. Il en peint toute une série de variations, comme un musicien brode autour d’un motif. Et l’on s’aperçoit alors de l’étonnante économie des moyens mis en œuvre par le peintre. Il faut une grande science, une expérience longue, bien des essais pour parvenir avec une telle sûreté à des simplifications, des ellipses aussi grandes. Une arabesque devient un signe. Cela paraît fait avec rien et pourtant l’homme qui l’a peint y est tout entier ; et vous qui regardez, aussi. Son art est un art de bonheur et de délectation, de sérénité ; son œuvre, une œuvre de poète, mais un poète dont le langage est celui d’un peintre, exclusivement. Aussi libre que soit l’interprétation, elle est toujours juste et nécessaire. Ses toiles ne sont jamais fermées, closes sur elles-mêmes, figées dans une sorte de perfection immuable. Leur perfection est ailleurs, plus profonde et secrète. Ce qui pourrait sembler hâtif à quelqu’un d’inattentif est précisément voulu, ce qui fait la toile accueillante, préserve sa fraicheur et sa spontanéité, nous la rend plus directement accessible. Et puis il y a la palette de Blond, retenue, parlant à mi-voix, subtile, faite pour la délectation. La peinture de Blond est une peinture avec laquelle il fait bon de vivre, jamais épuisée, porteuse d’amitié, donneuse de bonheur." Jean Dalevèze, Hommage à Maurice Blond dans Galerie Kregel, Paris, 1973. Provenance : Provenance : Famille de l'artiste
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