Le saxophoniste Huile sur toile d'origine 55 x 46 cm Signé en bas à gauche Adlen Porte au dos la mention manuscrite Adlen le clown au saxophone (Achille Zavatta) Porte sur le châssis la mention manuscrite Le clown Achille Zavatta , Adlen L' ECOLE DE PARIS Au tournant du XXème siècle, nombreux sont les artistes, qui soit poussés dehors par la révolution russe et ce qu'elle entraîna de misères de persécutions et de pogroms, soit attirés par les lumières de Paris tant vantées par leurs maîtres, Joseph Pankiewicz, Ilia Repin, Adolf Fenyes ou Lovis Corinth arrivent à Paris et posent leur matériel de peintre à Montparnasse ou à Montmartre. Ils sont tous jeunes, prêts à s'engager dans le réveil intellectuel, culturel et politique, dont ils ont tous ressentis les prémices au cours du périple qui les mena à Paris. Ils constitueront par leur apport la source de l'art moderne et contemporain. Les galiéristes ne s'y trompent point, Germaine Bongard, soeur du couturier Paul Poiret parraine une série d'exposition dans sa boutique de la rue de Penthièvre, et présente la première les oeuvres de Modigliani, et Kisling aux côtés de celles de Picasso et Matisse, Puis ce sera Zborowski, et Berthe Weill, La galerie Druet consacre une en 1919 une exposition monographique à Kisling. La Russie, la Lituanie et la Pologne ont conquis la capitale des Arts. Michel Adlen suit des cours de peinture à Vienne entre 1915 et 1922, passe par Berlin puis arrive à Paris en 1925 et prend la nationalité française. Graveur de grand talent les musées de Moscou et de Kiev font l'acquisition de certaines de ses oeuvres. A Paris ce sera la banlieue dépouillée qui sera son terrain d'observation et d'inspiration. «...Le dessin d'Adlen est d'une étrange pureté. Le trait est dépouillé pour réaliser une composition nourrie. C'est par le sentiment même, qu'il a d'un paysage, qu'il en élimine les éléments parasites... » André Salmon, préface de l'album Banlieues, Ed CA. Girard, Paris, 1932. « ...Adlen est fidèle aux paysages qu'il aime : il est loyal et n'emprunte rien aux hommes pour animer les berges dont la personnalité naturelle n'accepte la rumeur des guinguettes que dans la présence inévitable des nécessités dominicales .... » Pierre Mac Orlan, préface de l'album Ile de France, Ed Manuel Bruker, Paris, 1963. Joachim Weingart suit des cours à Weimar, séjourne à Lvov et Vienne, passe par Berlin et arrive à Paris en 1923, où il retrouve Léon Weisberg et Aberdam. Les « galiciens » de Paris formeront le groupe des Quatre. Jean Sliwinski et René Gimpel seront ses marchands. Joachim Weingart est arrêté dans son atelier où il peint sans le relâche, le 30 mars 1942 et déporté le 17 juillet 1942. Nadine NIESZAWER, Marie BOYE, Paul FOGEL, peintres juifs à Paris, Ecole de Paris. Paris, 2000, pages 42 et 336 CR
Le saxophoniste Huile sur toile d'origine 55 x 46 cm Signé en bas à gauche Adlen Porte au dos la mention manuscrite Adlen le clown au saxophone (Achille Zavatta) Porte sur le châssis la mention manuscrite Le clown Achille Zavatta , Adlen L' ECOLE DE PARIS Au tournant du XXème siècle, nombreux sont les artistes, qui soit poussés dehors par la révolution russe et ce qu'elle entraîna de misères de persécutions et de pogroms, soit attirés par les lumières de Paris tant vantées par leurs maîtres, Joseph Pankiewicz, Ilia Repin, Adolf Fenyes ou Lovis Corinth arrivent à Paris et posent leur matériel de peintre à Montparnasse ou à Montmartre. Ils sont tous jeunes, prêts à s'engager dans le réveil intellectuel, culturel et politique, dont ils ont tous ressentis les prémices au cours du périple qui les mena à Paris. Ils constitueront par leur apport la source de l'art moderne et contemporain. Les galiéristes ne s'y trompent point, Germaine Bongard, soeur du couturier Paul Poiret parraine une série d'exposition dans sa boutique de la rue de Penthièvre, et présente la première les oeuvres de Modigliani, et Kisling aux côtés de celles de Picasso et Matisse, Puis ce sera Zborowski, et Berthe Weill, La galerie Druet consacre une en 1919 une exposition monographique à Kisling. La Russie, la Lituanie et la Pologne ont conquis la capitale des Arts. Michel Adlen suit des cours de peinture à Vienne entre 1915 et 1922, passe par Berlin puis arrive à Paris en 1925 et prend la nationalité française. Graveur de grand talent les musées de Moscou et de Kiev font l'acquisition de certaines de ses oeuvres. A Paris ce sera la banlieue dépouillée qui sera son terrain d'observation et d'inspiration. «...Le dessin d'Adlen est d'une étrange pureté. Le trait est dépouillé pour réaliser une composition nourrie. C'est par le sentiment même, qu'il a d'un paysage, qu'il en élimine les éléments parasites... » André Salmon, préface de l'album Banlieues, Ed CA. Girard, Paris, 1932. « ...Adlen est fidèle aux paysages qu'il aime : il est loyal et n'emprunte rien aux hommes pour animer les berges dont la personnalité naturelle n'accepte la rumeur des guinguettes que dans la présence inévitable des nécessités dominicales .... » Pierre Mac Orlan, préface de l'album Ile de France, Ed Manuel Bruker, Paris, 1963. Joachim Weingart suit des cours à Weimar, séjourne à Lvov et Vienne, passe par Berlin et arrive à Paris en 1923, où il retrouve Léon Weisberg et Aberdam. Les « galiciens » de Paris formeront le groupe des Quatre. Jean Sliwinski et René Gimpel seront ses marchands. Joachim Weingart est arrêté dans son atelier où il peint sans le relâche, le 30 mars 1942 et déporté le 17 juillet 1942. Nadine NIESZAWER, Marie BOYE, Paul FOGEL, peintres juifs à Paris, Ecole de Paris. Paris, 2000, pages 42 et 336 CR
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