Vingt-cinq poèmes sans oiseaux, manuscrit autographe signé. S.d. [1924], 32 pages in-folio à l'encre sur 30 feuillets in-folio montés sur onglets en un volume in-folio (rousseurs). Demi-chagrin noir à coins soulignés de filets à froid, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, plats de papier gris et gardes de papier marbré bleu azur (reliure d'époque). Manuscrit unique de ce cycle de poèmes de la modernité. Les Vingt-cinq poèmes sans oiseaux ont paru en édition originale dans le volume des Poèmes (1914-1924), publiés aux éditions du Sans Pareil en 1924, regroupant les recueils Lampes à arc (1919) et Feuilles de température (1920), puis ces Vingt-cinq poèmes sans oiseaux jusqu'alors inédits, «tableaux ironiques et amers d'un univers sans oiseaux» (Michel Décaudin). Ce «manuscrit unique», comme l'indique Morand sur la page de titre, comprend 23 poèmes; manque deux poèmes qui prirent finalement place dans le recueil: Un grand bonjour et Progrès de l'automne, et qui y furent sans doute ajoutés in extremis, la Bibliographie de la France du 23 novembre 1923 annonçant même «vingt et un poèmes inédits». Le manuscrit est écrit principalement à l'encre noire, d'une écriture nette et quasiment sans rature, au recto de 27 grands feuillets de papier ligné: plus 2 feuillets [10-11] de papier un peu plus foncé, dont un à en-tête du Ministère des Affaires étrangères, Direction des Affaires politiques et commerciales, brouillons au crayon noir et à l'encre violette ou noire, avec un grand nombre de ratures et corrections. Sur la page de titre, outre la mention «Manuscrit unique», Paul Morand a noté: «Ces vingt-cinq poèmes ont paru en 1924 en édition originale au Sans Pareil». Inauguration d'un canon (f. 2), signé «PM»: «Quand la table s'ovalise/et que les verres changent de forme,/un Frère Supérieur, en frac,/fait signer les hôtes sur le Livre d'Or [...]»; Inauguration d'un paquebot (f. 3), signé «PMorand»: «Les artistes de la Comédie-Fse/sont venus sur le paquebot à 4 turbines [...]»; Signal d'alarme (ff. 4-5): «J'ai été plus loin que les villes,/au-delà de leurs cimetières,/des gazomètres, obscurs cirque [...]»; Poème cousu main (f. 5bis): «L'Etna sent la gare,/le figuier chaud [...]»; Léontine fait la culbute (ff. 6 et 6bis), signé «PMorand», avec didascalies: «Le poète assiste au dernier quadrille du bal Tabarin./bruit mouillé des jarretières;/le pantalon de dentelles, écume de la chute [...]»; Spectacle effrayant (f. 7): «Au-dessus de Grenelle/la lune poursuit ses opérations à terme [...]»; Esprit d'entreprise (f. 8): «Les affaires ont été de mal en pis/en cette [sic] automne lourd où les soies ont fléchi [...]»; Grande banlieue (f. 9), dédié «à Irène Lagut»: «le chien a 14 mois/le chat a 17 ans [...]»; Omnium-participation (f. 10), brouillon très corrigé: «Ce février à la terrasse des cafés/les corsages sont autant de démonstrations d'amitié [...]». Au verso, ébauches et brouillons pour Spectacle effrayant et Esprit d'entreprise. Paradiso-Belvédère (f. 11), brouillon très corrigé portant deux titres biffés (Pleasure Aldorf et Station climatérique): «D'un coup de reins,/la montagne s'était débarrassé des villages et des lacs [...]». Au verso, brouillon biffé pour La Nuit de Charlottenburg, une des nouvelles de Fermé la nuit). Souvenir d'Istrie (f. 12), avec le lieu «Brione» noté en bas du feuillet: «Je suis étranger à mon pays/mon pays est étranger aux autres pays»; Sabbat (f 13): «Ce soir, mes femmes sont venues/juste avant le sommeil [...]»; Bains publics (ff. 14-15): «À Maintenon, dans l'Eure garnie de fausses salades,/à Hossegor, dans les crèmes de phosphores [...]»; Contentieux (f. 16): «Le lycée s'avance./Amandes douces, amendes amères [...]»; Pour mémoire (f. 17): «Le temps perdu, les croiseurs cuirassés,/l'approvisionnement des squelettes [...]»; Sérénade cardiaque (ff. 18-19), dédié «à Francis Poulenc»: «Attendons sous la porte close,/nous ses amants, ses actionnaires,/elle a suspendu ses paiements [...]»; Bénéfices agricoles (ff. 20
Vingt-cinq poèmes sans oiseaux, manuscrit autographe signé. S.d. [1924], 32 pages in-folio à l'encre sur 30 feuillets in-folio montés sur onglets en un volume in-folio (rousseurs). Demi-chagrin noir à coins soulignés de filets à froid, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, plats de papier gris et gardes de papier marbré bleu azur (reliure d'époque). Manuscrit unique de ce cycle de poèmes de la modernité. Les Vingt-cinq poèmes sans oiseaux ont paru en édition originale dans le volume des Poèmes (1914-1924), publiés aux éditions du Sans Pareil en 1924, regroupant les recueils Lampes à arc (1919) et Feuilles de température (1920), puis ces Vingt-cinq poèmes sans oiseaux jusqu'alors inédits, «tableaux ironiques et amers d'un univers sans oiseaux» (Michel Décaudin). Ce «manuscrit unique», comme l'indique Morand sur la page de titre, comprend 23 poèmes; manque deux poèmes qui prirent finalement place dans le recueil: Un grand bonjour et Progrès de l'automne, et qui y furent sans doute ajoutés in extremis, la Bibliographie de la France du 23 novembre 1923 annonçant même «vingt et un poèmes inédits». Le manuscrit est écrit principalement à l'encre noire, d'une écriture nette et quasiment sans rature, au recto de 27 grands feuillets de papier ligné: plus 2 feuillets [10-11] de papier un peu plus foncé, dont un à en-tête du Ministère des Affaires étrangères, Direction des Affaires politiques et commerciales, brouillons au crayon noir et à l'encre violette ou noire, avec un grand nombre de ratures et corrections. Sur la page de titre, outre la mention «Manuscrit unique», Paul Morand a noté: «Ces vingt-cinq poèmes ont paru en 1924 en édition originale au Sans Pareil». Inauguration d'un canon (f. 2), signé «PM»: «Quand la table s'ovalise/et que les verres changent de forme,/un Frère Supérieur, en frac,/fait signer les hôtes sur le Livre d'Or [...]»; Inauguration d'un paquebot (f. 3), signé «PMorand»: «Les artistes de la Comédie-Fse/sont venus sur le paquebot à 4 turbines [...]»; Signal d'alarme (ff. 4-5): «J'ai été plus loin que les villes,/au-delà de leurs cimetières,/des gazomètres, obscurs cirque [...]»; Poème cousu main (f. 5bis): «L'Etna sent la gare,/le figuier chaud [...]»; Léontine fait la culbute (ff. 6 et 6bis), signé «PMorand», avec didascalies: «Le poète assiste au dernier quadrille du bal Tabarin./bruit mouillé des jarretières;/le pantalon de dentelles, écume de la chute [...]»; Spectacle effrayant (f. 7): «Au-dessus de Grenelle/la lune poursuit ses opérations à terme [...]»; Esprit d'entreprise (f. 8): «Les affaires ont été de mal en pis/en cette [sic] automne lourd où les soies ont fléchi [...]»; Grande banlieue (f. 9), dédié «à Irène Lagut»: «le chien a 14 mois/le chat a 17 ans [...]»; Omnium-participation (f. 10), brouillon très corrigé: «Ce février à la terrasse des cafés/les corsages sont autant de démonstrations d'amitié [...]». Au verso, ébauches et brouillons pour Spectacle effrayant et Esprit d'entreprise. Paradiso-Belvédère (f. 11), brouillon très corrigé portant deux titres biffés (Pleasure Aldorf et Station climatérique): «D'un coup de reins,/la montagne s'était débarrassé des villages et des lacs [...]». Au verso, brouillon biffé pour La Nuit de Charlottenburg, une des nouvelles de Fermé la nuit). Souvenir d'Istrie (f. 12), avec le lieu «Brione» noté en bas du feuillet: «Je suis étranger à mon pays/mon pays est étranger aux autres pays»; Sabbat (f 13): «Ce soir, mes femmes sont venues/juste avant le sommeil [...]»; Bains publics (ff. 14-15): «À Maintenon, dans l'Eure garnie de fausses salades,/à Hossegor, dans les crèmes de phosphores [...]»; Contentieux (f. 16): «Le lycée s'avance./Amandes douces, amendes amères [...]»; Pour mémoire (f. 17): «Le temps perdu, les croiseurs cuirassés,/l'approvisionnement des squelettes [...]»; Sérénade cardiaque (ff. 18-19), dédié «à Francis Poulenc»: «Attendons sous la porte close,/nous ses amants, ses actionnaires,/elle a suspendu ses paiements [...]»; Bénéfices agricoles (ff. 20
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