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Auktionsarchiv: Los-Nr. 80

NATALIA GONTCHAROVA (1881-1962)

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 8.434 $ - 12.651 $
Zuschlagspreis:
9.660 €
ca. 10.184 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 80

NATALIA GONTCHAROVA (1881-1962)

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 8.434 $ - 12.651 $
Zuschlagspreis:
9.660 €
ca. 10.184 $
Beschreibung:

ETUDE DE COSTUME POUR TRIANA, 1916 Etude au dos à la mine de plomb Gouache, mine de plomb et collages sur papier Monogrammé en bas à droite Annoté et numéroté au dos 62 x 35,6 cm - 24.4 x 13.7 in. Monogramed lower right, inscribed et numbered on the back, gouache, pencil and collages on paper; pencil on paper on the back Provenance: - Anciennement collection Lefebvre-Foinet. Acquise dans les années 1990 par le propriétaire actuel " Diaghilev rencontre l'Espagne en 1916 et 1917 en créant un autre cycle d'oeuvres qui trouve son origine dans les années de la première guerre - Las Meninas (1916), le Tricorne (1919), Cuadro Flamenco (1921) et les ballets non réalisés, España et Triana. Diaghilev était "en extase devant la beauté de l'Espagne", son régisseur Serge Grigoriev a écrit plus tard: «Nous sommes enchantés par la danse espagnole et les corridas, les espagnols partagent notre amour russe pour le spectacle. (...) Nous sommes [devenus] vraiment populaires à Madrid. (...). Dans un article de 1921, Stravinsky se réfère aux «affinités et ressemblances ... entre la musique espagnole ... et la musique russe.»« Certaines chansons andalouses me rappellent les russes», écrit-il, «et j'aime ces souvenirs ataviques». Les Russes hantent les cafés de flamenco de Madrid, et dans les peintures de Gontcharova, les thèmes espagnols remplacent maintenant les slaves.» Lynn Garafala, Diaghilev's Ballets Russes, Da Capo Press, 1998 «Je me souviens de ma première impression de Gontcharova et Larionov. Après toutes les histoires effrayantes que j'avais entendues au sujet des Futuristes de Moscou, je me trouvais en présence de gens charmants, extrêmement modestes et sérieux. Je me rappelle l'amour avec lequel Larionov décrivait la beauté de l'art japonais, qui le séduisait tellement à l'époque. Et je me souviens de la franchise avec laquelle Gontcharova discuta chaque détail de la mise en scène projetée, combien elle était calme et attentive, sincère et concentrée dans toute sa conversation. Je fus absolument convaincu que Gontcharova produirait quelque chose d'inattendu, de magnifiquement coloré, de très naturel et en même temps de fantastique, Aussitôt que nous quittâmes Gontcharova, je votai en sa faveur. Je ne l'ai jamais regretté...(...)C'était très émouvant d'observer comment Larionov et elle, peignirent à la main tout l'assortiment des accessoires de théâtre. Chaque objet sur la scène était un chef-d'oeuvre. Quel énorme travail cela dut être. Voyant l'enthousiasme de ces deux peintres, je me rappelai, non sans amusement, mes craintes d'avoir affaire à des cruches volantes. C'était le début de notre joyeuse collaboration, qui fut reprise aussi heureusement presque un quart de siècle plus tard.» Fokine cité dans Mary Chamot, Gontcharova, Bibliothèque des Arts, 1972

Auktionsarchiv: Los-Nr. 80
Auktion:
Datum:
10.12.2016
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
Frankreich
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

ETUDE DE COSTUME POUR TRIANA, 1916 Etude au dos à la mine de plomb Gouache, mine de plomb et collages sur papier Monogrammé en bas à droite Annoté et numéroté au dos 62 x 35,6 cm - 24.4 x 13.7 in. Monogramed lower right, inscribed et numbered on the back, gouache, pencil and collages on paper; pencil on paper on the back Provenance: - Anciennement collection Lefebvre-Foinet. Acquise dans les années 1990 par le propriétaire actuel " Diaghilev rencontre l'Espagne en 1916 et 1917 en créant un autre cycle d'oeuvres qui trouve son origine dans les années de la première guerre - Las Meninas (1916), le Tricorne (1919), Cuadro Flamenco (1921) et les ballets non réalisés, España et Triana. Diaghilev était "en extase devant la beauté de l'Espagne", son régisseur Serge Grigoriev a écrit plus tard: «Nous sommes enchantés par la danse espagnole et les corridas, les espagnols partagent notre amour russe pour le spectacle. (...) Nous sommes [devenus] vraiment populaires à Madrid. (...). Dans un article de 1921, Stravinsky se réfère aux «affinités et ressemblances ... entre la musique espagnole ... et la musique russe.»« Certaines chansons andalouses me rappellent les russes», écrit-il, «et j'aime ces souvenirs ataviques». Les Russes hantent les cafés de flamenco de Madrid, et dans les peintures de Gontcharova, les thèmes espagnols remplacent maintenant les slaves.» Lynn Garafala, Diaghilev's Ballets Russes, Da Capo Press, 1998 «Je me souviens de ma première impression de Gontcharova et Larionov. Après toutes les histoires effrayantes que j'avais entendues au sujet des Futuristes de Moscou, je me trouvais en présence de gens charmants, extrêmement modestes et sérieux. Je me rappelle l'amour avec lequel Larionov décrivait la beauté de l'art japonais, qui le séduisait tellement à l'époque. Et je me souviens de la franchise avec laquelle Gontcharova discuta chaque détail de la mise en scène projetée, combien elle était calme et attentive, sincère et concentrée dans toute sa conversation. Je fus absolument convaincu que Gontcharova produirait quelque chose d'inattendu, de magnifiquement coloré, de très naturel et en même temps de fantastique, Aussitôt que nous quittâmes Gontcharova, je votai en sa faveur. Je ne l'ai jamais regretté...(...)C'était très émouvant d'observer comment Larionov et elle, peignirent à la main tout l'assortiment des accessoires de théâtre. Chaque objet sur la scène était un chef-d'oeuvre. Quel énorme travail cela dut être. Voyant l'enthousiasme de ces deux peintres, je me rappelai, non sans amusement, mes craintes d'avoir affaire à des cruches volantes. C'était le début de notre joyeuse collaboration, qui fut reprise aussi heureusement presque un quart de siècle plus tard.» Fokine cité dans Mary Chamot, Gontcharova, Bibliothèque des Arts, 1972

Auktionsarchiv: Los-Nr. 80
Auktion:
Datum:
10.12.2016
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
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info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
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