NERVAL (Gérard de). Les Filles du Feu. Nouvelles. (Introduction. Angélique. Sylvie (Souvenirs du Valois). Jemmy. Octavie. Isis. Corilla. Emilie.) Paris, D. Giraud, libraire-éditeur - 7, rue Vivienne, au premier, 7, 1854. In-12 de [2] ff.-XVIII-[2] pp. (préface à Alexandre Dumas)-336 pp. Demi-basane bleu foncé, dos lisse orné de triples filets dorés, titre doré (reliure de l'époque). (Dimensions des ff. : 164 x 106 mm.) RARE ÉDITION ORIGINALE, très recherchée de l'ouvrage le plus important de Nerval, le dernier édité de son vivant : elle renferme en effet pour la première fois le texte de Sylvie et la suite des Chimères contenant, entre autres, le célèbre sonnet "El Desdichado" : "Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé /Le prince d'Aquitaine à la tour abolie : Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. (…)" Il n'a pas été tiré de grand papier de cette édition. "C'est dans cet ouvrage rare qu'a paru pour la première fois un petit chef-d'oeuvre : Sylvie". Carteret, II, 220. Ce recueil de nouvelles et poèmes, soigneusement conçu et construit, parut en janvier 1854, alors que Nerval était interné dans la clinique du Dr Blanche. Ce dernier lui avait déjà conseillé, suite à de précédents internements, de recourir à la fonction cathartique de l'écriture (pour se purger de ses émotions) et permit ainsi à Nerval de réaliser ses principaux chefs-d’œuvre : Les Filles du Feu et Aurélia ; sans oublier, bien entendu, l'influence de ses récents voyages en Europe et en Orient. Nerval mit fin à ses jours en janvier 1855. "Quand, au début de l'année 1854, un an avant sa disparition tragique, Nerval publie Les Filles du feu, il a conscience de laisser un ouvrage important. Nous tenons là un recueil en forme, voulu et arrêté par son auteur ; atout précieux dans une production qui, si elle est substantielle en quantité, n'offre pas beaucoup de volumes achevés, particulièrement en cette fin de vie où s'élabore toute une constellation de textes fascinants, au statut incertain (…)" Philippe Destruel, Commentaires des Filles du Feu, Gallimard, 2001. Infimes défauts d'usage à la reliure, recto du faux-titre un peu sali, légère ondulation du papier dans un tout petit coin des tout premiers feuillets, légères rousseurs sur les 4 premiers et 4 derniers feuillets, éparses et très pâles sur le reste du volume. Le papier est demeuré bien blanc, ce qui est loin d'être la norme. "Rare et de plus en plus recherché, souvent piqué". Clouzot, 128. Très bel exemplaire, dans un excellent état de conservation, ce qui est encore plus rare. (Vicaire, VI, 58.)
NERVAL (Gérard de). Les Filles du Feu. Nouvelles. (Introduction. Angélique. Sylvie (Souvenirs du Valois). Jemmy. Octavie. Isis. Corilla. Emilie.) Paris, D. Giraud, libraire-éditeur - 7, rue Vivienne, au premier, 7, 1854. In-12 de [2] ff.-XVIII-[2] pp. (préface à Alexandre Dumas)-336 pp. Demi-basane bleu foncé, dos lisse orné de triples filets dorés, titre doré (reliure de l'époque). (Dimensions des ff. : 164 x 106 mm.) RARE ÉDITION ORIGINALE, très recherchée de l'ouvrage le plus important de Nerval, le dernier édité de son vivant : elle renferme en effet pour la première fois le texte de Sylvie et la suite des Chimères contenant, entre autres, le célèbre sonnet "El Desdichado" : "Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé /Le prince d'Aquitaine à la tour abolie : Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. (…)" Il n'a pas été tiré de grand papier de cette édition. "C'est dans cet ouvrage rare qu'a paru pour la première fois un petit chef-d'oeuvre : Sylvie". Carteret, II, 220. Ce recueil de nouvelles et poèmes, soigneusement conçu et construit, parut en janvier 1854, alors que Nerval était interné dans la clinique du Dr Blanche. Ce dernier lui avait déjà conseillé, suite à de précédents internements, de recourir à la fonction cathartique de l'écriture (pour se purger de ses émotions) et permit ainsi à Nerval de réaliser ses principaux chefs-d’œuvre : Les Filles du Feu et Aurélia ; sans oublier, bien entendu, l'influence de ses récents voyages en Europe et en Orient. Nerval mit fin à ses jours en janvier 1855. "Quand, au début de l'année 1854, un an avant sa disparition tragique, Nerval publie Les Filles du feu, il a conscience de laisser un ouvrage important. Nous tenons là un recueil en forme, voulu et arrêté par son auteur ; atout précieux dans une production qui, si elle est substantielle en quantité, n'offre pas beaucoup de volumes achevés, particulièrement en cette fin de vie où s'élabore toute une constellation de textes fascinants, au statut incertain (…)" Philippe Destruel, Commentaires des Filles du Feu, Gallimard, 2001. Infimes défauts d'usage à la reliure, recto du faux-titre un peu sali, légère ondulation du papier dans un tout petit coin des tout premiers feuillets, légères rousseurs sur les 4 premiers et 4 derniers feuillets, éparses et très pâles sur le reste du volume. Le papier est demeuré bien blanc, ce qui est loin d'être la norme. "Rare et de plus en plus recherché, souvent piqué". Clouzot, 128. Très bel exemplaire, dans un excellent état de conservation, ce qui est encore plus rare. (Vicaire, VI, 58.)
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