Beschreibung:

PAIRE D'APPLIQUES DE STYLE LOUIS XVI PREMIERE MOITIE DU XIXEME SIECLE, D'APRES UN MODELE DE FRANCOIS REMOND En bronze ciselé et doré à deux lumières, les binets reposant sur un plateau ceint d'une galerie ajourée de rosaces dans un entrelacs soutenue par deux bras évasés terminés par une graine et s'appuyant sur une plaque à motif de rosace et feuillage grainé Hauteur: 35 cm (13 3/4 in.), Largeur: 18,5 cm (7 1/4 in.) A PAIR OF LOUIS XVI STYLE ORMOLU TWIN-BRANCH WALL-LIGHTS, FIRST HALF 19TH CENTURY, AFTER A MODEL BY FRANÇOIS REMOND Provenance : Importante collection française dans les années 80 Ce modèle s'inscrit dans le courant des meubles et objets " à la turque ", désignant ainsi des œuvres aux ornements pittoresques. Cette mode apparue dans les années 1770 se développa pour atteindre son apogée dans les années 1780 avec les livraisons du bronzier Rémond pour le cabinet turc du comte d'Artois à Versailles. La première mention qui en est faite date de l'année 1784 lorsque quatre paires de bras à deux lumières, dont les bobèches sont posées sur des plaques décorées de mirzas, de chaines et de perles, dorées d'or moulu, à raison de 120 livres par paire commandées par l'Intendant du Garde Meuble Jean Hauré furent livrées le 28 octobre 1784 par le bronzier Blondelet pour les petits appartements de Marie-Antoinette à Versailles. A la même époque madame de Ville d'Avray en commande une paire pour sa chambre à l'hôtel du Garde Meuble. Les registres de François Rémond retrouvés pour la période 1779-1787 indiquent qu'il livra au total vingt-trois paires de bras à plaque ou bras à plateau au marchand-mercier Dominique Daguerre entre 1785 et 1787, dont certaines avec une variante, des chaînes suspendues à la galerie. Le 22 novembre 1785, Bonnefoy-Duplan directeur du garde Meuble de Marie-Antoinette acheta à Daguerre pour le hameau de la Reine six paires à bobèches riches et découpures ajustées de chaines, poires et œufs. La princesse Kinsky en acheta une paire de bras à deux lumières sur plaque carrée en bronze doré d'or mat pour son hôtel particulier de la rue Saint Dominique. (P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 90, n°97). On connaît peu de choses sur Blondelet si ce n'est qu'il collabora avec Rémond à plusieurs reprises. Plusieurs paires d'appliques de ce modèle sont connues: - Collection de la baronne Renée de Becker, une suite de quatre appliques aujourd'hui conservées au Metropolitan Museum à New York (J.B. Watson, The Wrightsman Collection, New York, 1966, vol. II, cat. n° 238) - Vente à Paris, palais Galliera, le 27 mai 1975, lot 41 ; puis vente Christie's New York, collection Alexander, le 30 avril 1999, lot 65 - Vente Christie's New York, le 2 novembre 2000, lot 159 ($44.000) ; puis vente Sotheby's New York, collection Greenberg, le 21 mai 2004, lot 18 ($42.000) François Rémond Apprenti auprès du bronzier Pierre Antoine Vial en 1763, il fut nommé maître doreur en 1774 et devint sous Louis XVI l'un des bronziers les plus réputés de la période. Il travailla avec des ébénistes tels que Riesener ou Roentgen, des horlogers comme Lépine, Voisin, et les bronziers Osmond, Saint-Germain, Féloix ou Gouthière. Les marchands-merciers Daguerre et Julliot se fournissaient chez lui.