Beschreibung:

PAIRE DE CHENETS D'EPOQUE LOUIS XV En bronze ciselé et doré, à décor de personnages chinois, le personnage masculin croisant les bras, la figure féminine tenant un oiseau, assis sur une terrasse rocaille agrémentée de volutes de feuillage Dimensions de l'un : Hauteur : 35,5 cm. (14 in.), Largeur : 35 cm. (13 3/4 in.) Dimensions de l'autre : Hauteur : 34,5 cm. (13 3/4 in.), Largeur : 32 cm. (12 1/2 in.) A PAIR OF LOUIS XV ORMOLU CHENETS Bibliographie : F.J.B. Watson, The Wrightsman Collection. Volume II Furniture, Gilt Bronze and Mounted Porcelain, Carpets, New York, 1966, p.374 Tout au long de la Régence et au début du règne de Louis XV l'engouement pour les objets de la Chine ne cessa de s'accroître. Conjuguée avec le genre " pittoresque ", la chinoiserie devint omniprésente dans les projets d'ornements de Jacques de Lajoue (1686-1761), notamment dans le Recueil Nouveau de différents cartouches, ou de Nicolas Pineau (1684-1754), etc. Cette mode conquit définitivement les marchands merciers parisiens, qui firent monter en bronze les vrais porcelaines de la Chine, importées en France par l'entremise de la Compagnie des Indes et qui utilisèrent des panneaux en laque pour parer les meubles d'ébénisterie ou commandèrent aux artisans de la capitale d'autres objets à motifs au goût chinois. Ce fut le cas de Lazare Duvaux, dont le Livre-Journal consignait plusieurs livraisons de bras de lumière, de pendules ou de chenets ornés de chinois, tel le petit feu foré d'or moulu composé d figures chinoises, fourni le 23 août 1756 à la marquise de La Ferrière, que le marchand faisait exécuter par différents bronziers parmi lesquels figuraient Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791) ou Jacques Caffieri (1678-1755). Ainsi, parmi les modèles des bronzes d'ameublement de ce dernier étaient encore mentionnés à son décès des feux, dont quelques uns décorés de chinois, ou bien des bras d'inspiration chinoisante. Modèle à succès pendant les années 1740, ce type de chenets à chinois fut décliné en différentes grandeurs et plusieurs exemplaires quasiment identiques sont connus : - une paire à la Wrightsman Collection (New York, The Metropolitan Museum of Art, inv. 191 A-B), provenant de l'ancienne collection Eric von Goldschmidt-Rothschild (vendue par Ball and Graupe, Berlin, 23-25 mars 1931, lot 346), - une paire, provenant également de l'ancienne collection de M. Charles Wrightsman, vendue par Sotheby's, New York, 31 octobre 1986, lot 17 - trois paires vendues respectivement chez Sotheby's New York les 14 octobre 1988, lot 14, 28 avril 1990, lot 65 et 10 décembre 1994, lot 241, - une paire, provenant de la collection de la baronne S. de Lopez Tarragoya, dans son hôtel boulevard Bineau à Neuilly-sur-Seine, Christies, Londres, 7 décembre 1995, lot 64, - une paire, Christie's, New York, 20 octobre 2006, lot 345, - une paire, avec les personnages à patine brune, Christie's, Londres, 8 décembre 1994, lot 510.