PAIRE DE CHENETS en bronze ciselé et doré à décor d’un vase couvert surmonté d’un fruit côtelé et aux anses à tête de satyre, reposant sur une base centrée d’un trophée martial entouré de feuilles de chêne , avec ses fers Fin de l’époque Louis XV - début de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775 Haut. 41 cm - Larg. 46 cm - Prof. totale 68,5 cm Provenance : - Très vraisemblablement collection de Louis-Marie-Augustin duc d’Aumont (1709-1782), hôtel d’Aumont actuel hôtel de Crillon place de la Concorde, Paris , puis sa vente en son hôtel, le 12 décembre 1782, lot 363 - Vente Me Ader, Paris, Palais Galliera, le 11 juin 1965, lot 21 - Collection particulière Louis-Marie-Augustin d’Aumont (1709-1782) hérite en 1723 du titre de 5e duc d’Aumont et de la charge de premier Gentilhomme de la Chambre du Roi. Sa charge comprenait l’ordonnancement des dépenses de la Chambre du Roi et également l’administration des Menus-Plaisirs. A ce titre, le duc d’Aumont était responsable du choix des architectes, artistes et artisans de ce service de la Maison du Roi, et notamment de celui de François-Joseph Bélanger (1744-1818) et de Pierre Gouthière (1732-1813) qui s’associèrent en 1769 pour réaliser l’important serre-bijoux de la dauphine Marie-Antoinette. Le duc étendit en 1770 les ateliers existants des Menus-Plaisirs en incluant une production de bronzes d’ameublement et d’objets d’art, de marbres et de pierres dures. Il réunit dans ses hôtels successifs, tout d’abord à l’hôtel de Mailly puis à partir de 1776 en son hôtel de la place Louis XV, une importante collection d’œuvres d’art. Au décès du duc survenu le 13 avril 1782, tous les biens contenus dans son hôtel de la place Louis XV, l’actuel hôtel Crillon place de la Concorde, furent estimés. Parmi les nombreux chenets inventoriés, à partir du 1er mai 1782 (A.N., M.C., ET/XXIII/783, inventaire après-décès), seulement quatre paires sont retenues pour être publiées dans le catalogue imprimé de la vente sous la direction des experts Philippe-François Julliot et Alexandre-Joseph Paillet (lots 360 à 363). Les deux premiers lots sont adjugés au bénéfice du comte d’Artois, les deux autres paires, dont le lot 363, sont vendues au marchand Payant pour 399 livres. Sous le lot 363, similaire à notre paire : « Un autre Feu à Vase, orné de mascarons et de Faune, de bandeau à entrelacs à jour & de guirlandes de rose, posé sur un piédestal rond, garni sur la face d’un casque entouré de branches de chêne avec socle à moulures ouvragées, & recouvrement à deux parties cintrées à carrés à rosettes & à gaînes, avec grille, pelle, pincettes et tenailles. ». Ce lot est vendu au marchand Payant pour 399 livres. Les chenets ne réapparaissent qu’en 1965, lors d’une vente tenue par Me Ader, Palais Galliera, le 11 juin 1965, lot 21 et on perd ensuite la trace de ces chenets. Précisions sur l’inventaire après décès de 1782 : Grâce aux informations fournies par madame Sylvia Vriz, les quatre feux publiés dans le catalogue de la vente de 1782 sont mentionnés dans les appartements du premier étage de l’hôtel. Le lot 363 peut se reconnaître sous le numéro 454 : « dans le second salon ayant vue sur la place Louis XV (salon d’angle)/Item une grille de feu en deux parties, pelle, pincette et tenaille de fer poli avec ornement à vases et recouvrement en cuivre doré d’or moulu, prisé 160 livres » , ou sous le numéro 474 : « dans la chambre à coucher ayant vue sur la rue des Champs Elysées (grande chambre à alcôve du duc, sur l’actuelle rue Boissy d’Anglas)/Item une grille de feu en deux parties pelle et pincette et tenaille de fer poli avec ornements à vases et recouvrement en cuivre doré, un balais et un soufflet, un garde feu à six feuilles de fer blanc, prisés 160 livres ». Le décor sculpté de ces deux pièces présentait comme notre paire de chenets des trophées d’armes. Pour la chambre, il existe un dessin de Pâris. Pour le salon d’angle une photographie du début du 20e siècle.
PAIRE DE CHENETS en bronze ciselé et doré à décor d’un vase couvert surmonté d’un fruit côtelé et aux anses à tête de satyre, reposant sur une base centrée d’un trophée martial entouré de feuilles de chêne , avec ses fers Fin de l’époque Louis XV - début de l’époque Louis XVI, vers 1770-1775 Haut. 41 cm - Larg. 46 cm - Prof. totale 68,5 cm Provenance : - Très vraisemblablement collection de Louis-Marie-Augustin duc d’Aumont (1709-1782), hôtel d’Aumont actuel hôtel de Crillon place de la Concorde, Paris , puis sa vente en son hôtel, le 12 décembre 1782, lot 363 - Vente Me Ader, Paris, Palais Galliera, le 11 juin 1965, lot 21 - Collection particulière Louis-Marie-Augustin d’Aumont (1709-1782) hérite en 1723 du titre de 5e duc d’Aumont et de la charge de premier Gentilhomme de la Chambre du Roi. Sa charge comprenait l’ordonnancement des dépenses de la Chambre du Roi et également l’administration des Menus-Plaisirs. A ce titre, le duc d’Aumont était responsable du choix des architectes, artistes et artisans de ce service de la Maison du Roi, et notamment de celui de François-Joseph Bélanger (1744-1818) et de Pierre Gouthière (1732-1813) qui s’associèrent en 1769 pour réaliser l’important serre-bijoux de la dauphine Marie-Antoinette. Le duc étendit en 1770 les ateliers existants des Menus-Plaisirs en incluant une production de bronzes d’ameublement et d’objets d’art, de marbres et de pierres dures. Il réunit dans ses hôtels successifs, tout d’abord à l’hôtel de Mailly puis à partir de 1776 en son hôtel de la place Louis XV, une importante collection d’œuvres d’art. Au décès du duc survenu le 13 avril 1782, tous les biens contenus dans son hôtel de la place Louis XV, l’actuel hôtel Crillon place de la Concorde, furent estimés. Parmi les nombreux chenets inventoriés, à partir du 1er mai 1782 (A.N., M.C., ET/XXIII/783, inventaire après-décès), seulement quatre paires sont retenues pour être publiées dans le catalogue imprimé de la vente sous la direction des experts Philippe-François Julliot et Alexandre-Joseph Paillet (lots 360 à 363). Les deux premiers lots sont adjugés au bénéfice du comte d’Artois, les deux autres paires, dont le lot 363, sont vendues au marchand Payant pour 399 livres. Sous le lot 363, similaire à notre paire : « Un autre Feu à Vase, orné de mascarons et de Faune, de bandeau à entrelacs à jour & de guirlandes de rose, posé sur un piédestal rond, garni sur la face d’un casque entouré de branches de chêne avec socle à moulures ouvragées, & recouvrement à deux parties cintrées à carrés à rosettes & à gaînes, avec grille, pelle, pincettes et tenailles. ». Ce lot est vendu au marchand Payant pour 399 livres. Les chenets ne réapparaissent qu’en 1965, lors d’une vente tenue par Me Ader, Palais Galliera, le 11 juin 1965, lot 21 et on perd ensuite la trace de ces chenets. Précisions sur l’inventaire après décès de 1782 : Grâce aux informations fournies par madame Sylvia Vriz, les quatre feux publiés dans le catalogue de la vente de 1782 sont mentionnés dans les appartements du premier étage de l’hôtel. Le lot 363 peut se reconnaître sous le numéro 454 : « dans le second salon ayant vue sur la place Louis XV (salon d’angle)/Item une grille de feu en deux parties, pelle, pincette et tenaille de fer poli avec ornement à vases et recouvrement en cuivre doré d’or moulu, prisé 160 livres » , ou sous le numéro 474 : « dans la chambre à coucher ayant vue sur la rue des Champs Elysées (grande chambre à alcôve du duc, sur l’actuelle rue Boissy d’Anglas)/Item une grille de feu en deux parties pelle et pincette et tenaille de fer poli avec ornements à vases et recouvrement en cuivre doré, un balais et un soufflet, un garde feu à six feuilles de fer blanc, prisés 160 livres ». Le décor sculpté de ces deux pièces présentait comme notre paire de chenets des trophées d’armes. Pour la chambre, il existe un dessin de Pâris. Pour le salon d’angle une photographie du début du 20e siècle.
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