PAIRE DE FLAMBEAUX D'EPOQUE LOUIS XV DANS LE GOÛT DE JUSTE-AURELE MEISSONNIER En bronze ciselé et doré, à décor rocaille de volutes et agrafes de feuillage, reposant sur une base triangulaire ; chacun muni d'une bobèche Hauteur : 29,5 cm. (11 1/2 in.) A PAIR OF LOUIS XV ORMOLU CANDLESTICKS, IN THE TASTE OF JUSTE-AURELE MEISSONNIER Légende : Projet de chandelier par Juste-Aurèle Meissonnier tiré du Livre des Chandeliers de sculpture en argent, gravé par Huquier, rue Saint Jacques au coin de celle des Mathurins, vers 1734-1742 Bibliographie : H. Ottomeyer, P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, t. Ier, p.104, nos 2.1.5 et 2.1.6. Peter Fuhring, Juste-Aurèle Meissonnier. Un génie du rococo. 1695-1750, Turin-Londres, 1999, t. II, p.352, n°77 L'un des plus prodigieux créateurs de l'art rocaille, Juste-Aurèle Meissonnier donna dès 1728 un premier Livre des sculptures de chandeliers, suivi par un second Livre de Chandeliers de sculpture en argent, gravé et publié par Huquier entre 1734-1742. Ses modèles servirent de source d'inspiration pour l'art parisien pendant une vingtaine d'années, entre 1725 et jusque vers 1745, époque où l'ornement rocaille avait définitivement conquis le décor d'architecture, le mobilier et les objets de la vie quotidienne. Les fondeurs-ciseleurs de la capitale ne dérogèrent point à ce mouvement général et la plupart de leurs créations revêtirent les formes du rocaille. Ainsi, notre chandelier s'inspire librement de l'un des projets de Meissonnier (voir ill.). On connaît une paire de flambeaux quasiment identique, munie des mêmes bases de forme triangulaire très chantournée, mais dépourvus de bobèches (vente à Paris, Mes Neret-Minet, Tessier, 21 novembre 2008, lot 70). Visiblement très appréciés, les chandeliers exécutés d'après les projets de Meissonnier furent produits en nombre et chacun des fondeurs-ciseleurs apportèrent leur touche personnelle à leurs créations : ainsi, plusieurs flambeaux déclinés en différentes variantes, plus ou moins proches des modèles de l'ornemaniste, sont toujours conservés (New York, The Metropolitan Museum of Art, anc. coll. Ch. Wrightsmann, Sotheby's, New York, 5 mai 1984, n°133, Sotheby's, Monaco, 27-28 juin 1988, n°288, Christie's, New York, 21 mai 1996, n°318, etc.). Originaire de Turin, où il était né en 1675, Meissonnier s'installa à Paris peu avant 1724, devint maître cette année et y finit ses jours en 1750. Comme notait l'abbé de Fontenai dans son Dictionnaire des Artistes de 1776, son mérite seul lui fit obtenir le brevet d'orfèvre du Roi & la place de premier dessinateur du Cabinet de Sa Majesté, après avoir remarqué qu'il réunissait plusieurs talents qui l'ont distingué : il était peintre, dessinateur, sculpteur, architecte et surtout excellent orfèvre, etc.
PAIRE DE FLAMBEAUX D'EPOQUE LOUIS XV DANS LE GOÛT DE JUSTE-AURELE MEISSONNIER En bronze ciselé et doré, à décor rocaille de volutes et agrafes de feuillage, reposant sur une base triangulaire ; chacun muni d'une bobèche Hauteur : 29,5 cm. (11 1/2 in.) A PAIR OF LOUIS XV ORMOLU CANDLESTICKS, IN THE TASTE OF JUSTE-AURELE MEISSONNIER Légende : Projet de chandelier par Juste-Aurèle Meissonnier tiré du Livre des Chandeliers de sculpture en argent, gravé par Huquier, rue Saint Jacques au coin de celle des Mathurins, vers 1734-1742 Bibliographie : H. Ottomeyer, P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, t. Ier, p.104, nos 2.1.5 et 2.1.6. Peter Fuhring, Juste-Aurèle Meissonnier. Un génie du rococo. 1695-1750, Turin-Londres, 1999, t. II, p.352, n°77 L'un des plus prodigieux créateurs de l'art rocaille, Juste-Aurèle Meissonnier donna dès 1728 un premier Livre des sculptures de chandeliers, suivi par un second Livre de Chandeliers de sculpture en argent, gravé et publié par Huquier entre 1734-1742. Ses modèles servirent de source d'inspiration pour l'art parisien pendant une vingtaine d'années, entre 1725 et jusque vers 1745, époque où l'ornement rocaille avait définitivement conquis le décor d'architecture, le mobilier et les objets de la vie quotidienne. Les fondeurs-ciseleurs de la capitale ne dérogèrent point à ce mouvement général et la plupart de leurs créations revêtirent les formes du rocaille. Ainsi, notre chandelier s'inspire librement de l'un des projets de Meissonnier (voir ill.). On connaît une paire de flambeaux quasiment identique, munie des mêmes bases de forme triangulaire très chantournée, mais dépourvus de bobèches (vente à Paris, Mes Neret-Minet, Tessier, 21 novembre 2008, lot 70). Visiblement très appréciés, les chandeliers exécutés d'après les projets de Meissonnier furent produits en nombre et chacun des fondeurs-ciseleurs apportèrent leur touche personnelle à leurs créations : ainsi, plusieurs flambeaux déclinés en différentes variantes, plus ou moins proches des modèles de l'ornemaniste, sont toujours conservés (New York, The Metropolitan Museum of Art, anc. coll. Ch. Wrightsmann, Sotheby's, New York, 5 mai 1984, n°133, Sotheby's, Monaco, 27-28 juin 1988, n°288, Christie's, New York, 21 mai 1996, n°318, etc.). Originaire de Turin, où il était né en 1675, Meissonnier s'installa à Paris peu avant 1724, devint maître cette année et y finit ses jours en 1750. Comme notait l'abbé de Fontenai dans son Dictionnaire des Artistes de 1776, son mérite seul lui fit obtenir le brevet d'orfèvre du Roi & la place de premier dessinateur du Cabinet de Sa Majesté, après avoir remarqué qu'il réunissait plusieurs talents qui l'ont distingué : il était peintre, dessinateur, sculpteur, architecte et surtout excellent orfèvre, etc.
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