Paris, grand 4°, 552 p., 1re année, du n° 1 (10 mai 1882) au n° 68 (30 décembre 1882), soit 68 numéros reliés en un vol. en demi-veau rouge de l'époque, dos lisse orné de filets dorés (rel. usée, particulièrement aux coupes et coins). Importante tête de collection de ce bi-hebdomadaire dont le directeur est Léo Taxil et qui parut du 13 mai 1882 au 5 août 1885. Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès, dit Léo Taxil (1854-1907), devenu journaliste et républicain, fréquente les milieux anticléricaux de Marseille, tout en offrant ses services à la police pour dénoncer des républicains. Puis il quitte Marseille pour des raisons obscures et fait un bref séjour en Suisse, avant de rejoindre Paris. À partir de 1875, il s'engage dans la lutte anticléricale, fondant la Librairie anticléricale puis des journaux comme « La République anticléricale », et adopte le pseudonyme de « Léo Taxil » (Léo pour Léonidas, le prénom d'un aïeul maternel, et Taxil en référence à un seigneur hindou, Taxiles, allié d'Alexandre le Grand). Se réclamant dans ses écrits de Voltaire, il tourne en dérision l'enseignement du dogme et de la morale catholiques, de ceux qu'il appelle les « calotins », et accuse le clergé de tous les vices et de toutes les turpitudes à connotations sexuelles, en premier lieu Mgr Dupanloup.
Paris, grand 4°, 552 p., 1re année, du n° 1 (10 mai 1882) au n° 68 (30 décembre 1882), soit 68 numéros reliés en un vol. en demi-veau rouge de l'époque, dos lisse orné de filets dorés (rel. usée, particulièrement aux coupes et coins). Importante tête de collection de ce bi-hebdomadaire dont le directeur est Léo Taxil et qui parut du 13 mai 1882 au 5 août 1885. Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès, dit Léo Taxil (1854-1907), devenu journaliste et républicain, fréquente les milieux anticléricaux de Marseille, tout en offrant ses services à la police pour dénoncer des républicains. Puis il quitte Marseille pour des raisons obscures et fait un bref séjour en Suisse, avant de rejoindre Paris. À partir de 1875, il s'engage dans la lutte anticléricale, fondant la Librairie anticléricale puis des journaux comme « La République anticléricale », et adopte le pseudonyme de « Léo Taxil » (Léo pour Léonidas, le prénom d'un aïeul maternel, et Taxil en référence à un seigneur hindou, Taxiles, allié d'Alexandre le Grand). Se réclamant dans ses écrits de Voltaire, il tourne en dérision l'enseignement du dogme et de la morale catholiques, de ceux qu'il appelle les « calotins », et accuse le clergé de tous les vices et de toutes les turpitudes à connotations sexuelles, en premier lieu Mgr Dupanloup.
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