Beschreibung:

PAULINE MÉNARD-DORIAN] -- Livre d'or de Pauline Ménard-Dorian (1870-1941), première femme de Georges Hugo qu'elle avait épousé en 1894. Ils tinrent ensemble l'un des salons les plus prisés de Paris. Ce livre d'or fut ensuite transmis à leur fils aîné Jean Hugo qui en perpétua la tradition en y faisant signer certains de ses proches.
PAULINE MÉNARD-DORIAN] -- Livre d'or de Pauline Ménard-Dorian (1870-1941), première femme de Georges Hugo qu'elle avait épousé en 1894. Ils tinrent ensemble l'un des salons les plus prisés de Paris. Ce livre d'or fut ensuite transmis à leur fils aîné Jean Hugo qui en perpétua la tradition en y faisant signer certains de ses proches. Un album in-folio oblong. Maroquin noir de l'époque, dos à nerfs (reliure abîmée et frottée, premier plat détaché). Cet album s'ouvre sur la célèbre maxime autographe signée Victor Hugo "AIMER C'EST AGIR", que suit une lettre du même adressée à ses petits-enfants Georges et Jeanne. Il leur adresse un jeu en forme de tombola, avec petits croquis de "Monsieur Zut" et "Mademoiselle Chance". Parmi les signataires de cet album, on trouve entre autres les noms d'Edmond Haraucourt (plusieurs poèmes), Judith Gautier (distique et signature en arabe), Gustave Guillaumet (mot accompagné du dessin d'un semeur en burnous), Alphonse Daudet (poème "En Camargo"), Georges Lorin (dessin et sonnet), etc. Notons deux feuilles d'éventails contrecollées sur lesquelles les principaux écrivains de l'époque fréquentant le salon des Hugo-Dorian ont signé ou inscrit des vers: Zola (7 lignes), Banville (2 lignes), Tourguéeneff [ sic ], Daudet, Sully Prudhomme (4 vers), Coppée (16 vers), Maupassant (4 vers), E. de Goncourt (2 lignes), Leconte de Lisle (4 vers). À ces hommages divers s'ajoutent plusieurs dessins originaux, dont une aquarelle de Giovanni Boldini une aquarelle d'Ernest Ange Duez et un calque original de Caran d'Ache portant six caricatures de Guillaume II avec envoi à Léon Daudet (premier mari de Jeanne Hugo et donc beau-frère de Pauline Ménard-Dorian). Le livre se poursuit avec des mots adressés à Jean Hugo en particulier dans sa propriété du mas de Fourques. Évoquons notamment la double page sur laquelle Louise de Vilmorin écrit des vers et quelques uns de ses fameux holorimes accompagnés de son chiffre au trèfle (1948), une portée autographe de Georges Auric (1949), un dessin à l'encre de Francis Rose (1949), etc. De nombreuses pages sont restées vierges in fine .