PENDULE à LA LEÇON d'ASTRONOMIE dite du GÉNÉRAL PETIT en bronze doré, figurant deux femmes assises dans le goût de l'Antique, étudiant à l'ombre d'une sphère armillaire au socle étoilé posé sur une table dans laquelle est enchâssée un cadran émaillé, avec les heures en chiffres romains et graduée pour les minutes. Entre les pieds sabres des fauteuils gondoles, reposent des livres et parchemins. La base en bronze doré est ornée de bas-reliefs figurant des putti tenant des trophées astronomiques encadrés par une longue-vue et un globe terrestre. La base en marbre vert repose sur six pieds toupies. Le cadran signé "Galle rue Vivienne à Paris". Empire. Haut. 40, Larg. 39, Prof. 14 cm. (une aiguille ressoudée) Sous un GLOBE (Haut. 49 cm.) Provenance : d'après la tradition familiale, offert par l'Empereur Napoléon Bonaparte à Jean-Martin Petit (1772-1856) ; par héritage, Ailier. Bibliographie : - Pierre KJELLBERG, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, les Editions de l'Amateur, 1997, p. 398, fig. D. - Giacomo et Aurélie WANNENES, Les plus belles pendules françaises de Louis XIV à l'Empire, Florence, Edizioni Polistampa, 2013, p. 339. Fait colonel et officier de la Légion d'Honneur suite à ses actes de bravoure pendant la campagne de Russie, Petit est créé général de brigade par l'Empereur en 1813 puis baron d'Empire. Ce fidèle parmi les fidèles, engagé volontaire en 1792 et qui fit la campagne d'Egypte, commande à Waterloo l'héroïque premier régiment des grenadiers à pied de la Garde, ce qui lui vaudra lors des Adieux de l'Aigle à Fontainebleau cette distinction par Napoléon Ier : "Je ne puis vous embrasser tous, mais j'embrasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon cur." L'épisode est illustré par le célèbre tableau d'Horace Vernet, dont la copie par Antoine-Alphonse Montfort est conservée au château de Versailles. D'après la tradition familiale, Petit reçoit, comme d'autres dignitaires du Premier Empire, cette pendule, dont le dessin de 1807, conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, est dû à Reiche. La qualité d'exécution par Claude Galle (1759-1815), montre la haute estime dont lui témoignait l'Empereur. Lieutenant général des armées, Pair de France puis commandant des Invalides, Petit conserve précieusement cette relique historique de la gratitude impériale, qui est transmise il y a trois générations à la famille des actuels propriétaires par Louis Marie Georges Bonnet (1848-1907), voyer de la ville de Macon, qui l'aurait reçu du général Louis Jean Edmond PETIT (1820-1894), fils du général d'Empire.
PENDULE à LA LEÇON d'ASTRONOMIE dite du GÉNÉRAL PETIT en bronze doré, figurant deux femmes assises dans le goût de l'Antique, étudiant à l'ombre d'une sphère armillaire au socle étoilé posé sur une table dans laquelle est enchâssée un cadran émaillé, avec les heures en chiffres romains et graduée pour les minutes. Entre les pieds sabres des fauteuils gondoles, reposent des livres et parchemins. La base en bronze doré est ornée de bas-reliefs figurant des putti tenant des trophées astronomiques encadrés par une longue-vue et un globe terrestre. La base en marbre vert repose sur six pieds toupies. Le cadran signé "Galle rue Vivienne à Paris". Empire. Haut. 40, Larg. 39, Prof. 14 cm. (une aiguille ressoudée) Sous un GLOBE (Haut. 49 cm.) Provenance : d'après la tradition familiale, offert par l'Empereur Napoléon Bonaparte à Jean-Martin Petit (1772-1856) ; par héritage, Ailier. Bibliographie : - Pierre KJELLBERG, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, les Editions de l'Amateur, 1997, p. 398, fig. D. - Giacomo et Aurélie WANNENES, Les plus belles pendules françaises de Louis XIV à l'Empire, Florence, Edizioni Polistampa, 2013, p. 339. Fait colonel et officier de la Légion d'Honneur suite à ses actes de bravoure pendant la campagne de Russie, Petit est créé général de brigade par l'Empereur en 1813 puis baron d'Empire. Ce fidèle parmi les fidèles, engagé volontaire en 1792 et qui fit la campagne d'Egypte, commande à Waterloo l'héroïque premier régiment des grenadiers à pied de la Garde, ce qui lui vaudra lors des Adieux de l'Aigle à Fontainebleau cette distinction par Napoléon Ier : "Je ne puis vous embrasser tous, mais j'embrasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon cur." L'épisode est illustré par le célèbre tableau d'Horace Vernet, dont la copie par Antoine-Alphonse Montfort est conservée au château de Versailles. D'après la tradition familiale, Petit reçoit, comme d'autres dignitaires du Premier Empire, cette pendule, dont le dessin de 1807, conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, est dû à Reiche. La qualité d'exécution par Claude Galle (1759-1815), montre la haute estime dont lui témoignait l'Empereur. Lieutenant général des armées, Pair de France puis commandant des Invalides, Petit conserve précieusement cette relique historique de la gratitude impériale, qui est transmise il y a trois générations à la famille des actuels propriétaires par Louis Marie Georges Bonnet (1848-1907), voyer de la ville de Macon, qui l'aurait reçu du général Louis Jean Edmond PETIT (1820-1894), fils du général d'Empire.
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