Pendule de cartonnier, dite « à dessin darchitecture ». - Le cabinet en bronze ciselé et doré signé OSMOND à décor dun Amour couronnant une jeune fille - écrivant, guirlande de fleurs et fruits soulignant le cadran, les cotés à décor de feuilles dacanthes et - asperges. - Le mouvement à échappement à ancre est signé sur le cadran émail blanc chiffres romains, arabes pour - les minutes « Hoguet Le Jeune » pour Toussaint-François HOGUET, dit Le Jeune. - Mouvement quinzaine à sonneries des heures et demies. - Lensemble repose sur un socle en marbre blanc et bronzes ciselés et dorés (frise et six patins), de - fabrication postérieure. - Epoque Louis XVI, vers 1775. - Fonctionne, anciennes restaurations. - OSMOND Robert (1711-1789) HOGUET Toussaint-François (1743-ap.1804) Haut.:36 cm; Larg.: 37 cm; Prof.: 12,5 cm (sans le socle) Haut.: 44 cm; Larg.: 40 cm; Prof.: 14,8 cm (avec le socle). Un des modèles de pendule de Robert Osmond parmi les plus caractéristiques de loeuvre du célèbre bronzier. - Ce modèle connut un grand succès auprès de la famille royale de France puisqu'il fut livré pour le Cabinet - de la Pendule du roi Louis XVI à Versailles et le Salon des jeux du comte d'Artois au Palais du Temple, mais - également pour Mesdames Adélaïde et Elisabeth ainsi que pour Madame Royale [Fig1] et le duc de Normandie, - futur Louis XVII. - Dans les collections publiques françaises, deux exemplaires de ce modèle de Robert Osmond sont connus: le - musée national du château de Versailles présente la pendule livrée pour Madame Royale [Fig.1] grâce à un - dépôt du Mobilier national qui conserve également la pendule livrée pour le comte dArtois. - Une autre pendule de ce modèle, par Osmond, est conservée dans les collections du musée Jacquemart-André. - Selon quelles étaient destinées être des pendules de cartonnier ou pas, leur socle en marbre a été rapporté plus - tardivement. - Il est à noter que si toutes ces pendules de Robert OSMOND ont été réalisées à partir dun même modèle - élaboré par le maître bronzier, elles ne sont jamais complètement identiques, il y a toujours dans les détails - quelques légères variantes qui en font des pièces uniques. - OSMOND Robert (1711-1789), dabord apprenti dans latelier du maître fondeur Louis Regnard, il fut reçu - maître en 1746 et sinstalla rue des Canettes dans le quartier de Saint-Sulpice à Paris avant demménager - en 1761 rue de Mâcon, son atelier connaît alors un développement sans précédent. A partir de 1764, Robert - OSMOND travailla avec son neveu, Jean-Baptiste OSMOND, également maître bronzier. Dabord partisan - du goût rocaille, latelier de Robert OSMOND se tourna - dès les années 1760 vers le goût dit « à la Grecque » dont - il fut un des premiers représentants dans sa profession, - lui valant dêtre considéré de nos jours comme un des - fondateurs du nouveau style néo-classique français au - XVIIIe siècle. Lélite de la France du siècle des Lumières - se disputait sa production de chenets, pendules, appliques - et encriers qui eut les faveurs des plus grands, au premier - rang desquels figurait la famille royale de France. - HOGUET Toussaint-François dit Le Jeune (1743- - ap.1804). Fils de Gatien, horloger, et de Marie-Françoise - Pelletier, marié à Julie Le Provost, petite-fille de célèbre - Pierre II Le Roy, horloger. Hoguet Le Jeune fut apprenti - chez François Béliard (1762) avant dêtre ouvrier libre - (1767). Il fut reçu maître horloger le 6 août 1779. Il - exerça dabord rue de Harlay (1767) à Paris, puis il - installa son atelier rue Saint-Honoré (1781) et enfin rue - de Grenelle-Saint-Honoré (1804). [Paris, Arch. Nat., - Y9333; Arch Nat., Min., XXXIV, 633, 6.05.1762] - Bibliographie: - AUGARDE J.D. Les ouvriers du temps, Ed. Antiquorum, Genève, 1996. - Le château de Versailles raconte le Mobilier national, cat. expo. Versailles, 2011
Pendule de cartonnier, dite « à dessin darchitecture ». - Le cabinet en bronze ciselé et doré signé OSMOND à décor dun Amour couronnant une jeune fille - écrivant, guirlande de fleurs et fruits soulignant le cadran, les cotés à décor de feuilles dacanthes et - asperges. - Le mouvement à échappement à ancre est signé sur le cadran émail blanc chiffres romains, arabes pour - les minutes « Hoguet Le Jeune » pour Toussaint-François HOGUET, dit Le Jeune. - Mouvement quinzaine à sonneries des heures et demies. - Lensemble repose sur un socle en marbre blanc et bronzes ciselés et dorés (frise et six patins), de - fabrication postérieure. - Epoque Louis XVI, vers 1775. - Fonctionne, anciennes restaurations. - OSMOND Robert (1711-1789) HOGUET Toussaint-François (1743-ap.1804) Haut.:36 cm; Larg.: 37 cm; Prof.: 12,5 cm (sans le socle) Haut.: 44 cm; Larg.: 40 cm; Prof.: 14,8 cm (avec le socle). Un des modèles de pendule de Robert Osmond parmi les plus caractéristiques de loeuvre du célèbre bronzier. - Ce modèle connut un grand succès auprès de la famille royale de France puisqu'il fut livré pour le Cabinet - de la Pendule du roi Louis XVI à Versailles et le Salon des jeux du comte d'Artois au Palais du Temple, mais - également pour Mesdames Adélaïde et Elisabeth ainsi que pour Madame Royale [Fig1] et le duc de Normandie, - futur Louis XVII. - Dans les collections publiques françaises, deux exemplaires de ce modèle de Robert Osmond sont connus: le - musée national du château de Versailles présente la pendule livrée pour Madame Royale [Fig.1] grâce à un - dépôt du Mobilier national qui conserve également la pendule livrée pour le comte dArtois. - Une autre pendule de ce modèle, par Osmond, est conservée dans les collections du musée Jacquemart-André. - Selon quelles étaient destinées être des pendules de cartonnier ou pas, leur socle en marbre a été rapporté plus - tardivement. - Il est à noter que si toutes ces pendules de Robert OSMOND ont été réalisées à partir dun même modèle - élaboré par le maître bronzier, elles ne sont jamais complètement identiques, il y a toujours dans les détails - quelques légères variantes qui en font des pièces uniques. - OSMOND Robert (1711-1789), dabord apprenti dans latelier du maître fondeur Louis Regnard, il fut reçu - maître en 1746 et sinstalla rue des Canettes dans le quartier de Saint-Sulpice à Paris avant demménager - en 1761 rue de Mâcon, son atelier connaît alors un développement sans précédent. A partir de 1764, Robert - OSMOND travailla avec son neveu, Jean-Baptiste OSMOND, également maître bronzier. Dabord partisan - du goût rocaille, latelier de Robert OSMOND se tourna - dès les années 1760 vers le goût dit « à la Grecque » dont - il fut un des premiers représentants dans sa profession, - lui valant dêtre considéré de nos jours comme un des - fondateurs du nouveau style néo-classique français au - XVIIIe siècle. Lélite de la France du siècle des Lumières - se disputait sa production de chenets, pendules, appliques - et encriers qui eut les faveurs des plus grands, au premier - rang desquels figurait la famille royale de France. - HOGUET Toussaint-François dit Le Jeune (1743- - ap.1804). Fils de Gatien, horloger, et de Marie-Françoise - Pelletier, marié à Julie Le Provost, petite-fille de célèbre - Pierre II Le Roy, horloger. Hoguet Le Jeune fut apprenti - chez François Béliard (1762) avant dêtre ouvrier libre - (1767). Il fut reçu maître horloger le 6 août 1779. Il - exerça dabord rue de Harlay (1767) à Paris, puis il - installa son atelier rue Saint-Honoré (1781) et enfin rue - de Grenelle-Saint-Honoré (1804). [Paris, Arch. Nat., - Y9333; Arch Nat., Min., XXXIV, 633, 6.05.1762] - Bibliographie: - AUGARDE J.D. Les ouvriers du temps, Ed. Antiquorum, Genève, 1996. - Le château de Versailles raconte le Mobilier national, cat. expo. Versailles, 2011
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