PEREZ BAYER (Francisco). Numorum hebraeosamaritanorum vindiciae. Valence, Officina Monfortiana, 1790. In-4, maroquin rouge, roulettes et large grecque d'encadrement, dos orné de fleurons et petits fers, entrenerfs mosaïqués, doublure et gardes de soie à rayures blanches, marron et réseau irisé de vert en trois tons avec cadre de maroquin orné de roulettes, doubles gardes de vélin, tranches dorées (Reliure de l'époque). Palau, 219819. Édition originale du plus important ouvrage issu de la célèbre controverse sur la numismatique hébréo-samaritaine que l'érudit espagnol F. Perez Bayer (1711-1794) eut avec l'orientaliste Oluf Gerhard Tychsen (1734-1815). À la fin de l'ouvrage on trouve une curieuse étude sur le vrai traducteur espagnol d'Homère, car selon Tychsen, Perez Bayer commet une erreur en attribuant la version de l'Odyssée à Juan Paéz de Castro. Cependant dans sa réponse Perez Bayer ne prouve pas non plus que la traduction n'appartient pas à Gonzalo Pérez. Belle illustration gravée en taille-douce comprenant un fleuron sur le titre, un portrait du roi d'Espagne Carlos IV, gravé par Brandi et dessiné par Selma d'après Goya, 2 planches par Brandi d'après Ximeno, une planches avec alphabet hébréosamaritain gravée par Assencio et autre avec médailles samaritaines, ainsi que de nombreuses médailles gravées en tailledouce dans le texte. Chef-d'œuvre de la typographie espagnole du XVIIIe siècle, issu de la célèbre imprimerie de Benito Monfort à Valence (Espagne) qui, avec Ibarra de Madrid, ont hissé au plus haut l'art typographique espagnol. EXEMPLAIRE ayant appartenu à Antoine-Angustin Renouard (1765-1853) avec super libris doré frappé sur le premier plat. D'après une note manuscrite anglaise du milieu du XIXe siècle, placée sur une garde, signée par le bibliophile Richard Ford LA SOIE AYANT SERVI À PARER LES CONTREPLATS ET LES GARDES PROVIENT DE L'AMEUBLEMENT DE VOLTAIRE, et elle n'était employée par Renouard que dans les reliures de luxe. Quoique cette extraordinaire et précieuse relique ne soit documentée autrement que par la note de Richard Ford le super libris de Renouard constitue un élément étayant avec force cette probabilité. Malheureusement l'exemplaire ne figure pas dans les catalogues de cet illustre amateur. EXEMPLAIRE EN SUPERBE RELIURE EN MAROQUIN À LARGE GRECQUE. Manque 2 feuillets du cachier A, paginés 3 à 6. Infimes frottements aux charnières. Petite piqûre de vers à la charnière inférieure. Reproduction de la soie sur la couverture du catalogue.
PEREZ BAYER (Francisco). Numorum hebraeosamaritanorum vindiciae. Valence, Officina Monfortiana, 1790. In-4, maroquin rouge, roulettes et large grecque d'encadrement, dos orné de fleurons et petits fers, entrenerfs mosaïqués, doublure et gardes de soie à rayures blanches, marron et réseau irisé de vert en trois tons avec cadre de maroquin orné de roulettes, doubles gardes de vélin, tranches dorées (Reliure de l'époque). Palau, 219819. Édition originale du plus important ouvrage issu de la célèbre controverse sur la numismatique hébréo-samaritaine que l'érudit espagnol F. Perez Bayer (1711-1794) eut avec l'orientaliste Oluf Gerhard Tychsen (1734-1815). À la fin de l'ouvrage on trouve une curieuse étude sur le vrai traducteur espagnol d'Homère, car selon Tychsen, Perez Bayer commet une erreur en attribuant la version de l'Odyssée à Juan Paéz de Castro. Cependant dans sa réponse Perez Bayer ne prouve pas non plus que la traduction n'appartient pas à Gonzalo Pérez. Belle illustration gravée en taille-douce comprenant un fleuron sur le titre, un portrait du roi d'Espagne Carlos IV, gravé par Brandi et dessiné par Selma d'après Goya, 2 planches par Brandi d'après Ximeno, une planches avec alphabet hébréosamaritain gravée par Assencio et autre avec médailles samaritaines, ainsi que de nombreuses médailles gravées en tailledouce dans le texte. Chef-d'œuvre de la typographie espagnole du XVIIIe siècle, issu de la célèbre imprimerie de Benito Monfort à Valence (Espagne) qui, avec Ibarra de Madrid, ont hissé au plus haut l'art typographique espagnol. EXEMPLAIRE ayant appartenu à Antoine-Angustin Renouard (1765-1853) avec super libris doré frappé sur le premier plat. D'après une note manuscrite anglaise du milieu du XIXe siècle, placée sur une garde, signée par le bibliophile Richard Ford LA SOIE AYANT SERVI À PARER LES CONTREPLATS ET LES GARDES PROVIENT DE L'AMEUBLEMENT DE VOLTAIRE, et elle n'était employée par Renouard que dans les reliures de luxe. Quoique cette extraordinaire et précieuse relique ne soit documentée autrement que par la note de Richard Ford le super libris de Renouard constitue un élément étayant avec force cette probabilité. Malheureusement l'exemplaire ne figure pas dans les catalogues de cet illustre amateur. EXEMPLAIRE EN SUPERBE RELIURE EN MAROQUIN À LARGE GRECQUE. Manque 2 feuillets du cachier A, paginés 3 à 6. Infimes frottements aux charnières. Petite piqûre de vers à la charnière inférieure. Reproduction de la soie sur la couverture du catalogue.
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