Auktionsarchiv: Los-Nr. 65

PETRUS BOREL. 2 REÇUS SIGNES Datés 3 juillet 1839 et 14 janvier 1840. 2 pp. in-16 à l’encre noire sur 2 feuillets de papier vélin (p...

Schätzpreis
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 65

PETRUS BOREL. 2 REÇUS SIGNES Datés 3 juillet 1839 et 14 janvier 1840. 2 pp. in-16 à l’encre noire sur 2 feuillets de papier vélin (p...

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n. a.
Beschreibung:

PETRUS BOREL. 2 REÇUS SIGNES Datés 3 juillet 1839 et 14 janvier 1840. 2 pp. in-16 à l'encre noire sur 2 feuillets de papier vélin (petit manque à 1 coin sans atteinte au texte). Ces reçus concernent deux textes de Pétrus Borel publiés dans la série des Français peints par eux-mêmes, sous la direction de Léon Curmer : « Le Croque-mort » (illustré par Henri Monnyer) et « Le Gniaffe » (illustré par Meissonnier). Ces billets sont importants non seulement parce qu'ils concernent deux des textes dans lesquels Pétrus Borel a poussé au plus haut point la bouffonnerie macabre, mais aussi parce qu'ils ont donné lieu à un conflit entre l'auteur et Curmer. Mécontent du prix payé pour le « Croque-mort » (100 francs, comme il est indiqué sur le premier reçu), Pétrus Borel porta l'affaire devant le comité de la Société des Gens de Lettres, qui lui donna tort. Balzac intervint alors en personne et fit accepter à Curmer un second article de Borel à un prix supérieur. Ce fut le « Gniaffe », payé 300 francs, comme il est noté dans le second reçu.

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PETRUS BOREL. 2 REÇUS SIGNES Datés 3 juillet 1839 et 14 janvier 1840. 2 pp. in-16 à l'encre noire sur 2 feuillets de papier vélin (petit manque à 1 coin sans atteinte au texte). Ces reçus concernent deux textes de Pétrus Borel publiés dans la série des Français peints par eux-mêmes, sous la direction de Léon Curmer : « Le Croque-mort » (illustré par Henri Monnyer) et « Le Gniaffe » (illustré par Meissonnier). Ces billets sont importants non seulement parce qu'ils concernent deux des textes dans lesquels Pétrus Borel a poussé au plus haut point la bouffonnerie macabre, mais aussi parce qu'ils ont donné lieu à un conflit entre l'auteur et Curmer. Mécontent du prix payé pour le « Croque-mort » (100 francs, comme il est indiqué sur le premier reçu), Pétrus Borel porta l'affaire devant le comité de la Société des Gens de Lettres, qui lui donna tort. Balzac intervint alors en personne et fit accepter à Curmer un second article de Borel à un prix supérieur. Ce fut le « Gniaffe », payé 300 francs, comme il est noté dans le second reçu.

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