PICABIA (Francis). Manuscrit autographe signé « Francis Picabia », illust ré, 31,5 x 23,5 cm , encadrement sous verre. Suite d'apho rismes typiques de sa manière caustique et pe rcutante . Datée de 1918 à Bex en Suisse, où Francis Picabia séjourna cette année-là de juillet à septembre, elle présente un choix de ces expressions à l'emporte-pièce qu'il affectionnait particulièrement à cette époque active. Comme l'écrirait plus tard sa compagne de l'époque, Germaine Everling, « les aphorismes de Picabia [...], sous une apparence imprévue, dans un raccourci déconcertant, révélaient le travail constant de sa pensée ». Francis Picabia parsema d'aphorismes ses textes publiés, et en utilisa ainsi plusieurs du présent manuscrit que l'on retrouve, par exemple, dans le n° 3 de la revue Dada (décembre 1918) ou dans le n° 15 de sa revue 391 (« Le Pilhaou-Thibaou », juillet 1921). « Le goût est fatiguant comme la bonne compagnie. Le public a besoin d'être violé dans des positions rares. L'explorateur de l'introuvable foi. Les jeunes filles flattent jusqu'au fond du coeur l'idéal des sens. L'impudique argot du futur ! Ma vie est de vivre. Les cimetières ont un côté faible. La femme est entre la femelle et l'homme. La peinture se meut au hasard de prix fous. Toutes les doctrines ont un beau sourire de sécheresse... » Illust ration d'un dessin original signé « F.M.P. » (pour « Francis Martinez de Picabia », plume et de la même encre que le manuscrit, 13 x 11 cm), sur un feuillet monté en partie supérieure. Il représente un personnage grotesque ouvrant la bouche, accompagné d'un texte partiellement encadré « Je le jure, à Paris dans 25 jours, rue de La Boétie ». Provenance : Paris, Drouot, Binoche et Giquello, 31 mai 2007, n° 386, avec certificat du comité Picabia ici non conservé.
PICABIA (Francis). Manuscrit autographe signé « Francis Picabia », illust ré, 31,5 x 23,5 cm , encadrement sous verre. Suite d'apho rismes typiques de sa manière caustique et pe rcutante . Datée de 1918 à Bex en Suisse, où Francis Picabia séjourna cette année-là de juillet à septembre, elle présente un choix de ces expressions à l'emporte-pièce qu'il affectionnait particulièrement à cette époque active. Comme l'écrirait plus tard sa compagne de l'époque, Germaine Everling, « les aphorismes de Picabia [...], sous une apparence imprévue, dans un raccourci déconcertant, révélaient le travail constant de sa pensée ». Francis Picabia parsema d'aphorismes ses textes publiés, et en utilisa ainsi plusieurs du présent manuscrit que l'on retrouve, par exemple, dans le n° 3 de la revue Dada (décembre 1918) ou dans le n° 15 de sa revue 391 (« Le Pilhaou-Thibaou », juillet 1921). « Le goût est fatiguant comme la bonne compagnie. Le public a besoin d'être violé dans des positions rares. L'explorateur de l'introuvable foi. Les jeunes filles flattent jusqu'au fond du coeur l'idéal des sens. L'impudique argot du futur ! Ma vie est de vivre. Les cimetières ont un côté faible. La femme est entre la femelle et l'homme. La peinture se meut au hasard de prix fous. Toutes les doctrines ont un beau sourire de sécheresse... » Illust ration d'un dessin original signé « F.M.P. » (pour « Francis Martinez de Picabia », plume et de la même encre que le manuscrit, 13 x 11 cm), sur un feuillet monté en partie supérieure. Il représente un personnage grotesque ouvrant la bouche, accompagné d'un texte partiellement encadré « Je le jure, à Paris dans 25 jours, rue de La Boétie ». Provenance : Paris, Drouot, Binoche et Giquello, 31 mai 2007, n° 386, avec certificat du comité Picabia ici non conservé.
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