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Auktionsarchiv: Los-Nr. 88

Pistolet à silex...

Schätzpreis
1.400 € - 1.800 €
ca. 1.515 $ - 1.948 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 88

Pistolet à silex...

Schätzpreis
1.400 € - 1.800 €
ca. 1.515 $ - 1.948 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Pistolet à silex d’officier. Canon rond, lisse, avec trace de jaspage, à pans au tonnerre, poinçonné de « Bustindui » sous couronne sur fond d’or. Platine signée « Fatou à Paris » et chien col de cygne à corps plats. Bassinet en fer à pans et pare étincelles. Batterie à ressort à galet. Garnitures et crochet de ceinture en fer uni, découpé et forgé. Pommeau ovale en argent, poinçonné, gravé des armoiries du général baron Pierre DUMOUSTIER. Baguette en bois à embout en os. Poinçon de titre au coq Paris 1809-1819. Poinçon de grosse garantie Paris 1809-1819. Long. : 35,8 cm. B.E. Époque Ier Empire (avant 1814). traces d’usage. FATOU, arquebusier à Paris actif de 1780 à 1820. Œuvre en rapport : -Une paire de pistolets à silex transformés à percussion, sans crochets de ceinture mais de fabrication similaire : les platines par Fatou, les canons de Bustindui et les calottes en argent gravées aux armes. Vente Thierry de Maigret 2019, puis marché de l’art. Pierre DUMOUSTIER (1771-1831) Il s’engage comme simple soldat en 1793 au bataillon de réquisition de Saint-Quentin. Incorporé au 5e hussards à l’armée du Nord le 1er octobre 1794, il est blessé en septembre 1794. Il rejoint à Rennes le général Kriegg, commandant de l’armée des côtes de Brest et de Cherbourg, qui se l’attache en juin 1794 comme aide de camp provisoire quoiqu’il ne soit pas officier, et obtient pour lui le brevet de sous-lieutenant de hussards en juin 1796. Affecté à la Garde du Directoire en novembre 1796, puis conservé dans la Garde des consuls qui s’illustre à Marengo, il est promu lieutenant en juin 1797 puis capitaine en décembre 1798. Fin août 1803, adjudant-commandant, il est chargé du commandement des quartiers généraux de Napoléon au camp de l’armée des côtes de l’Océan de Saint-Omer, où il s’acquiert l’estime du maréchal Duroc. Nommé en 1804 colonel du 34e régiment d’infanterie de ligne (division Suchet), avec lequel il parait aux batailles d’Ulm, d’Austerlitz, de Saalfeld, et d’Iéna, où il est blessé d’une balle à la jambe gauche après avoir dissipé avec son régiment une colonne de trois mille grenadiers, Pułtusk et Ostrołęka. Nommé général de brigade le 30 décembre 1806. Après cette dernière campagne, il passe en Espagne en septembre 1808, présent au second siège de Saragosse. Il retourne en Allemagne en avril 1809, comme colonel en second du corps des chasseurs à pied de la garde impériale, sous les ordres de Curial, présent à la bataille d’Essling, puis commande la 1re brigade de la division de marche de la garde Curial à Wagram. Il retourne en Espagne en 1810 à la tête de quatre divisions de la jeune garde, et est fait général de division le 24 juin 1811. Commandant de la 2e division de la jeune garde à la bataille de Lützen, sa division enlève dans la journée le village de Kaya et le soir repousse un houra de cavalerie, puis à Bautzen. Il est à Dresde le 26 août 1813. Chargé de repousser les troupes ennemies qui attaquaient la porte de Flauen avec une importante artillerie, il sort à la tête de la 1re division de la Jeune Garde sous le feu, reçut une décharge à mitraille, qui le blesse à la jambe droite et fait tomber son cheval sous cinq biscaïens ; malgré les douleurs de sa blessure, il reste jusqu’à minuit sur le champ de bataille. Il suit encore l’armée jusqu’à Mayence, mais alors Napoléon lui ordonne de rentrer dans l’intérieur pour se guérir de ses blessures. Il est fait comte de l’Empire le 28 novembre 1813. Il refuse la croix de Saint-Louis que lui offre en 1814 le gouvernement royal, et est cette année même, admis à la retraite. Pendant les Cent-Jours, Napoléon le désigne pour être employé à la défense de Paris. Il siège à la Chambre des représentants pour le département de la Loire-Inférieure, élu le 12 mai 1815, et est un des commissaires choisis après les désastres de Waterloo pour porter à l’armée l’adresse de la chambre des représentants. Règlement d’armoiries : Parti d’or et de gueules, coupé d’argent : l’or, au bonnet de grenadier au nat

Auktionsarchiv: Los-Nr. 88
Auktion:
Datum:
17.11.2024
Auktionshaus:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
Frankreich
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Pistolet à silex d’officier. Canon rond, lisse, avec trace de jaspage, à pans au tonnerre, poinçonné de « Bustindui » sous couronne sur fond d’or. Platine signée « Fatou à Paris » et chien col de cygne à corps plats. Bassinet en fer à pans et pare étincelles. Batterie à ressort à galet. Garnitures et crochet de ceinture en fer uni, découpé et forgé. Pommeau ovale en argent, poinçonné, gravé des armoiries du général baron Pierre DUMOUSTIER. Baguette en bois à embout en os. Poinçon de titre au coq Paris 1809-1819. Poinçon de grosse garantie Paris 1809-1819. Long. : 35,8 cm. B.E. Époque Ier Empire (avant 1814). traces d’usage. FATOU, arquebusier à Paris actif de 1780 à 1820. Œuvre en rapport : -Une paire de pistolets à silex transformés à percussion, sans crochets de ceinture mais de fabrication similaire : les platines par Fatou, les canons de Bustindui et les calottes en argent gravées aux armes. Vente Thierry de Maigret 2019, puis marché de l’art. Pierre DUMOUSTIER (1771-1831) Il s’engage comme simple soldat en 1793 au bataillon de réquisition de Saint-Quentin. Incorporé au 5e hussards à l’armée du Nord le 1er octobre 1794, il est blessé en septembre 1794. Il rejoint à Rennes le général Kriegg, commandant de l’armée des côtes de Brest et de Cherbourg, qui se l’attache en juin 1794 comme aide de camp provisoire quoiqu’il ne soit pas officier, et obtient pour lui le brevet de sous-lieutenant de hussards en juin 1796. Affecté à la Garde du Directoire en novembre 1796, puis conservé dans la Garde des consuls qui s’illustre à Marengo, il est promu lieutenant en juin 1797 puis capitaine en décembre 1798. Fin août 1803, adjudant-commandant, il est chargé du commandement des quartiers généraux de Napoléon au camp de l’armée des côtes de l’Océan de Saint-Omer, où il s’acquiert l’estime du maréchal Duroc. Nommé en 1804 colonel du 34e régiment d’infanterie de ligne (division Suchet), avec lequel il parait aux batailles d’Ulm, d’Austerlitz, de Saalfeld, et d’Iéna, où il est blessé d’une balle à la jambe gauche après avoir dissipé avec son régiment une colonne de trois mille grenadiers, Pułtusk et Ostrołęka. Nommé général de brigade le 30 décembre 1806. Après cette dernière campagne, il passe en Espagne en septembre 1808, présent au second siège de Saragosse. Il retourne en Allemagne en avril 1809, comme colonel en second du corps des chasseurs à pied de la garde impériale, sous les ordres de Curial, présent à la bataille d’Essling, puis commande la 1re brigade de la division de marche de la garde Curial à Wagram. Il retourne en Espagne en 1810 à la tête de quatre divisions de la jeune garde, et est fait général de division le 24 juin 1811. Commandant de la 2e division de la jeune garde à la bataille de Lützen, sa division enlève dans la journée le village de Kaya et le soir repousse un houra de cavalerie, puis à Bautzen. Il est à Dresde le 26 août 1813. Chargé de repousser les troupes ennemies qui attaquaient la porte de Flauen avec une importante artillerie, il sort à la tête de la 1re division de la Jeune Garde sous le feu, reçut une décharge à mitraille, qui le blesse à la jambe droite et fait tomber son cheval sous cinq biscaïens ; malgré les douleurs de sa blessure, il reste jusqu’à minuit sur le champ de bataille. Il suit encore l’armée jusqu’à Mayence, mais alors Napoléon lui ordonne de rentrer dans l’intérieur pour se guérir de ses blessures. Il est fait comte de l’Empire le 28 novembre 1813. Il refuse la croix de Saint-Louis que lui offre en 1814 le gouvernement royal, et est cette année même, admis à la retraite. Pendant les Cent-Jours, Napoléon le désigne pour être employé à la défense de Paris. Il siège à la Chambre des représentants pour le département de la Loire-Inférieure, élu le 12 mai 1815, et est un des commissaires choisis après les désastres de Waterloo pour porter à l’armée l’adresse de la chambre des représentants. Règlement d’armoiries : Parti d’or et de gueules, coupé d’argent : l’or, au bonnet de grenadier au nat

Auktionsarchiv: Los-Nr. 88
Auktion:
Datum:
17.11.2024
Auktionshaus:
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9-11 rue Royale
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