Poésies de Magu, Tisserand à Lizy-sur-Ourcq, (Seine-et-Marne). Paris: Delloye; Lizy: chez l'auteur; les principaux libraires des Départements, 1840. - In-18, (2 ff.), VIII, 12, 299 pp., 1 portrait. Demi-veau vert, dos lisse orné, tête dorée (reliure de l'époque). Seconde édition, parue seulement un an après l'originale, illustrée d'un portrait de l'auteur lithographié par Marie-Alexandre Alophe (1812-1883). Magu (1788-1860) était un modeste tisserand et un poète à ses heures perdues, qui avait pour modèle Jean de La Fontaine, "long-temps, mon seul ami" comme il l'a écrit dans le poème Au lecteur qui ouvre le recueil. Ses poésies eurent dès leur parution en 1840 les suffrages les plus flatteurs et il obtint une place de premier rang parmi les poètes populaires de l'époque, soutenu notamment par Béranger et George Sand Cette dernière consacra une préface à l'auteur, placée en tête de l'édition de 1845: "Le plus naïf et le plus aimable de ces poètes nouvellement éclos au sein du peuple, dont nous avons déjà plus d'une fois signalé l'avènement, cest le bonhomme Magu. Artisan rustique né au village, sachant à peine lire, il précéda de beaucoup d'années Beuzeville et Lebreton, Poney, Savinien Lapointe, et même, je crois, Durand, qui est de plusieurs années plus jeune que lui... Les lecteurs les plus récalcitrants à la poésie du peuple ont été presque tous désarmés par les vers de Magu, et peu de poètes ont inspiré autant de bienveillance et de sympathie. Cest que ses vers respirent l'un et l'autre sentiment. Ils sont si coulants, si bonnement malins, si affectueux et si convaincants, qu'on est forcé de les aimer, et qu'on ne s'aperçoit pas de quelques défauts d'élégance ou de correction. Il y en a de si vraiment adorables qu'on est attendri, et qu'on n'a le courage de rien critiquer". EXEMPLAIRE ENRICHI D'UN POÈME AUTOGRAPHE INÉDIT DE L'AUTEUR, SIGNÉ "MAGU TISSERAND", 2 pages in-8, intitulé A Monsieur Jacinthe Leclerc, daté de Lizy le 5 août 1840. Charnières frottées et fragiles, léger manque au bas de la charnière du premier plat. Quelques rousseurs éparses. Provenance: André Schük, avec ex-libris.
Poésies de Magu, Tisserand à Lizy-sur-Ourcq, (Seine-et-Marne). Paris: Delloye; Lizy: chez l'auteur; les principaux libraires des Départements, 1840. - In-18, (2 ff.), VIII, 12, 299 pp., 1 portrait. Demi-veau vert, dos lisse orné, tête dorée (reliure de l'époque). Seconde édition, parue seulement un an après l'originale, illustrée d'un portrait de l'auteur lithographié par Marie-Alexandre Alophe (1812-1883). Magu (1788-1860) était un modeste tisserand et un poète à ses heures perdues, qui avait pour modèle Jean de La Fontaine, "long-temps, mon seul ami" comme il l'a écrit dans le poème Au lecteur qui ouvre le recueil. Ses poésies eurent dès leur parution en 1840 les suffrages les plus flatteurs et il obtint une place de premier rang parmi les poètes populaires de l'époque, soutenu notamment par Béranger et George Sand Cette dernière consacra une préface à l'auteur, placée en tête de l'édition de 1845: "Le plus naïf et le plus aimable de ces poètes nouvellement éclos au sein du peuple, dont nous avons déjà plus d'une fois signalé l'avènement, cest le bonhomme Magu. Artisan rustique né au village, sachant à peine lire, il précéda de beaucoup d'années Beuzeville et Lebreton, Poney, Savinien Lapointe, et même, je crois, Durand, qui est de plusieurs années plus jeune que lui... Les lecteurs les plus récalcitrants à la poésie du peuple ont été presque tous désarmés par les vers de Magu, et peu de poètes ont inspiré autant de bienveillance et de sympathie. Cest que ses vers respirent l'un et l'autre sentiment. Ils sont si coulants, si bonnement malins, si affectueux et si convaincants, qu'on est forcé de les aimer, et qu'on ne s'aperçoit pas de quelques défauts d'élégance ou de correction. Il y en a de si vraiment adorables qu'on est attendri, et qu'on n'a le courage de rien critiquer". EXEMPLAIRE ENRICHI D'UN POÈME AUTOGRAPHE INÉDIT DE L'AUTEUR, SIGNÉ "MAGU TISSERAND", 2 pages in-8, intitulé A Monsieur Jacinthe Leclerc, daté de Lizy le 5 août 1840. Charnières frottées et fragiles, léger manque au bas de la charnière du premier plat. Quelques rousseurs éparses. Provenance: André Schük, avec ex-libris.
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