Portefeuille écritoire de voyage, à soufflets de Jean RA PP, général de division, aide de camp de l’Empereur En maroquin vert bordé de frises de palmettes, fleurs et frises grecques. Décoré sur le devant et au dos d’un décor géométrique, frappé de quatre aigles aux ailes éployées, sur foudre et sur le plat à l’or « J? RAPP GENERAL DE DIVISION ». Gainé à l’intérieur de maroquin vert décoré au petit fer à l’or, doublé de toile avec petite pochette centrale (restaurée). Rabat avec plumier en bois à quatre compartiments, dont deux pour l’encrier et le sablier gainé de maroquin vert. Serrure (avec sa clé) et charnières en laiton argenté, uni. Longueur : 31 cm - Largeur : 36 cm - Hauteur : 7 cm A.B.E. (Griffures et usures d’usage). Epoque Premier Empire. Provenance : Vente Hôtel Drouot, Octobre 1993. Exposition : « Le Bivouac de Napoléon », Musée Fesch, Février-Mai 2014. Biographie : Jean RAPP (1772-1821) A 17 ans, il rejoint un régiment de cavalerie stationné près de Colmar, les Chasseurs des Cévennes (qui, la même année, deviendra les Chasseurs de Bretagne puis, en 1791, le 10e Régiment de Chasseurs à cheval). En 1796 il est affecté comme aide de camp auprès du général Desaix avec lequel il participe à la défense du fort de Kehl, puis la campagne d’Italie (en tant que capitaine) et à celle d’Egypte où il sera promu chef d’escadron puis, quelques mois plus tard chef de brigade. Quand Desaix meurt à Marengo, Bonaparte prend en protection ses aides de camp et Rapp devient alors son aide de camp, titre qu’il conservera jusqu’en 1814. Entre 1800 et 1803, il effectue de nombreuses missions tant en France qu’à l’étranger parmi lesquelles, entre autres, l’organisation de l’escadron des Mamelouks dont il assure également le commandement. En 1803, il est nommé général de brigade. Après quelques missions d’inspection en Allemagne, il prend le commandement de la 5e division à Strasbourg. Deux ans plus tard, il revient sur le champ de bataille et se distingue à Austerlitz en mettant en déroute la cavalerie russe avec ses Mamelouks. Cela lui vaudra une nouvelle blessure, une citation et une promotion au grade de général de division. Il s’illustre encore lors de la campagne de Pologne et est nommé gouverneur de Thorn, puis, en 1807, de Dantzig. En 1809, l’empereur le fait comte. Rapp rejoint alors l’armée d’Autriche et jouera un rôle décisif dans la bataille d’Essling. C’est celui qui remarquera le jeune étudiant Staps à Vienne, ce dernier voulant poignardé Napoléon (voir le lot 70 de la vente du Musée napoléonien du Palais princier de Monaco, 16 novembre 2014). Gouverneur de la place de Dantzig après la campagne de Russie où il montre sa bravoure habituelle (pas moins de quatre blessures en 1h30 à la Moskowa et une défense héroïque à la Bérézina), il subira près d’un an de siège à l’issue duquel il est fait prisonnier. Il rentre à Paris en juillet 1814 où il est reçu avec les honneurs par Louis XVIII qui le fait chevalier de Saint- Louis et lui décerne le Grand-Cordon de la Légion d’honneur. Il suit l’Empereur durant les Cent-Jours puis s’exile. En 1817, il rentre à Paris. Le 22 juillet 1818, il est mis en disponibilité par ordonnance royale, puis nommé pair de France (pour la seconde fois) le 5 mars 1819, et premier chambellan le 26 novembre 1820. Personnage attachant, d’un franc-parler et d’une bravoure légendaire, Rapp est le personnage central d’un des tableaux les plus fameux sur l’épopée, « la Bataille d’Austerlitz ». Il est le personnage central de l’oeuvre, représenté au retour de sa charge contre les chevaliers gardes russes à la tête des mamelouks de la Garde, ramenant prisonnier le Prince Repnine. Au commencement de cette charge mythique, il aurait lancé le fameux « Faisons pleurer les dames de Saint-Pétersbourg ! ».
Portefeuille écritoire de voyage, à soufflets de Jean RA PP, général de division, aide de camp de l’Empereur En maroquin vert bordé de frises de palmettes, fleurs et frises grecques. Décoré sur le devant et au dos d’un décor géométrique, frappé de quatre aigles aux ailes éployées, sur foudre et sur le plat à l’or « J? RAPP GENERAL DE DIVISION ». Gainé à l’intérieur de maroquin vert décoré au petit fer à l’or, doublé de toile avec petite pochette centrale (restaurée). Rabat avec plumier en bois à quatre compartiments, dont deux pour l’encrier et le sablier gainé de maroquin vert. Serrure (avec sa clé) et charnières en laiton argenté, uni. Longueur : 31 cm - Largeur : 36 cm - Hauteur : 7 cm A.B.E. (Griffures et usures d’usage). Epoque Premier Empire. Provenance : Vente Hôtel Drouot, Octobre 1993. Exposition : « Le Bivouac de Napoléon », Musée Fesch, Février-Mai 2014. Biographie : Jean RAPP (1772-1821) A 17 ans, il rejoint un régiment de cavalerie stationné près de Colmar, les Chasseurs des Cévennes (qui, la même année, deviendra les Chasseurs de Bretagne puis, en 1791, le 10e Régiment de Chasseurs à cheval). En 1796 il est affecté comme aide de camp auprès du général Desaix avec lequel il participe à la défense du fort de Kehl, puis la campagne d’Italie (en tant que capitaine) et à celle d’Egypte où il sera promu chef d’escadron puis, quelques mois plus tard chef de brigade. Quand Desaix meurt à Marengo, Bonaparte prend en protection ses aides de camp et Rapp devient alors son aide de camp, titre qu’il conservera jusqu’en 1814. Entre 1800 et 1803, il effectue de nombreuses missions tant en France qu’à l’étranger parmi lesquelles, entre autres, l’organisation de l’escadron des Mamelouks dont il assure également le commandement. En 1803, il est nommé général de brigade. Après quelques missions d’inspection en Allemagne, il prend le commandement de la 5e division à Strasbourg. Deux ans plus tard, il revient sur le champ de bataille et se distingue à Austerlitz en mettant en déroute la cavalerie russe avec ses Mamelouks. Cela lui vaudra une nouvelle blessure, une citation et une promotion au grade de général de division. Il s’illustre encore lors de la campagne de Pologne et est nommé gouverneur de Thorn, puis, en 1807, de Dantzig. En 1809, l’empereur le fait comte. Rapp rejoint alors l’armée d’Autriche et jouera un rôle décisif dans la bataille d’Essling. C’est celui qui remarquera le jeune étudiant Staps à Vienne, ce dernier voulant poignardé Napoléon (voir le lot 70 de la vente du Musée napoléonien du Palais princier de Monaco, 16 novembre 2014). Gouverneur de la place de Dantzig après la campagne de Russie où il montre sa bravoure habituelle (pas moins de quatre blessures en 1h30 à la Moskowa et une défense héroïque à la Bérézina), il subira près d’un an de siège à l’issue duquel il est fait prisonnier. Il rentre à Paris en juillet 1814 où il est reçu avec les honneurs par Louis XVIII qui le fait chevalier de Saint- Louis et lui décerne le Grand-Cordon de la Légion d’honneur. Il suit l’Empereur durant les Cent-Jours puis s’exile. En 1817, il rentre à Paris. Le 22 juillet 1818, il est mis en disponibilité par ordonnance royale, puis nommé pair de France (pour la seconde fois) le 5 mars 1819, et premier chambellan le 26 novembre 1820. Personnage attachant, d’un franc-parler et d’une bravoure légendaire, Rapp est le personnage central d’un des tableaux les plus fameux sur l’épopée, « la Bataille d’Austerlitz ». Il est le personnage central de l’oeuvre, représenté au retour de sa charge contre les chevaliers gardes russes à la tête des mamelouks de la Garde, ramenant prisonnier le Prince Repnine. Au commencement de cette charge mythique, il aurait lancé le fameux « Faisons pleurer les dames de Saint-Pétersbourg ! ».
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